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CaractĂ©ristiques mĂ©caniques de lâacier Module dâĂ©lasticitĂ© longitudinale E= DaN/cmÂČ Coefficient de poisson Μ= Coefficient dâĂ©lasticitĂ© transversale G= DaN/cmÂČ Dilatation λ=11*10^-6 Masse volumique Ï=7850 DaN/mÂł Pour comparaison le bĂ©ton a une masse volumique de 2400 DaN/mÂł Division suivant les critĂšres dâemploi aciers de bases non alliĂ©s Non Alloyed Steels aciers de qualitĂ© non alliĂ©s aciers spĂ©ciaux alliĂ©s ou non Nuances utilisables en CM Steel Grades S235 E24 utilisĂ© quelque soit la structure S275 E28 utilisĂ© parfois S355 E36 ponts, ouvrages dâart, bĂątiments de grandes portĂ©e Les nouvelles normes europĂ©ennes les nouvelles normes europĂ©ennes nâont pas fondamentalement changĂ©s les caractĂ©ristiques des aciers normalisĂ©s. Aussi est il utile dâĂ©tablir une correspondance entre anciennes et nouvelles notations Norme EN 10025 elle est tout Ă fait essentielle en construction mĂ©tallique en ce quâelle dĂ©finit les aciers constitutifs de la trĂšs grande majoritĂ© des produits sidĂ©rurgique utilisĂ©s par la profession, soit les nuances S235, S275 et S355. Il sâagit dâaciers non alliĂ©s, prĂ©vus en principe pour la rĂ©alisation dâouvrages destinĂ©s au service Ă tempĂ©rature ambiante. La norme dĂ©finit les nuances dâaciers, les classes de qualitĂ©s, ainsi que les caractĂ©ristiques mĂ©caniques en fonction de lâĂ©paisseur Norme EN 10113 elle traite dâaciers non alliĂ©s ou dâaciers spĂ©ciaux alliĂ©s, tous soudables suivant les procĂ©dĂ©s courants. Il sâagit dâacier prĂ©vus en principe pour la rĂ©alisation dâouvrages soudĂ©s fortement sollicitĂ©s, destinĂ©s au service Ă tempĂ©rature ambiante ou basse. Outre les nuances dĂ©jĂ vues S235, S275, S355, cette norme dĂ©finit Ă©galement une gamme dâaciers Ă©tendus aux hautes limites Ă©lastiques avec les nuances S420 et S460. La structure de ces aciers est Ă grains fins, lâazote Ă©tant systĂ©matiquement fixĂ© par des Ă©lĂ©ments dâadditions, et les compositions chimiques plus Ă©laborĂ©es que celles de la norme EN 10025. La norme dĂ©finit aussi la limite dâĂ©lasticitĂ© des aciers normalisĂ©s en fonction de lâĂ©paisseur nota pour les aciers obtenus par laminage thermomĂ©canique les valeurs sont les mĂȘmes mais il nây a pas de rĂ©duction de la limite dâĂ©lasticitĂ© entre 63 et 150mm pour les produits plats lâĂ©paisseur est limitĂ©e Ă 63mm Norme EN 10164 il sâagit dâaciers aux caractĂ©ristiques de dĂ©formations amĂ©liorĂ©es dans le sens perpendiculaire Ă la surface du produit. Cette norme impose des essais complĂ©mentaires dans ce sens de construction. Cela est important lorsque les profilĂ©s sont soumis au risque dâarrachement lamellaire, du Ă leur anisotropie de laminage. Norme EN 10155 il sâagit dâaciers autopatinables; leur composition comporte de faibles quantitĂ© de P, Cu, Cr, Ni, Mo; cela permet la formation en surface des produits dâune couche dâoxydes adhĂ©rente et protectrice; pour que la couche puisse se mettre en place, il faut une alternance de phases sĂšches et de phases humides, donc attention en milieu marin ou en atmosphĂšre humide non ventilĂ©e. Norme EN 10088 il sâagit dâaciers inoxydables Stainless Steels. Du fait de leur caractĂšre dâaciers alliĂ©s, les aciers inoxydables prĂ©sentent une certaine variabilitĂ© de leurs caractĂ©ristiques physiques et mĂ©caniques densitĂ©, dilatation, module de YoungâŠ. A noter que dĂ©gradation du module de Young avec la contrainte subie par lâacier accroĂźt la sensibilitĂ© des sections aux phĂ©nomĂšnes de voilement local de compression et de cisaillement. Cela conduit les codes Ă limiter les Ă©lancements de parois plus sĂ©vĂšrement que pour les aciers usuels. On utilise deux types en construction mĂ©tallique aciers inoxydables au chrome et au nickel aciers inoxydables au chrome, au nickel et au molybdĂšne les aciers au chrome seul ne prĂ©sentent pas une assez bonne soudabilitĂ© valeurs de calcul normalisĂ©e Ă utiliser pour conduire les calculs selon les rĂšglements en vigueur Choix des aciers en construction mĂ©tallique Choix de la nuance Steel Grade La limite dâĂ©lasticitĂ© est appelĂ©e Ă servir de rĂ©fĂ©rence dans les calculs de dimensionnement, et donc on peut ĂȘtre amenĂ© Ă rechercher le niveau le plus Ă©levĂ© de contrainte admissible, car il en rĂ©sulte une Ă©conomie sur les coĂ»ts de matiĂšre une mise en Ćuvre plus aisĂ©e en atelier une amĂ©lioration des conditions de transport et de montage NĂ©anmoins il arrive souvent que ce soit les limitations de flĂšches et non le niveau des contraintes qui rĂ©gissent le dimensionnement. De plus lâaugmentation de flexibilitĂ© qui rĂ©sulte dâune plus haute limite Ă©lastique peut aggraver des effets dynamiques Ă©ventuels, comme ceux du vent, et rend aussi plus pĂ©nalisants les critĂšres de rĂ©sistance des Ă©lĂ©ments soumis aux diffĂ©rents phĂ©nomĂšnes dâinstabilitĂ©. Choix de la qualitĂ© Steel Quality les Ă©tats de contraintes triaxiales complexes que lâon rencontre dans les structures ne sont que pauvrement reprĂ©sentĂ©es par lâessai de traction et la dĂ©termination de la limite dâĂ©lasticitĂ© comme unique critĂšre de dimensionnement. On complĂšte donc la notion de nuance par celle de qualitĂ©, qui traduit lâaptitude de lâacier Ă supporter ces Ă©tats de contraintes et sa sensibilitĂ© au phĂ©nomĂšne de rupture fragile quâils sont susceptibles de gĂ©nĂ©rer. Les aciers de constructions sont assortis dâune garantie dâobtention du niveau dâĂ©nergie de rupture de 27 joules, choisi comme seuil de comportement ductile de lâacier, pour des tempĂ©ratures allant de 20°C Ă â20°C. la norme EN 10025 retient trois niveau de qualitĂ© possibles JR pour une garantie Ă 20°C J0 pour une garantie Ă 0°C J2 pour une garantie Ă â20°C Un quatriĂšme niveau, notĂ© K2 et rĂ©servĂ© Ă la nuance S355, correspond Ă une Ă©nergie minimale de rupture de 40 joules Ă â20°C. Le choix de la qualitĂ© est guidĂ© par TempĂ©rature minimale de service de lâouvrage Epaisseur maximale des piĂšces constitutives de lâouvrage Nuance dâacier prĂ©vue Niveau des contraintes de traction subies par la structure Nature des sollicitations du point de vue de leur vitesse dâapplication RigiditĂ© globale de la structure et son dessin vis-Ă -vis des effets dâentailles gĂ©omĂ©triques Transformations Ă©ventuelles des produits avant incorporation dans la construction Ă©crouissage-Ă©chauffement DĂ©signation normalisĂ©e des aciers EN 10027 il existe une dĂ©signation symbolique lettres-numĂ©ros et une dĂ©signation numĂ©rique uniquement des chiffres. La premiĂšre dĂ©signation existe sous deux forme soit on se rĂ©fĂšre aux caractĂ©ristiques mĂ©caniques des aciers groupe1, soit on se rĂ©fĂšre Ă leurs compositions chimique groupe2 DESIGNATION SYMBOLIQUE - ACIERS DU GROUPE 1 Symboles principaux Symboles additionnels pour lâacier Symboles additionnels pour lâacier 1 a caractĂšres alphabĂ©tique; n caractĂšres numĂ©rique; an caractĂšres alpha-numĂ©riques Symboles principaux ils sont suivis de la valeur minimale de la limite dâĂ©lasticitĂ© ou de la rĂ©sistance minimale Ă la traction, en MPa Symboles additionnels pour lâacier on utilise dâabord le sous-groupe1, puis en cas de nĂ©cessitĂ© on ajoute les symboles du sous-groupe2 Symboles additionnels pour les produits en aciers Symbole pour type de revĂȘtement Symboles pour type de traitement DESIGNATION SYMBOLIQUE - ACIERS DU GROUPE 2 Aciers non alliĂ©s spĂ©ciaux Sous groupe Sous groupe Aciers alliĂ©s spĂ©ciaux Sous groupe Sous groupe Rappel nomenclature internationale des Ă©lĂ©ments chimiques Traitement de surface ces traitements permettent dâaccroĂźtre considĂ©rablement la duretĂ© superficielle de la piĂšce, sa rĂ©sistance Ă la corrosion ou son esthĂ©tique Boutiqueen ligne Achetez Jimmy Jet LED Panneau de douche en acier inoxydable avec fonction bidet Affichage de la tempĂ©rature et 8 buses de massage Couleur : dorĂ©: Livraison & retours gratuits possible (voir conditions) garantie des prix les plus bas et la livraison la plus rapide. Jimmy Jet LED Panneau de douche en acier inoxydable avec fonction bidet Affichage de la Sommaire pour la partie suivante du Chapitre 1 de lâouvrage de Jean Maton âTechnologie du soudageâ Cette partie traite de la classification des mĂ©taux. Si vous souhaitez voir la partie prĂ©cĂ©dente qui traite des essai de pliage ou le sommaire CLASSIFICATION DES CaractĂ©ristiques mĂ©caniques essentielles â 1. Influence de la composition chimique â 2. Influence du mode dâĂ©laboration â 3. Influence du traitement â 4. Influence de la tempĂ©rature DĂ©signation normalisĂ©e des aciers â 1. DĂ©signation symbolique â 2. DĂ©signation numĂ©rique CaractĂ©ristiques mĂ©caniques essentielles Le module dâĂ©lasticitĂ© Module de Young E = daN/mmÂČ ou N/mmÂČ La rĂ©sistance Ă la rupture Rm ou Rr = daN/mmÂČ ou N/mmÂČ La limite dâĂ©lasticitĂ© Ă la traction Re = daN/mmÂČ ou N/mmÂČ Lâallongement Ă la rupture Am% La duretĂ© Brinnel HB La rĂ©silience KC = J/cmÂČ Les caractĂ©ristiques mĂ©caniques dâun matĂ©riau varient avec sa composition chimique, son mode dâĂ©laboration, le traitement thermique quâil a subi et la tempĂ©rature de lâessai gĂ©nĂ©ralement t = 20°C ou dâutilisation 1. Influence de la composition chimique Les Ă©lĂ©ments dâaddition tels que le nickel, le chrome, le titane, le tungstĂšne, le molybdĂšne, ⊠ajoutĂ©s en proportions variables, ils modifient profondĂ©ment les caractĂ©ristiques. La gamme des aciers au carbone et des aciers alliĂ©s en est un parfait exemple. 2. Influence du mode dâĂ©laboration Un mĂ©tal peut ĂȘtre fondu, forgĂ©, laminĂ©, Ă©tirĂ©. Sa structure sera diffĂ©rente en fonction de son Ă©laboration, ce qui modifiera ses caractĂ©ristiques mĂ©caniques. Celles-ci sont reprises dans les normes europĂ©ennes telles que la EN 100025 aciers de construction , la EN 10113 acier Ă haute limite Ă©lastique , âŠ. Il existe Ă©galement le StahlschlĂŒssel La clĂ© des aciers disponible sous forme de manuel ou de cd-rom et reprenant la plupart des aciers commerciaux. 3. Influence du traitement thermique Les traitements thermiques trempe, revenu, recuit, nitruration, cĂ©mentation, ⊠modifient beaucoup les caractĂ©ristiques mĂ©caniques dâun matĂ©riau. Exemples â La trempe qui rend les aciers mi-durs plus rĂ©sistants, mais plus fragiles. â Le revenu qui est pratiquĂ© aprĂšs une trempe, il amĂ©liore la rĂ©silience. Une piĂšce en acier doux cĂ©mentĂ©e et trempĂ©e, verra sa duretĂ© superficielle augmentĂ©e tout en gardant un cĆur Ă faible fragilitĂ© ex. dents dâengrenages . 4. Influence de la tempĂ©rature a Le froid Il nâaltĂšre pas sensiblement la rĂ©sistance Ă la traction dâun acier, mais diminue sa rĂ©sistance aux chocs rĂ©silience , sa flexibilitĂ© et sa ductilitĂ©. En dessous dâune certaine tempĂ©rature appelĂ©eâ tempĂ©rature de transitionâ dĂ©terminĂ©e pour chaque nuance dâacier et fonction de leur composition chimique, de leur structure ou de leur Ă©crouissage, une fissure créée par un choc se propage trĂšs loin et instantanĂ©ment en provoquant une rupture fragile. Au-dessus de cette tempĂ©rature, sâil se crĂ©e une fissure, elle ne se propage pas. On adopte dans lâindustrie des aciers dits calmĂ©s ex. TT St 45 N ou A333 g1 . b La chaleur Lorsque la tempĂ©rature augmente, la rĂ©sistance de la plupart des matĂ©riaux diminue. Si on prend un acier S235 avec Re = 23,5 daN/mmÂČ Ă 20°C, la limite Ă©lastique sâabaissera Ă 14 daN/mmÂČ Ă t = 300°C et E qui vaut 21000 daN/mmÂČ Ă 20°C va, elle, tomber Ă 18400 daN/mmÂČ Ă 300°c. Les normes nâautorisent pas lâutilisation dâun tel acier au-delĂ de 300 °C, sans compter quâĂ cette tempĂ©rature un tel acier va âvieillirâ trĂšs vite. Pour un acier rĂ©sistant Ă chaud, tel que le 13CrMo44 Re0,2 = 30 daN/mmÂČ Ă 20°C et 19 daN/mmÂČ Ă 500°C ; E = 20600 daN/mmÂČ Ă 20°C et ± 16000 daN/mmÂČ Ă 500°C. A partir de 500°C environ, Re diminue rapidement courbe plongeante . Il y a apparition du phĂ©nomĂšne de fluage. Sous une contrainte, le mĂ©tal sâallonge et finit par se rompre au bout dâun temps plus long en fonction de la contrainte. Remarque Pour les calculs de rĂ©sistance des tuyauteries au-delĂ de 500°C, on nâutilise plus Re , mais bien la rupture par fluage ou limite de rupture Ă tempĂ©rature Ă©levĂ©e norme EN 13480-3 . DĂ©signations normalisĂ©es des aciers 1. DĂ©signation symbolique extrait de la norme EN 10027-1 DĂ©signation symbolique des aciers Symboles principaux S pour les aciers de construction et E pour les aciers de construction mĂ©canique. Ces symboles sont suivis de la limite dâĂ©lasticitĂ© minimale Re = N/mmÂČ correspondant Ă la tranche dâĂ©paisseur la plus faible †16 mm. A cela, sâajoute des symboles additionnels Fig 1-19 Symboles EN10027 CaractĂ©ristiques mĂ©caniques des aciersCaractĂ©ristiques mĂ©caniques des aciers Composition chimique des aciers CaractĂ©ristiques mĂ©caniques des aciers2 Composition chimique des aciers2 2. DĂ©signation numĂ©rique extrait de la norme EN 10027-2 On attribue Ă chaque nuance dâacier une nuance dâidentification Ă 5 chiffres. Cette dĂ©signation sâapparente Ă une codification inspirĂ©e par la norme DIN Allemagne , soit DĂ©signation numĂ©rique Principales nuances et qualitĂ©s CaractĂ©ristiques mĂ©caniques des produits longs CaractĂ©ristiques mĂ©caniques des produits plats Composition chimique des aciers3 de dĂ©signation Symbolique NumĂ©rique S185 S235JR E295 C35E 25CrMo4 X5CrNi18-10 4. Produits laminĂ©s Ă chaud en acier de construction non alliĂ©s extrait norme 10025 5. Produits laminĂ©s Ă chaud en acier de construction soudable Ă grains fins extrait de la norme EN 10113-1-2-23 6. Aciers de construction Ă rĂ©sistance amĂ©liorĂ©e Ă la corrosion atmosphĂ©rique extrait de la norme EN 10155 Exemple S235XXW et S355XXW W = rĂ©sistance Ă la corrosion atmosphĂ©rique et XX = J0 , J2, âŠâŠ. La nuance WP se distingue par lâajout de phosphore, ce qui limitera lâĂ©paisseur des produits Ă 12 mm. 7. Aciers inoxydables extrait de la norme EN 10088-1-2-3 On distingue les aciers ferritiques attirĂ©s par un aimant et les aciers austĂ©nitiques non magnĂ©tiques . Principales nuances et qualitĂ©s Fig 1-22 Si vous souhaitez voir le cours prĂ©cĂ©dent sur l'essai de pliage ou le suivant qui traite des notions de soudage et de lâaspect du soudage Ou si vous souhaitez retourner Ă la table des matiĂšres Evolutionde Re et Rm pour un acier en fonction de la tempĂ©rature (selon Lâessai de traction - Grumbach-Otua) Figure 5. 8 Cette Ă©volution des caractĂ©ristiques de rĂ©sistance aux basses tempĂ©ratures sera dĂ©veloppĂ©e au paragraphe 5 117 Effet de masse Pour les aciers traitĂ©s , un effet de masse apparaĂźt. Il se traduit par une diminution des caractĂ©ristiques de la surface versQue faut-il pour fabriquer de l'acier ? Quelles sont les Ă©tapes de fabrication ? Cela vous intĂ©ressera aussiLe fer, la fonte et l'acier sont souvent confondus, il est donc important de d'abord les dĂ©finir. Le fer est un Ă©lĂ©ment chimique entrant dans la composition des deux autres. La fonte et l'acier sont fabriquĂ©s essentiellement Ă partir du minerai de fer mais contiennent Ă©galement d'autres composants et sont diffĂ©renciĂ©s par leur teneur en carbone la fonte en contient de 2,1 Ă 6,6 7 % et l'acier de 0,03 % Ă 2 %.Le principe de fabrication de l'acierPour fabriquer de l'acier, il faut du minerai de fer, du charbon, de la chaux et des ferro-alliages aluminium, chrome, manganĂšse, silicium, titane, vanadium... Ces derniers confĂšrent Ă l'acier des caractĂ©ristiques particuliĂšres adaptĂ©es Ă ses divers usages architecture, ameublement, machines-outils, conditionnements alimentaires, etc. La fabrication nĂ©cessite aussi beaucoup d'eau pour le refroidissement des installations, la tempĂ©rature de fusion dĂ©passant ° peut ĂȘtre confectionnĂ© dans deux types d'usines dans un haut fourneau, Ă partir du minerai de fer et de coke du carbone presque pur extrait du charbon, ou dans un four Ă©lectrique, Ă partir d'acier de rĂ©cupĂ©ration acier de recyclage.Le charbon fournit le coke servant de combustible aux hauts-fourneaux oĂč le minerai est fondu. Le mĂ©tal liquide qui en sort est la fonte. Celle-ci est dirigĂ©e vers l'aciĂ©rie dans des wagons, appelĂ©s poches-tonneaux », capables de maintenir sa tempĂ©rature plus de 48 heures durant. ArrivĂ©e Ă destination, la fonte est mĂ©langĂ©e Ă de la ferraille dans une grosse marmite, ou convertisseur. Le tout est oxygĂ©nĂ© pendant 15 minutes, dĂ©lai au bout duquel on obtient l'acier de Ă ce stade qu'est concoctĂ©e la prĂ©paration finale en dosant de façon prĂ©cise les ferro-alliages. De nombreux prĂ©lĂšvements sont effectuĂ©s et analysĂ©s tout au long du processus, jusqu'Ă l'obtention de l'acier dĂ©sirĂ©. On procĂšde ensuite Ă la coulĂ©e continue dans une lingotiĂšre qui consiste Ă solidifier le mĂ©tal sous la forme d'une longue finir, la bande est dĂ©coupĂ©e au chalumeau afin d'obtenir des brames parallĂ©pipĂšdes Ă©pais de 20 centimĂštres, larges de 1,50 mĂštre et longs d'une dizaine de mĂštres. Pesant environ 25 tonnes, chaque brame sera laminĂ©e et formĂ©e en bobine. Bilan d'Ă©nergie grise kWh/ rĂ©sumĂ© les Ă©tapes de la fabrication de l'acierLa formation de la fonte le minerai de fer et le coke sont introduits dans le haut fourneau par le haut, la chaleur provoquant la combustion du coke et l'Ă©limination des Ă©lĂ©ments chimiques contaminants. Le fer se charge ensuite de carbone au cours de sa descente et se transforme en fonte, qu'il faut alors sĂ©parer d'un mĂ©lange de dĂ©chets appelĂ© laitier. La conversion de la fonte en acier la fonte en fusion est ensuite versĂ©e sur de la ferraille dans un convertisseur Ă oxygĂšne oĂč de l'oxygĂšne est insufflĂ© pour Ă©liminer le carbone sous forme de l'acier obtenu est affinĂ© en ajoutant des Ă©lĂ©ments nickel, chrome... pour former diffĂ©rents alliages et modifier les propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques de l'acier en fonction des coulĂ©e l'acier est refroidi progressivement jusqu'Ă laminage l'acier est Ă nouveau montĂ© Ă tempĂ©rature pour le rendre mallĂ©able. Il est ensuite aplati dans des laminoirs et la forme voulue lui est par ce que vous venez de lire ? Abonnez-vous Ă la lettre d'information La question de la semaine notre rĂ©ponse Ă une question que vous vous posez, forcĂ©ment. Toutes nos lettres dâinformation
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Une page de WikiversitĂ©, la communautĂ© pĂ©dagogique libre. RĂ©sumĂ©[modifier modifier le wikicode] Ă l'aide des outils dĂ©veloppĂ©s prĂ©cĂ©demment, nous allons Ă©tudier les aciers, alliages Ă la base de fer et de carbone. Ils peuvent contenir d'autres Ă©lĂ©ments d'alliage, le fer restant majoritaire. Introduction[modifier modifier le wikicode] L'acier a Ă©tĂ© dĂ©couvert trĂšs tĂŽt dans l'histoire car sa matiĂšre premiĂšre est abondante minerai, et quâil est facile Ă travailler. L'acier de base » est de fait peu onĂ©reux. MatĂ©riau par excellence de la rĂ©volution industrielle, câest celui qui a Ă©tĂ© le plus Ă©tudiĂ©. Il existe de nos jours de nombreuses nuances aux propriĂ©tĂ©s trĂšs diverses. Le diagramme fer-carbone[modifier modifier le wikicode] Diagramme binaire fer-carbone Comme vu prĂ©cĂ©demment, le principal Ă©lĂ©ment d'alliage du fer est le carbone. Selon la teneur, on parle de fer moins de 0,008 % de carbone en masse limite de solubilitĂ© du carbone dans le fer α Ă tempĂ©rature ambiante ; acier entre 0,008 et 2,11 % de carbone ; fonte teneur supĂ©rieure Ă 2,11 %. Ces valeurs peuvent varier selon les auteurs. En particulier, certains placent la frontiĂšre entre acier et fonte Ă 1,75 %C, en se basant sur les phases formĂ©es Ă forte vitesse de refroidissement. Au fait, si vous trouvez un manuel de mĂ©tallurgie un peu ancien, vous trouverez comme dĂ©finition un acier est un alliage Fer-Carbone oĂč le carbone varie de Ă %, au delĂ il s'agit de la fonte car on ne peut plus rĂ©aliser la trempe martensitique. Avec la multiplication des aciers alliĂ©s, on a pu ramener ces valeurs Ă % de Carbone. C'est la limite supĂ©rieure actuelle pour obtenir de l'acier par le processus de "trempe martensitique". Mais dans la table des aciers, on peut trouver certains aciers avec des concentrations de carbone bien supĂ©rieures, ces alliages ne sont pas obtenu par trempe mais par frittage. Diagramme fer-carbone restreint aux aciers Dans la partie Ă©tudiĂ©e, entre 0 et 6,67 % en masse de carbone, le diagramme binaire fer-carbone prĂ©sente un eutectoĂŻde appelĂ© perlite Ă 0,77 %C et un eutectique appelĂ© lĂ©dĂ©burite Ă 4,30 %C. On ne s'intĂ©resse pas aux transformations en phase ÎŽ Ă haute tempĂ©rature zone en haut Ă gauche. Au vu de ce diagramme les aciers sont les alliages ne contenant pas d'eutectique ; les fontes contiennent de l'eutectique, et par rapport aux aciers, elles ont une tempĂ©rature de fusion plus basse. Dans la partie des aciers moins de 2,11 % de carbone, Ă haute tempĂ©rature, le fer a une structure appelĂ©e austĂ©nite ou fer Îł ; câest une maille cubique Ă faces centrĂ©es. En refroidissant, l'austĂ©nite se transforme en ferrite, Ă©galement appelĂ©e fer α, de structure cubique centrĂ©e. Comme nous l'avons vu prĂ©cĂ©demment, les sites interstitiels de l'austĂ©nite sont plus grands que ceux de la ferrite. Le fer Îł peut donc stocker » plus de carbone que le fer α. Ainsi, lors du refroidissement, la transformation Îł â α chasse le carbone. Celui-ci se concentre dans l'austĂ©nite qui ne s'est par encore transformĂ©e, et vient former des carbures de fer Fe3C appelĂ©s cĂ©mentite ». On obtient donc Ă tempĂ©rature ambiante une structure biphasĂ©e ferrite + cĂ©mentite. Mise Ă part pour les faibles teneurs en carbone, une partie de la cĂ©mentite forme des lamelles avec la ferrite dans une structure appelĂ©e perlite eutectoĂŻde. Pour certaines fontes, le carbone peut prĂ©cipiter sous forme de graphite. On a alors un diagramme de phases diffĂ©rent, et l'eutectique fer/graphite ne porte pas de nom particulier le terme lĂ©dĂ©burite dĂ©signe l'eutectique fer/cĂ©mentite. Structure Ă l'Ă©quilibre[modifier modifier le wikicode] Structure cristalline des aciers Ă l'Ă©tat recuit Ă l'Ă©tat stable, dit recuit », la structure de l'acier dĂ©pend de la composition en dessous de 0,008 % de carbone en masse, le carbone est entiĂšrement dissout dans la maille de fer α ; on parle de fer » ; entre 0,008 et 0,022 %C, on a dĂ©passĂ© la limite de solubilitĂ© du carbone dans le fer ; le carbone forme du carbure de fer Fe3C appelĂ© cĂ©mentite » ; ce sont des aciers extra-doux, qui ont une limite Ă©lastique Re faible ; entre 0,022 et 0,77 %C, on a une structure biphasĂ©e ferrite/perlite la perlite est un eutectoĂŻde lamellaire ; les grains de ferrite peuvent ĂȘtre de forme rĂ©guliĂšre, ou bien aciculaires en forme d'aiguille, on parle alors de structure de WidmanstĂ€tten » ; cette structure est fragile et a une mauvaise rĂ©sistance Ă la corrosion, raison pour laquelle on l'Ă©vite ; pour 0,77 %C, on a uniquement de la perlite ; entre 0,77 et 2,1 %C, on a une structure biphasĂ©e cĂ©mentite/perlite. La cĂ©mentite est une structure ordonnĂ©e, donc trĂšs dure Ă haute limite Ă©lastique. Par ailleurs, la perlite a de nombreux joints de grain entre les lamelles, ce qui augmente la limite Ă©lastique loi de Hall-Petch. On en dĂ©duit donc que la limite Ă©lastique, et donc la duretĂ©, de l'acier recuit augmente avec la teneur en carbone. Germination des phases de l'acier Ă partir des grains d'austĂ©nite au cours du refroidissement ; acier hypo- et hypereutectoĂŻde Ă haute tempĂ©rature, au dessus du solvus A3, on a une phase unique, l'austĂ©nite. Les diffĂ©rentes phases Ă©voquĂ©es ci-dessus se forment au cours du refroidissement. La germination des phases se fait sur les dĂ©fauts points triples et joints de grain de l'austĂ©nite. On voit donc que la taille des grains de l'austĂ©nite joue un rĂŽle important sur la structure finale de l'acier. Si l'acier passe un long sĂ©jour » dans la zone d'austĂ©nite, les grains d'austĂ©nite croĂźssent. Si cela est suivi d'un refroidissement rapide, la ferrite proeutectoĂŻde croĂźt selon des direction particuliĂšres du cristal de fer Îł, ce qui donne la forme d'aiguilles de la structure de WidmanstĂ€tten. Pour un acier hypoeutectoĂŻde, on passe dâabord par une zone α + Îł entre les tempĂ©ratures A3 et A1, on a donc dâabord formation de ferrite dite proeutectoĂŻde » qui se forme avant l'eutectoĂŻde qui prend la place des joints de grain ». Puis, la perlite se forme Ă la tempĂ©rature A1. On se retrouve frĂ©quemment avec des grains de perlite entourĂ©s de ferrite. Pour un acier hypereutectoĂŻde, on passe dâabord par une zone cĂ©mentite + Îł entre les tempĂ©ratures Acm et A1, on a donc dâabord formation de cĂ©mentite proeutectoĂŻde qui prend la place des joints de grain ». Puis, la perlite se forme Ă la tempĂ©rature A1. Traitements thermiques[modifier modifier le wikicode] Trempe[modifier modifier le wikicode] Trempe d'un acier Ă 0,45 % de carbone diagramme binaire fer-carbone mettant en Ă©vidence les tempĂ©ratures critiques A1 et A3, figure de gauche, courbe de chauffage rouge et diagrammes permettant de voir l'avancĂ©e des transformations diagramme TTT au chauffage, et TRCS Ă la trempe, figure de droite Le principal traitement thermique de l'acier est la trempe. Contrairement Ă d'autres mĂ©taux, le but nâest pas ici de figer la structure Ă haute tempĂ©rature, mais de crĂ©er une phase mĂ©tastable, c'est-Ă -dire instable, mais dont la transformation est trop lente Ă basse tempĂ©rature pour avoir lieu Ă l'Ă©chelle humaine la martensite ou la bainite. Cette phase mĂ©tastable entraĂźne un durcissement trĂšs important, elle augmente la limite Ă©lastique. On chauffe au dessus de la tempĂ©rature A3, pendant suffisamment longtemps pour que les carbures cĂ©mentite et lames de la perlite se dissolvent, mais pas trop longtemps pour que les grains d'austĂ©nite ne grossissent pas trop. C'est la phase d'austĂ©nitisation. Structure cristalline de la martensite ; seul 1/40 des sites de carbone est occupĂ© Micrographie optique d'un acier martensitique Puis, on trempe l'acier. Ă l'origine, cela se faisait en trempant la piĂšce dans de l'eau. On peut utiliser plusieurs mĂ©thodes selon la vitesse de refroidissement que lâon veut atteindre ; voici quelques exemples de chaleur absorbĂ©e par seconde de traitement trempe Ă lâair refroidissement Ă l'air libre 4â 104 W/m2 ; trempe Ă lâhuile Ă 150 °C 33â 104 W/m2 ; trempe Ă lâeau Ă 20 °C 500â 104 W/m2. Lors de la trempe, l'eau peut se vaporiser au contact du mĂ©tal et former une couche de vapeur qui ralentit le refroidissement calĂ©faction. Si le refroidissement est suffisamment rapide, les transformations displacives ont le temps de se produire, mais pas les transformations diffusives les atomes de fer se rĂ©organisent selon la structure ferritique cubique centrĂ©e, mais le carbone n'a pas le temps de diffuser pour former la cĂ©mentite. On a donc une structure sursaturĂ©e en carbone, qui se dĂ©forme et devient quadratique la martensite. Cette martensite prend la forme d'aiguilles. La formation de martensite commence en dessous d'une tempĂ©rature appelĂ©e Ms martensite start et se termine Ă une autre appelĂ©e Mf martensite finish. Formule d' Andrew Ms°C = 539 - 423C - - - Mf°C = 2Ms - 650 Formation de la bainite Ă partir de l'austĂ©nite bainite supĂ©rieure gauche ou infĂ©rieure droite Si la trempe est plus lente, ou bien si on l'arrĂȘte Ă une tempĂ©rature intermĂ©diaire trempe Ă©tagĂ©e, on peut former de la bainite il se forme des lamelles de ferrite ferrite aciculaire, et de la cĂ©mentite vient se former soit entre ces lamelles, on parle de bainite supĂ©rieure, ou bien Ă l'intĂ©rieur des aiguilles, bainite infĂ©rieure. La bainite est un peu moins dure que la martensite, mais plus ductile ; la bainite infĂ©rieure a une meilleure rĂ©silience. Dans le cas de la martensite comme de la bainite, il s'agit d'un durcissement structural les carbures sont trĂšs durs, et la forme d'aiguille implique un grand nombre de joints de grain Loi de Hall-Petch. Gradient de tempĂ©rature lors d'une trempe Lors de la trempe, la chaleur fuit par la surface de la piĂšce. L'extĂ©rieur se refroidit donc plus vite que le cĆur. Si la piĂšce est massive, on peut donc n'avoir qu'une trempe superficielle seule la couche extĂ©rieure se refroidit suffisamment vite pour prendre la trempe, la cĆur de la piĂšce reste classique » ferrite + cĂ©mentite. Essai Jominy ; les empreintes sphĂ©riques sur le mĂ©plat droite symbolisent les essais Rockwell Pour tester ceci, on pratique l'essai Jominy on prĂ©lĂšve une Ă©prouvette cylindrique que lâon chauffe austĂ©nitisation ; on projette de l'eau sur une des extrĂ©mitĂ©s de l'Ă©prouvette, on a donc une vitesse de refroidissement plus rapide de ce cĂŽtĂ©-lĂ que de l'autre ; on fait un mĂ©plat sur le cylindre et on y effectue des mesures de duretĂ© Rockwell en fonction de la distance Ă l'extrĂ©mitĂ© trempĂ©e, ce qui permet d'estimer l'Ă©paisseur prenant la trempe. Pour faciliter la trempe, c'est-Ă -dire avoir une transformation martensitique ou bainitique avec une vitesse de refroidissement plus lente, ou bien avoir une trempe Ă cĆur avec des piĂšces massives, il faut utiliser un acier avec de faibles teneurs en impuretĂ©s ; avoir suffisamment de carbone, Ă©lĂ©ment essentiel de la martensite ; ajouter des Ă©lĂ©ments permettant dâĂ©viter la formation de ferrite et de cĂ©mentite des Ă©lĂ©ments gammagĂšnes comme le nickel et le manganĂšse, qui retardent la transformation austĂ©nite â ferrite/cĂ©mentite c'est-Ă -dire abaisse la tempĂ©rature de transformation, la baisse de tempĂ©rature rĂ©duisant la mobilitĂ© du carbone, des Ă©lĂ©ments qui forment des carbures et donc retiennent » le carbone, l'empĂȘchent de former de la cĂ©mentite, comme le chrome, des Ă©lĂ©ments qui retardent la formation de la perlite, comme le molybdĂšne. Le refroidissement rapide provoque une contraction rapide du mĂ©tal, et par ailleurs, la formation de la martensite provoque une dilatation de lâordre de 4 % passage d'une structure CFC Ă une structure quasiment CC. Cela provoque des contraintes internes. Hypertrempe[modifier modifier le wikicode] L'hypertrempe est un refroidissement rapide ne permettant pas la formation de martensite. On obtient ainsi un acier austĂ©nitique austĂ©nite mĂ©tastable, avec une limite Ă©lastique assez basse de lâordre de 200 MPa donc trĂšs ductile et facilement formable, mais assez difficilement usinable et avec une tenue mĂ©canique mĂ©diocre nĂ©cessitant des piĂšces massives. C'est le cas de nombreux aciers inoxydables. Tout traitement thermique subsĂ©quent, en particulier soudure, peut altĂ©rer cet Ă©tat. Revenu[modifier modifier le wikicode] Le revenu est un chauffage qui suit la trempe et qui sert Ă l'adoucir ». En effet, si la trempe augmente la limite Ă©lastique Re, elle diminue Ă©galement la ductilitĂ© A% et la rĂ©silience Kc. L'acier rĂ©siste donc moins bien Ă la propagation des fissures, il est plus fragile. Le revenu permet de redonner un peu de ductilitĂ©, mais diminue la limite Ă©lastique. Le chauffage s'effectue en dessous de la limite de formation de l'austĂ©nite A1, en gĂ©nĂ©ral vers 600 °C. Le but est permettre au carbone de diffuser et donc de transformer une certaine proportion de martensite en ferrite α et cĂ©mentite ; de transformer l'austĂ©nite rĂ©siduelle en bainite, voire parfois en martensite lors du refroidissement. On maintient la tempĂ©rature pendant un certain temps » â palier â puis on effectue un refroidissement lent jusqu'Ă la tempĂ©rature ambiante. Le revenu peut aussi ĂȘtre utilisĂ© pour faire prĂ©cipiter une phase durcissante aux joints de grain, des carbures d'Ă©lĂ©ments d'alliage Mo, W, Ti, Nb ces Ă©lĂ©ments ont Ă©tĂ© piĂ©gĂ©s dans la matrice de fer au cours de la trempe ou de l'hypertrempe, et le revenu leur permet de diffuser. On peut ainsi obtenir un durcissement structural ; le traitement est dit de vieillissement » ageing, l'acier est dit maraging martensite ageing. Par contre, le revenu peut aussi provoquer une migration d'impuretĂ©s vers les joints de grain ce qui cause une fragilitĂ©, dite fragilisation au revenu ». Un ajout de molybdĂšne peut Ă©viter ce problĂšme. Recuit[modifier modifier le wikicode] TempĂ©rature de traitement thermique des aciers en fonction de la teneur en carbone recuit de recristallisation ; recuit de dĂ©tensionnement ; tempĂ©rature de trempe ; recuit complet ; recuit d'homogĂ©nisation. Le recuit est un cycle chauffage-maintien en tempĂ©rature-refroidissement lent, effectuĂ© avec une tempĂ©rature de palier. Contrairement au revenu, il nâest pas utilisĂ© aprĂšs une trempe. On ajuste la tempĂ©rature et la durĂ©e selon l'effet voulu. Si lâon chauffe au dessus de A3 pour un hypoeutectoĂŻde, au dessus de Acm pour un hypereutectoĂŻde, on transforme l'acier totalement en austĂ©nite. Cela permet la diffusion des Ă©lĂ©ments de maniĂšre homogĂšne, et lâon reforme totalement la structure stable ferrite+perlite ou perlite+cĂ©mentite lors du refroidissement lent. Il peut survenir un problĂšme de grossissement des grains d'austĂ©nite, ce qui donne un acier avec une limite Ă©lastique basse ou une structure fragile WidmanstĂ€tten. On parle de recuit de normalisation, lorsque lâon veut livrer un matĂ©riau dans un Ă©tat standard appelĂ© N » ; le but essentiel est dâavoir une limite Ă©lastique relativement basse, qui facilite la mise en forme pliage, cintrage, estampage et l'enlĂšvement de matiĂšre usinage ; recuit d'homogĂ©nĂ©isation on cherche Ă Ă©liminer la sĂ©grĂ©gation qui se produit lors de la solidification ; recuit de rĂ©gĂ©nĂ©ration on reste peu longtemps dans la zone austĂ©nitique, les grains d'austĂ©nite sont donc fin, on obtient donc une structure fine Ă haute limite Ă©lastique loi de Hall-Petch. Le recuit de normalisation est quasiment systĂ©matique sur les piĂšces en acier moulĂ©, afin d'Ă©liminer la ferrite aciculaire structure de WidmanstĂ€tten qui a pu se former lors de la solidification. Si lâon chauffe en dessous de la zone austĂ©nitique en dessous de A1, on n'a pas de transformation austĂ©nitique. L'Ă©lĂ©vation de tempĂ©rature augmente la mobilitĂ© des atomes et permet de diminuer les dislocations et donc de relaxer l'Ă©nergie Ă©lastique stockĂ©e pendant la dĂ©formation en augmentant la tempĂ©rature, on augmente aussi la diffusion et donc les dislocations vont disparaĂźtre. On fait un adoucissement du mĂ©tal ; ce phĂ©nomĂšne porte le nom de restauration. Ă©ventuellement de former de nouveaux cristaux pour Ă©liminer la texture anisotrope rĂ©sultant de la mise en forme Ă©crouissage, on parle de recuit de recristallisation les atomes de fer modifient leur position et se rĂ©organisent selon un rĂ©seau ayant les mĂȘmes propriĂ©tĂ©s mais ayant une orientation diffĂ©rente, on a donc un acier isotrope. ĂlĂ©ments d'alliage et impuretĂ©s[modifier modifier le wikicode] Les aciers contiennent d'autres Ă©lĂ©ments que le fer et le carbone. Lorsquâil s'agit d'Ă©lĂ©ments rĂ©siduels non voulus mais provenant du procĂ©dĂ© de fabrication par exemple contenus dans le minerai ou les objets de recyclage, on parle d'impuretĂ©s. Lorsquâil s'agit d'Ă©lĂ©ments ajoutĂ©s volontairement pour donner des propriĂ©tĂ©s particuliĂšres Ă l'acier, on parle d'Ă©lĂ©ments d'alliage. ImpuretĂ©s[modifier modifier le wikicode] Les trois impuretĂ©s les plus nĂ©fastes sont l'hydrogĂšne H il peut provenir des rĂ©actions avec l'eau ou bien d'un soudage ; le soufre S ; le phosphore P. Ces trois Ă©lĂ©ments provoquent une fragilisation. Une des prĂ©occupation principale de la mĂ©tallurgie est d'Ă©liminer ces Ă©lĂ©ments utilisation de laitier riche en carbure de calcium ou en chaux pour piĂ©ger le soufre, bullage d'oxygĂšne pour oxyder des Ă©lĂ©ments et les piĂ©ger dans du laitier C, Mn, Si, P, dĂ©gazage sous vide pour Ă©liminer entre autres l'hydrogĂšne. Notons que le soufre peut ĂȘtre utilisĂ© comme Ă©lĂ©ment d'alliage pour amĂ©liorer l'usinabilitĂ©. ĂlĂ©ments d'alliage[modifier modifier le wikicode] Certains Ă©lĂ©ments d'alliage peuvent avoir plusieurs effets. Carbone[modifier modifier le wikicode] PrĂ©cipitation les Ă©lĂ©ments inclus dans le prĂ©cipitĂ© ne sont plus disponibles pour l'acier Le carbone est un Ă©lĂ©ment particulier. NĂ©cessaire en raison du procĂ©dĂ© d'Ă©laboration, sa teneur conditionne de nombreuses propriĂ©tĂ©s de l'acier en changeant la structure stable ferrite, cĂ©mentite, perlite ; en permettant la formation de martensite ; en formant des prĂ©cipitĂ©s avec les autres Ă©lĂ©ments d'alliage carbures. Pour un usage mĂ©canique, plus on a de carbone, plus l'acier est dur hors trempe et facilement trempable ; le carbone provoque donc un durcissement. Cependant, en formant des carbures aux joints de grain avec les autres Ă©lĂ©ments, il provoque une fragilisation ; par ailleurs, il pompe » les Ă©lĂ©ments d'alliage qui ne peuvent alors plus jouer leur rĂŽle. La formation de carbures peut survenir lors de traitements thermique, lorsque lâon chauffe l'acier soudure, recuit, revenu. ĂlĂ©ments alpha- et gammagĂšnes[modifier modifier le wikicode] Diagramme de Schaeffler ; A = austĂ©nite, F = ferrite, M = martensite, les lignes de pourcentage indiquent la proportion de ferrite dans l'austĂ©nite ĂlĂ©ments alphagĂšnes Les Ă©lĂ©ments alphagĂšnes stabilisent la ferrite α aux dĂ©pens de l'austĂ©nite Îł. L'Ă©lĂ©ment alphagĂšne principal est le chrome Cr Ă hautes teneurs > 8 %m. Les autres Ă©lĂ©ments alphagĂšnes sont le molybdĂšne Mo, le silicium Si, le titane Ti, le niobium Nb, le vanadium Va, le tungstĂšne W, l'aluminium Al et le tantale Ta. ĂlĂ©ments gammagĂšnes Les Ă©lĂ©ments gammagĂšnes stabilisent l'austĂ©nite Îł aux dĂ©pens de la ferrite α. Les Ă©lĂ©ments gammagĂšne principaux sont le carbone C et le nickel Ni. Les autres Ă©lĂ©ments gammagĂšnes sont l'azote N, le cobalt Co et le manganĂšse Mn, ainsi que le chrome Cr Ă faibles teneurs < 8 %m. les Ă©lĂ©ments gammagĂšne amĂ©liorent la trempabilitĂ© en retardant la transformation α â Îł, ils permettent de garder le carbone en solution solide Ă plus basse tempĂ©rature. Lorsque survient alors la transformation displacive α â Îł, la mobilitĂ© du carbone, qui est thermiquement activĂ©e, est plus faible, ce qui permet de le garder captif. Chrome et nickel Ă©quivalents Les aciers ont parfois de nombreux Ă©lĂ©ments d'alliage. Pour dĂ©terminer les phases que lâon obtient Ă tempĂ©rature ambiante, on dĂ©termine l'influence des Ă©lĂ©ments alphagĂšnes en calculant la teneur en chrome Ă©quivalent », on dĂ©termine l'influence des Ă©lĂ©ments gammagĂšnes en caculant la teneur en nickel Ă©quivalent » alphagĂšnes Creq = %Cr + 1,5Si% + %Mo + 0,5%Nb gammagĂšnes Nieq = %Ni + 0,5%Mn + 30%C et lâon reporte le point sur un diagramme, le plus couramment utilisĂ© dans le cadre de la soudure Ă©tant le diagramme de Schaeffler. La zone dans laquelle se trouve le point indique les phases en prĂ©sence. Dans la zone biphasĂ©e austĂ©nite + ferrite Îł + α, on trace des droites indiquant la proportion des phases ; ces droites sont appelĂ©es droites de conjugaison, ou conodes. Le diagramme de Schaeffler est pertinent pour les piĂšces brutes de solidification ; pour les piĂšces laminĂ©es, on utilise un diagramme lĂ©gĂšrement diffĂ©rent, le diagramme de Pryce et Andrews. Exemple Un acier inoxydable typique utilisable en milieu marin, un 18-10 D », a environ 0,05 % en masse de carbone, 18 % de chrome, 10 % de nickel et 2 % de molybdĂšne. On a donc alphagĂšnes Creq = 18 + 1,5 Ă 0 + 2 + 0,5 Ă 0 = 20 % ; gammagĂšnes Nieq = 10 + 0,5 Ă 0 + 30 Ă 0,05 = 11,5 %. Sur le diagramme de Schaeffler, on voit que dans les conditions de trempe d'une soudure, il s'agit d'un acier austĂ©no-ferritique avec environ 7 % de ferrite. ĂlĂ©ments carburigĂšnes[modifier modifier le wikicode] Les Ă©lĂ©ments carburigĂšnes forment des carbures. Le principal Ă©lĂ©ment est le molybdĂšne Mo. On utilise aussi le titane Ti, le niobium Nb et le tungstĂšne W. Les Ă©lĂ©ments carburigĂšnes permettent de capturer » le carbone et empĂȘcher la formation de carbures avec d'autres Ă©lĂ©ments, en particulier avec le chrome. En effet, certains carbures, en particulier les M23C6 M dĂ©signant un atome mĂ©tallique, comme le Cr23C6, prĂ©cipitent aux joints de grain. Cela fragilise l'acier, et le rend plus sensible Ă la corrosion par appauvrissement en chrome. Par ailleurs, en freinant le carbone, ils ralentissent la formation de carbure de fer cĂ©mentite et perlite, et donc amĂ©liore la trempabilitĂ©. Enfin, les carbures formĂ©s TiC, NbC, WC peuvent former une fine prĂ©cipitation aux joints de grain qui peut augmenter la limite Ă©lastique durcissement structural. ĂlĂ©ments nitrurigĂšnes[modifier modifier le wikicode] Le titane et le niobium forment par ailleurs facilement des nitrures. Cela permet de piĂ©ger l'azote N et donc de diminuer sa teneur dans la matrice. Par ailleurs, les prĂ©cipitĂ©s de nitrures aux joints de grain peuvent limiter le grossissement des grains lors d'un traitement thermique, grossissement de grain qui diminue la limite Ă©lastique loi de Hall-Petch ; on parle d'acier stabilisĂ© ». Ces nitrures peuvent aussi augmenter la limite Ă©lastique durcissement structural. ĂlĂ©ments passivants[modifier modifier le wikicode] Les Ă©lĂ©ments passivants sont des Ă©lĂ©ments qui s'oxydent et forment une couche d'oxyde protectrice, contrairement Ă l'oxyde de fer qui est poreux et friable rouille. L'Ă©lĂ©ment passivant principal est le chrome, qui forme de la chromine Cr2O3, mais son effet se manifeste lorsquâil est prĂ©sent Ă plus de 10 % en masse. ĂlĂ©ments facilitant l'usinabilitĂ©[modifier modifier le wikicode] L'Ă©lĂ©ment principal facilitant l'usinage est le soufre. Il est utilisĂ© en particulier pour les aciers de dĂ©colletage, le dĂ©colletage Ă©tant un usinage en grande sĂ©rie et Ă grande vitesse. On a aussi utilisĂ© le plomb. Pour les aciers inoxydables, on utilise une injection de fil fourrĂ© au SiCa le souffre ne pouvant pas ĂȘtre utilisĂ©. PropriĂ©tĂ©s mĂ©caniques[modifier modifier le wikicode] Les aciers ont quasiment tous le mĂȘme module de Young E â 200 GPa. L'austĂ©nite a un module de Young plus faible que la ferrite Eferrite = 207 GPa ; EaustĂ©nite = 193 GPa. La ferrite a une masse volumique Ï de 7 874 kg/m3, celle de l'austĂ©nite vaut 8 679 kg/m3. On utilise en gĂ©nĂ©ral des acier hypoeutectoĂŻdes moins de 0,77 % de carbone. De maniĂšre globale les aciers austĂ©nitiques sont trĂšs ductiles mais ont une limite Ă©lastique trĂšs basse, en effet, leur structure cubique Ă face centrĂ©e permet de nombreux glissements faciles entre les plans cristallins ; ils sont facilement formables Ă tempĂ©rature ambiante ; les aciers martensitiques ou bainitiques aciers trempĂ©s ont une haute limite Ă©lastique mais une faible ductilitĂ© voir ci-dessus ; les aciers ferritiques sont entre les deux. Voici Ă titre indicatif des valeurs typiques. PropriĂ©tĂ©s mĂ©caniques typiques d'aciers hypoeutectoĂŻdes Acier Limite Ă©lastiqueRe MPa Allongement Ă la ruptureA% acier extra-douxferritique trĂšs bas carbone 150 35 acier austĂ©nitiquehypertrempe 200 25-50 acier ferritique 200-400 20-25 acier martensitiquetrempe 400-1 000 10-20 PropriĂ©tĂ©s magnĂ©tiques[modifier modifier le wikicode] La ferrite et la martensite sont ferromagnĂ©tiques ; l'austĂ©nite est paramagnĂ©tique. Un aimant adhĂšre donc moins bien Ă l'austĂ©nite quâĂ la ferrite ou Ă la martensite ; on utilise souvent le test de l'aimant » pour reconnaĂźtre un acier austĂ©nitique. L'austĂ©nite est souvent qualifiĂ©e Ă tort d'amagnĂ©tique » ce terme n'a pas de sens physique. Au delĂ de 770 °C point de Curie, la ferrite devient paramagnĂ©tique, elle perd son aimantation On augmente les propriĂ©tĂ©s magnĂ©tiques permĂ©abilitĂ© magnĂ©tique des aciers ferritiques par addition de silicium Ă moins de 4 % de trop fortes teneurs fragilisent l'acier. On utilise naturellement des aciers bas carbone < 0,01 %, celui-ci Ă©tant gammagĂšne. Ce quâil faut retenir[modifier modifier le wikicode] La structure de l'acier conditionne ses propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques et physiques en gĂ©nĂ©ral. Elle dĂ©pend de la teneur en carbone, la structure Ă l'Ă©quilibre est donnĂ©e par le diagramme fer-carbone ; de la vitesse de refroidissement et des traitements thermomĂ©caniques recuit permet de maĂźtriser la structure de l'acier taille des grains, isotropie, annulation de l'Ă©crouissage, prĂ©sence d'Ă©lĂ©ments gammagĂšne et hypertrempe â acier austĂ©nitique, teneur suffisante en carbone, Ă©ventuels ajouts d'Ă©lĂ©ments gammagĂšnes en particulier le nickel et carburigĂšnes en particulier le molybdĂšne, et trempe â acier martensitique ; le revenu permet d'adoucir la trempe et de rendre l'acier moins fragile. Le chrome Ă haute teneur supĂ©rieure Ă 10 %m confĂšre une rĂ©sistance Ă la corrosion en formant une couche protectrice d'oxyde, dite couche passive, ce qui permet de faire des aciers dits inoxydables ». Le carbone peut former des carbures qui prĂ©cipitent aux joints de grain avec divers Ă©lĂ©ments d'alliage et ainsi fragiliser l'acier ou bien rĂ©duire sa rĂ©sistance Ă la corrosion piĂ©geage du chrome. Les aciers fortement alliĂ©s sont pour cela en gĂ©nĂ©ral Ă basse teneur en carbone. Voir aussi[modifier modifier le wikicode] Fanchon 2008 p. 153-160 Notes[modifier modifier le wikicode]