PlustĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin dâaide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ pour vous fournir des CodyCross Au tribunal, il est gĂ©nĂ©ral ou de la RĂ©publique rĂ©ponses et dâautres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces.âLe Parquet requiert 5 ans de prisonâ. Peut-ĂȘtre avez vous dĂ©jĂ entendu cette phrase, mais savez vous Ă quoi correspond le parquet ? Et le siĂšge ? Parquet, siĂšge, rien Ă voir avec de lâameublement. Les magistrats du siĂšge et du parquet ont des rĂŽles bien dĂ©finis. On parle Ă©galement, pour les magistrats du siĂšge de magistrature assise, et pour les magistrats du parquet, de magistrature debout. Trouvez un avocat en France et prĂ©parez votre dossier par tĂ©lĂ©phone, en visio ou en cabinet. Les magistrats du siĂšge Ce sont des juges classiques, qui prononcent des jugements et font appliquer la loi. Ils sont assis dans les tribunaux dâoĂč le nom de magistrat du siĂšge. Les magistrats du siĂšge sont inamovibles et doivent remplir leurs fonctions en toute indĂ©pendance. Ainsi, ils ne peuvent pas recevoir une nouvelle affectation sans avoir donnĂ© leur consentement. Leur indĂ©pendance est garantie par le fait que le gouvernement ne peut pas suspendre, dĂ©placer ou destituer un magistrat. Les magistrats doivent faire preuve dâimpartialitĂ© et ne peuvent faire lâobjet dâaucunes pressions. Besoin d'un avocat ? Nous vous mettons en relation avec lâavocat quâil vous faut, prĂšs de chez vous Trouver mon Avocat Qui sont les magistrats du siĂšge ? Il y a les juges gĂ©nĂ©ralistes, qui siĂšgent âau civilâ ou âau pĂ©nalâ. Il y a Ă©galement des magistrats qui sont plus spĂ©cialisĂ©s. Par exemple Juge aux affaires familiales JAF. Comme son nom lâindique, il sâoccupe de tout ce qui a trait aux affaires familiales. Ainsi, il est compĂ©tent pour sâoccuper des mariages, divorces et pacs. Il sâoccupe des procĂ©dures de changement de nom, dâautoritĂ© parentale, des demandes de protection Ă lâĂ©gard du conjoint, et de fixer ou rĂ©viser les pensions alimentaires⊠Juge de lâapplication des peines JAP. Ce juge suit les condamnĂ©s Ă lâintĂ©rieur ou Ă lâextĂ©rieur des prisons. Son rĂŽle est dâintervenir aprĂšs une condamnation Ă une peine restrictive ou privative de libertĂ©. Juge des enfants. Ce magistrat sâoccupe des mineurs en dangers mais aussi des mineurs auteurs dâune infraction. Juge dâinstruction. Lorsque lâenquĂȘte nâa pas permis de rĂ©unir suffisamment de preuves contre le prĂ©venu, ou bien lorsque lâinfraction en cause est un crime, il sera saisi par le procureur. Il rassemble et examine les preuves de lâinfraction et prend toutes les mesures utiles Ă la manifestation de la vĂ©ritĂ©. De façon gĂ©nĂ©rale câest lui qui dirige lâinstruction. Il peut dĂ©livrer des mandats de recherche, de comparution, dâamener et dâarrĂȘt. Juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention JLD. Il peut entre autre ordonner ou prolonger une dĂ©tention provisoire. Il est compĂ©tent en cas de violation des obligations du contrĂŽle judiciaire mais aussi pour des demandes de mise en libertĂ©. En outre, il peut autoriser certaines perquisitions ou certaines prolongations exceptionnelles de garde Ă vue⊠Les magistrats du parquet Les magistrats du parquet ne sont pas des juges. Le parquet, aussi appelĂ© le ministĂšre public, ne prononce pas de jugement mais reprĂ©sente la sociĂ©tĂ© et dĂ©fend ses intĂ©rĂȘts. On lâappelle la magistrature debout car en audience, le parquet se lĂšve pour Ă©mettre ses rĂ©quisitions au pĂ©nal ou dĂ©poser des mĂ©moires au civil, câest-Ă -dire quâil demande une peine aux magistrats du siĂšge. Parmi les magistrats du parquet, on trouve les procureurs de la RĂ©publique et leurs substituts, les procureurs gĂ©nĂ©raux et les avocats gĂ©nĂ©raux. Les avocats gĂ©nĂ©raux ne sont pas comme les avocats classiques puisquâils reprĂ©sentent le ministĂšre public, la sociĂ©tĂ©. Les avocats classiques eux reprĂ©sentent les justiciables. Le procureur de la RĂ©publique dirige le parquet du tribunal de grande instance, assistĂ© de substituts. Le chef du parquet en Cour dâappel est le procureur gĂ©nĂ©ral. Le procureur gĂ©nĂ©ral et les avocats gĂ©nĂ©raux sâexpriment en Cour dâappel mais aussi en Cour dâassises et en Cour de cassation. Selon le principe dâindivisibilitĂ© du parquet, il est possible pour tous les magistrats du parquet de se remplacer et/ou se succĂ©der durant une procĂ©dure ce qui nâest pas possible pour les magistrats du siĂšge. Ils peuvent se remplacer car ils ont les mĂȘmes pouvoirs. Les magistrats du parquet, au civil, ont des attributions en matiĂšre de nationalitĂ©, nullitĂ© dâun mariage, changement de nom, filiation, tutelle⊠En matiĂšre pĂ©nale, le magistrat du parquet reçoit des plaintes, dirige les activitĂ©s de police judiciaire ou de gendarmerie, dĂ©cide dâĂ©ventuelles poursuites et, pendant le procĂšs, demande au juge dâappliquer la loi.
FabriceTremel sera le prochain procureur des ressorts de Saint-Malo Dinan (Ille-et-Vilaine).Il prendra ses fonctions le 1 er septembre 2022 en lieu et place de Christine Le Crom qui a Ă©tĂ© nommĂ©e avocate gĂ©nĂ©rale prĂšs la cour dâappel de Rennes.. Le futur chef du parquet de Saint-Malo a occupĂ© le poste de vice-procureur au tribunal de grande instance de Lyon, puis
Le 28 septembre 1958, les Français votent par rĂ©fĂ©rendum pour une nouvelle Constitution. Par leur vote, ils entĂ©rinent le retour du gĂ©nĂ©ral Charles de Gaulle au pouvoir, avec l'espoir d'en finir avec l'instabilitĂ© ministĂ©rielle caractĂ©ristique de la IVe RĂ©publique et surtout la guerre d'AlgĂ©rie... Celle-ci allait pourtant durer quatre longues annĂ©es supplĂ©mentaires avant de se terminer sur une rupture douloureuse.  ConfĂ©rence de presse du GĂ©nĂ©ral De Gaulle Ă Matignon, source INA Une Constitution sur mesure Fortement inspirĂ© par le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, le projet de Constitution est rĂ©digĂ© en deux mois par un ComitĂ© consultatif constitutionnel de 39 membres, sous l'autoritĂ© de Michel DebrĂ©, garde des sceaux. Il est approuvĂ© par prĂšs de 80% des votants mĂ©tropolitains avec 15% d'abstentions. Le mĂȘme jour, les possessions françaises d'outre-mer les colonies approuvent Ă©galement par rĂ©fĂ©rendum leur intĂ©gration dans une CommunautĂ© française, prĂ©alable Ă leur indĂ©pendance. Seule, la GuinĂ©e rejette la CommunautĂ©. Elle devient ipso facto indĂ©pendante abandonnĂ©e du jour au lendemain par les administrateurs français, l'ancienne colonie va sombrer dans l'anarchie et l'horreur sous la fĂ©rule de SĂ©kou TourĂ©. ConformĂ©ment Ă la nouvelle Constitution, un collĂšge Ă©lectoral composĂ© des parlementaires et d'autres Ă©lus se rĂ©unit le 21 dĂ©cembre et, sans surprise, Ă©lit Charles de Gaulle Ă la prĂ©sidence de la RĂ©publique. Le nouveau prĂ©sident est investi officiellement dans ses fonctions par son prĂ©dĂ©cesseur, RenĂ© Coty, le 8 janvier de l'annĂ©e suivante. Il nomme aussitĂŽt le fidĂšle Michel DebrĂ© au poste de Premier ministre. De ce jour date la naissance de la Ve RĂ©publique. EntĂȘtement gaullien La nouvelle Constitution met fin Ă l'instabilitĂ© gouvernementale qui caractĂ©risait le rĂ©gime de la IVe RĂ©publique, issu de la LibĂ©ration. Au moins en apparence, elle fait de la Ve RĂ©publique naissante un rĂ©gime semi-prĂ©sidentiel. La nouvelle Constitution confie le pouvoir lĂ©gislatif Ă deux chambres, l'AssemblĂ©e nationale et le SĂ©nat qui, ensemble, composent le Parlement. Le prĂ©sident nomme le Premier ministre et, sur proposition de celui-ci, les autres membres du gouvernement. Le Premier ministre doit engager sa responsabilitĂ© devant l'AssemblĂ©e nationale. Lorsque celle-ci la lui refuse par une motion de censure ou en d'autres circonstances qui le justifient, le prĂ©sident est en droit de dissoudre l'AssemblĂ©e nationale il ne peut renouveler la dissolution dans l'annĂ©e qui suit. âą Le prĂ©sident peut prendre l'initiative d'un rĂ©fĂ©rendum concernant l'organisation des pouvoirs publics. âą En vertu de l'article 16, il peut mĂȘme exercer tous les pouvoirs lorsque les institutions de la RĂ©publique, l'indĂ©pendance de la nation, l'intĂ©gritĂ© du territoire » sont menacĂ©s. Un Conseil constitutionnel de 9 membres, sorte de Cour suprĂȘme Ă l'amĂ©ricaine, est garant de la constitutionnalitĂ© des lois. Notons que la Constitution ne dit rien du mode d'Ă©lection des dĂ©putĂ©s. Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle avait ouvertement rejetĂ© la proposition de Michel DebrĂ© de graver dans le texte le principe de l'Ă©lection au suffrage uninominal majoritaire Ă deux tours. Il avait considĂ©rĂ© que le mode d'Ă©lection scrutin majoritaire uninominal ou scrutin de liste Ă la proportionnelle devait pouvoir ĂȘtre adaptĂ© aux circonstances. PubliĂ© ou mis Ă jour le 2018-11-27 095014PubliĂ© le 07/10/2014 Ă 1843 Le dĂ©putĂ© UMP Julien Aubert, le 9 juillet Ă l'AssemblĂ©e. JACQUES DEMARTHON/AFP Le dĂ©bat sur la fĂ©minisation des fonctions politiques a rebondi lundi aprĂšs la sanction d'un dĂ©putĂ© UMP pour avoir appelĂ© la prĂ©sidente de sĂ©ance Madame le prĂ©sident». Quelles sont les rĂšgles en vigueur Ă l'AssemblĂ©e ? Que dit l'AcadĂ©mie française ? Le Figaro fait le point.âą Madame le ou la prĂ©sidente», le ou la dĂ©putĂ©e» que dit le rĂšglement de l'AssemblĂ©e?Le sujet est revenu sur la table lundi soir lorsque le dĂ©putĂ© UMP Julien Aubert a apostrophĂ© la prĂ©sidente de sĂ©ance, Sandrine Mazetier, en dĂ©butant son propos par Madame le prĂ©sident». Trois mots qui ont fait bondir l'intĂ©ressĂ©e. Celle-ci n'a pas tardĂ© Ă rappeler le parlementaire Ă l'ordre pour ne pas avoir fĂ©minisĂ© sa fonction, avec inscription au procĂšs-verbal. RĂ©sultat l'Ă©lu va ĂȘtre privĂ© d'un quart de son indemnitĂ© parlementaire pendant un mois, soit 1378 euros. En prononçant cette sentence, Sandrine Mazetier n'a rien fait d'autre que s'appuyer sur le rĂšglement de l'AssemblĂ©e nationale. Une instruction du bureau du Palais Bourbon, prise en 1998 et rappelĂ©e en 2000, fait obligation de fĂ©miniser les fonctions exercĂ©es par des femmes dans l'AssemblĂ©e. Dans l'enceinte de l'hĂ©micycle, on doit donc dire Madame la dĂ©putĂ©e» ou Madame la prĂ©sidente» de commission, de sĂ©ance, etc. Cette rĂšgle ne s'applique pas en revanche aux fonctions ministĂ©rielles. Julien Aubert a donc pu continuer Ă dire Madame le ministre» Ă propos de SĂ©golĂšne Royal, sans risquer de voir sa sanction doubler.âą Pour sa dĂ©fense, l'Ă©lu UMP s'est rĂ©fugiĂ© derriĂšre l'AcadĂ©mie française. Ă juste titre?L'AcadĂ©mie française est contre la fĂ©minisation des fonctions. Sur son site internet, elle regrette que de plus en plus de noms de mĂ©tiers, fonctions, grades ou encore titres aient Ă©tĂ© fĂ©minisĂ©s au cours des derniĂšres annĂ©es. Car, pour ses membres, le genre masculin a une valeur collective et gĂ©nĂ©rique», qui ne rend pas nĂ©cessaire d'utiliser le genre fĂ©minin dans certains cas. Il est inutile, pour dĂ©signer un groupe de personnes composĂ© d'hommes et de femmes, de rĂ©pĂ©ter le mĂȘme substantif ou le mĂȘme pronom au fĂ©minin puis au masculin», explique notamment l'institution. Qui poursuit Seul le genre masculin, qui est le genre non marquĂ© il a en effet la capacitĂ© de reprĂ©senter les Ă©lĂ©ments relevant de l'un et de l'autre genre, peut traduire la nature indiffĂ©renciĂ©e des titres, grades, dignitĂ©s et fonctions. Les termes chevaliĂšre, officiĂšre de tel ordre, dĂ©putĂ©e, sĂ©natrice, etc., ne doivent pas ĂȘtre employĂ©s». Autrement dit, pour l'AcadĂ©mie française, la fonction, en politique, ne peut ĂȘtre identifiĂ©e Ă la personne qui l' le linguiste Bernard Cerquiglini, recteur de l'Agence universitaire de la francophonie, l'usage de l'AcadĂ©mie revient Ă fĂ©miniser les noms de mĂ©tier, mais Ă garder au masculin les plus prestigieux», comme les nominations en Conseil des ministres. Une norme dĂ©suĂšte» selon lui, mais Ă laquelle s'accroche l'AcadĂ©mie française», contrairement Ă l'AssemblĂ©e nationale qui a optĂ© pour la fĂ©minisation, comme le veut l'usage».âą Une sanction dĂ©mesurĂ©e?Alors que plusieurs voix Ă droite se sont Ă©levĂ©es contre la sanction disproportionnĂ©e» de Julien Aubert, que dit le rĂšglement de l'AssemblĂ©e? Est rappelĂ© Ă l'ordre avec inscription au procĂšs-verbal tout dĂ©putĂ© qui, dans la mĂȘme sĂ©ance, a encouru un premier rappel Ă l'ordre», indique l'article 71, alinĂ©a 4. Ce qui fut le cas de l'Ă©lu du Vaucluse, plusieurs fois prĂ©venu par la prĂ©sidente de sĂ©ance socialiste. Selon l'alinĂ©a 5 du mĂȘme article, est Ă©galement rappelĂ© Ă l'ordre avec inscription au procĂšs-verbal tout dĂ©putĂ© qui se livre Ă une mise en cause personnelle, qui interpelle un autre dĂ©putĂ© ou qui adresse Ă un ou plusieurs de ses collĂšgues des injures, provocations ou menaces». En la matiĂšre, on peut dire que Julien Aubert est un rĂ©cidiviste puisqu'il avait dĂ©jĂ eu maille Ă partir avec Sandrine Mazetier sur ce sujet en janvier 2014. Enfin, l'alinĂ©a 6 indique que le rappel Ă l'ordre avec inscription au procĂšs-verbal comporte de droit la privation, pendant un mois, du quart de l'indemnitĂ© parlementaire allouĂ©e aux dĂ©putĂ©s».Une sanction inĂ©dite, selon Bernard Cerquiglini, qui n'a pas souvenirs de pareils cas dans le passĂ©, mĂȘme si les querelles Ă ce sujet sont monnaie courante Ă l'AssemblĂ©e. Julien Aubert n'a toutefois pas Ă©tĂ© sanctionnĂ© pour avoir oubliĂ© un participe passĂ©, mais plutĂŽt pour une question sociale, souligne le linguiste, qui rappelle qu'il s'adressait notamment Ă SĂ©golĂšne Royal, qui a publiĂ© une circulaire sur la fĂ©minisation des mĂ©tiers lorsqu'elle Ă©tait ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă l'Enseignement scolaire».âą La fĂ©minisation Ă l'Ă©tranger?Dans les pays francophones comme la Belgique, la Suisse et le QuĂ©bec, la fĂ©minisation des mĂ©tiers et des fonctions est largement entrĂ©e dans les mĆurs. Elle a dĂ©marrĂ© au QuĂ©bec. DĂšs le dĂ©but des annĂ©es 90, des femmes se prĂ©sentaient dĂ©jĂ comme des Ă©crivaines'», se rappelle le spĂ©cialiste de la langue française, Bernard Cerquiglini. On n'y rencontre pas du tout les mĂȘme dĂ©bats que chez nous. L'histoire de notre langue est une histoire de querelle». En Belgique, la situation est au contraire pacifiĂ©e depuis plus de dix ans. L'AcadĂ©mie belge a publiĂ© un texte en faveur de la fĂ©minisation Ă la fin des annĂ©es 90.
LeTribunal SuprĂȘme de Justice a annulĂ© la citation demandĂ©e par la procureure gĂ©nĂ©rale Luisa Ortega DĂaz contre lâex-chef de la Garde Nationale Bolivarienne, Antonio Benavides, pour sa soi-disant participation Ă des violations des droits de lâhomme lors des protestations violentes de lâopposition « ainsi que toute action de la procureure gĂ©nĂ©rale de la Jeudi et vendredi, Jean-Luc MĂ©lenchon et cinq de ses proches, dont des Ă©lus LFI, comparaĂźtront pour "actes d'intimidation contre l'autoritĂ© judiciaire, rĂ©bellion et provocation", devant le tribunal correctionnel de MĂ©lenchon, leader de La France Insoumise, doit comparaĂźtre ce jeudi et ce vendredi au tribunal correctionnel de Bobigny, pour les incidents ayant Ă©maillĂ© la perquisition d'octobre 2018 au siĂšge du parti. Lui et les dĂ©putĂ©s Alexis CorbiĂšre et Bastien Lachaud, l'eurodĂ©putĂ© Manuel Bompard, le conseiller d'Ătat Bernard Pignerol et l'attachĂ©e de presse du parti Muriel Rozenfeld sont poursuivis pour "actes d'intimidation contre l'autoritĂ© judiciaire, rĂ©bellion et provocation".Le 16 octobre 2018, ils s'Ă©taient opposĂ©s avec virulence Ă la perquisition menĂ©e au siĂšge de leur parti dans le cadre de deux enquĂȘtes prĂ©liminaires du parquet de Paris sur les comptes de la campagne prĂ©sidentielle de 2017 et sur les conditions d'emploi d'assistants d'eurodĂ©putĂ©s de la France prĂ©venus doivent comparaĂźtre devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Bobigny Ă partir de 09h30. L'audience aura toutefois lieu dans une salle d'assises, plus grande, en raison de l'intĂ©rĂȘt suscitĂ© pour ce procĂšs et l'appel de LFI Ă venir en nombre, a indiquĂ© le parquet de sont-ils accusĂ©s?Lors de la perquisition du 16 octobre, Jean-Luc MĂ©lenchon s'Ă©tait rendu avec des proches au siĂšge du mouvement, oĂč une perquisition avait virĂ© Ă la confrontation. LĂ , devant les camĂ©ras de tĂ©lĂ©vision, il avait alors appelĂ© ses proches Ă "enfoncer la porte" pour entrer dans les locaux oĂč la perquisition Ă©tait en cours, affirmant notamment "La RĂ©publique c'est moi". On le voyait Ă©galement bousculer un reprĂ©sentant du parquet ainsi qu'un policier qui tentait de s' parquet de Paris avait aussitĂŽt ouvert une enquĂȘte et l'affaire avait ensuite Ă©tĂ© dĂ©paysĂ©e au parquet de Bobigny "dans un souci d'impartialitĂ©", selon le parquet gĂ©nĂ©ral de a lancĂ© la procĂ©dure?C'est le parquet de Paris qui avait ouvert l'affaire. Une initiative fortement critiquĂ©e par Jean-Luc MĂ©lenchon, qui caractĂ©rise son procĂšs de "procĂšs politique", car les poursuites seraient selon lui diligentĂ©es directement par le gouvernement. Il pointe du doigt le fait que les magistrats du parquet sont des fonctionnaires, placĂ©s sous l'autoritĂ© du ministre de la Justice, et ne sont donc pas plus des six accusĂ©s, dix-sept personnes se sont constituĂ©es parties civiles dans ce dossier, principalement des policiers et magistrats, prĂ©sents le jour de la perquisition."Dans les parties civiles qui sont contre moi au procĂšs, il y a des policiers qui ont eu 7 jours d'arrĂȘt de travail parce que j'ai parlĂ© un peu fort", a dĂ©clarĂ© vendredi dernier Jean-Luc MĂ©lenchon sur dĂ©fense pour MĂ©lenchon?Lors de sa premiĂšre prise de parole publique Ă son retour d'AmĂ©rique latine, Jean-Luc MĂ©lenchon a Ă©tĂ© jusqu'Ă qualifier les magistrats de "menteurs". "Je n'ai pas confiance dans la justice", a-t-il confiĂ©, avant de lancer "Je n'ai pas peur, ni des campagnes de presse, ni des policiers, ni des magistrats, vous pouvez me mettre en prison, me rendre inĂ©ligible, je n'ai pas peur!".Son avocat Mathieu Davy, compte dĂ©montrer "Ă quel point cette perquisition a Ă©tĂ© un dĂ©sastre judiciaire en terme de dysfonctionnements, d'ordres et de contre-ordres, et en quoi elle a finalement provoquĂ© nos clients Ă agir comme ils ont agi", a-t-il dĂ©clarĂ© sur notre antenne, affirmant que les dĂ©lits dont son client est accusĂ© "ne sont pas constituĂ©s".L'avocat met notamment en exergue le fait que les forces de l'ordre bloquaient l'entrĂ©e du siĂšge de LFI, alors que Jean-Luc MĂ©lenchon et ses proches, "avaient le droit le plus absolu d'ĂȘtre prĂ©sents lors de cette perquisition ... on ne pouvait pas les empĂȘcher d'ĂȘtre prĂ©sent Ă leur propre perquisition".Que risque-t-il?Des annĂ©es de prison, et surtout plusieurs milliers d'euros d'amende. Pour le simple chef "d'actes d'intimidation contre l'autoritĂ© judiciaire", Jean-Luc MĂ©lenchon encourt par exemple trois ans d'emprisonnement et euros d'amende, selon l'article 433-3 du Code PĂ©nal."Ils ont tous un casier vierge" prĂ©cise l'avocat de Jean-Luc MĂ©lenchon, Ă propos des six accusĂ©s, "ils n'ont jamais Ă©tĂ© convoquĂ©s devant la Justice, ils n'ont jamais Ă©tĂ© condamnĂ©s. Ătre renvoyĂ© pour des dĂ©lits oĂč vous risquez thĂ©oriquement dix ans de prison, des peines d'amende, des peines d'inĂ©ligibilitĂ©, oui ça fait un peu peur".Avec la nouvelle loi sur la moralisation de la vie publique, "afin de renforcer lâexigence de probitĂ© des Ă©lus, une peine complĂ©mentaire obligatoire dâinĂ©ligibilitĂ© est créée. Cette peine est prononcĂ©e par le juge pĂ©nal pour 10 ans maximum contre toute personne coupable dâun crime ou de certains dĂ©lits", explique le site Vie l'ambassade de Chine en France remercie Jean-Luc MĂ©lenchon pour son soutien"Je suis frappĂ© par son indiffĂ©rence Ă la souffrance sociale" Pour MĂ©lenchon, Macron est dans "l'agression"La Nupes dĂ©sormais en marche, MĂ©lenchon estime qu'"il en coĂ»tera trĂšs cher de descendre du train" Courd'assises. FondĂ© sur les tĂ©moignages des diffĂ©rents acteurs de la cour dâassises (prĂ©sident, assesseur, avocat gĂ©nĂ©ral, jurĂ©, avocat, journaliste, dessinateur dâaudience), ce module est composĂ© de courtes sĂ©quences vidĂ©o et donne accĂšs de maniĂšre concrĂšte Ă la prĂ©paration dâune session dâassises, au dĂ©roulement dToute demande formulĂ©e par la personne elle-mĂȘme, les membres de sa famille ou un proche, est Ă formuler auprĂšs du tribunal judiciaire ou du tribunal de proximitĂ© gĂ©ographiquement compĂ©tent en rĂ©fĂ©rence au lieu de domiciliation de la personne Ă protĂ©ger ou de son lieu d'hospitalisation. Dans ce cas, comme le prĂ©voit l'article 430 du Code Civil, les personnes autorisĂ©es Ă saisir directement le juge des tutelles sont - la personne elle-mĂȘme - son conjoint, son partenaire de PACS ou son concubin - un parent pĂšre, mĂšre, enfant, frĂšre, sĆur, neveu, niĂšce, cousin, cousine... ou un alliĂ© par exemple, un beau-frĂšre, un gendre... - un proche c'est Ă dire une personne entretenant des liens Ă©troits et stables avec la personne Ă protĂ©ger, voire le tuteur ou le curateur de ce proche Sur la forme, la demande peut ĂȘtre faite sur papier libre, mais des imprimĂ©s de demande de mise sous protection existent auprĂšs des greffes des tribunaux judiciaires ou de proximitĂ©. Un formulaire national est Ă©galement disponible sur Internet formulaire Cerfa n°15891*03 du Ce formulaire concerne Ă la fois les demandes de mise sous tutelle, de mise sous curatelle ou de mise sous sauvegarde de justice et Ă©galement d'habilitation familiale. La demande doit ĂȘtre obligatoirement accompagnĂ©e de l'expertise mĂ©dicale d'un mĂ©decin spĂ©cialiste qui l'adresse sous pli cachetĂ© au destinataire, au titre du secret mĂ©dical, conformĂ©ment Ă l'article 1219 du Code de ProcĂ©dure Civile. Le terme de "mĂ©decin spĂ©cialiste" dĂ©signe un mĂ©decin expert dans la protection des personnes majeures. Ce mĂ©decin doit ĂȘtre agréé par le procureur de la RĂ©publique de chaque tribunal judiciaire. Il est inscrit sur une liste spĂ©cialement tenue et qui est disponible auprĂšs des tribunaux judiciaires et des tribunaux de proximitĂ© source du site du MinistĂšre de la Justice A noter il est prĂ©fĂ©rable dâadresser la demande au tribunal par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. Pour les demandes formulĂ©es par des tiers c'est Ă dire, non-membres de la famille ou non proches de la personne Ă protĂ©ger, la demande doit ĂȘtre adressĂ©e au procureur de la RĂ©publique. Autrement dit, si un tiers professionnel ou non souhaite qu'une mise sous protection soit envisagĂ©e pour un adulte vulnĂ©rable, il ne peut pas le faire directement auprĂšs du juge des tutelles - un tiers professionnel peut ĂȘtre, par exemple, un mĂ©decin, un travailleur social, un directeur d'Ă©tablissement de santĂ©, un organisme bancaire qui constate des mouvements suspects sur les comptes d'une de leur cliente ... - un tiers non-professionnel peut ĂȘtre, par exemple, un voisin qui n'entretient pas de relations Ă©troites avec la personne mais qui s'inquiĂšte de son devenir. Le procureur de la RĂ©publique apprĂ©cie la demande de mise sous protection sur la base des Ă©lĂ©ments qui lui sont communiquĂ©s. - s'il entend y donner suite, il transmet la demande au juge des tutelles pour l'instruction du dossier. - le juge des tutelles prononce ou non une mesure de protection juridique pour la personne concernĂ©e dans les faits, quand le juge des tutelles est saisi par le procureur de la RĂ©publique, la probabilitĂ© est importante pour qu'une suite favorable soit donnĂ©e Ă la demande mais cela ne prĂ©sume pas sa dĂ©cision finale. A noter - la demande peut ĂȘtre faite directement auprĂšs du procureur de la RĂ©publique sans que la famille soit associĂ©e ou informĂ©e de la demande de mise sous protection de leur parent vulnĂ©rable soit parce qu'elle n'en n'a pas pris l'initiative alors que la situation le nĂ©cessitait, soit parce qu'elle s'y opposait - la personne majeure Ă protĂ©ger peut ne pas ĂȘtre directement associĂ©e Ă sa mise sous protection Ă lâinitiative du procureur de la RĂ©publique, si ses facultĂ©s sont gravement altĂ©rĂ©es aucune communication ne peut ĂȘtre envisagĂ©e avec elle ou si elle s'oppose Ă sa mise sous protection elle est dans le dĂ©ni de ses difficultĂ©s malgrĂ© l'expertise mĂ©dicale attestant de l'altĂ©ration de ses facultĂ©s. Important Si le tiers n'est pas un professionnel du secteur social ou mĂ©dico-social par exemple, un voisin ou un organisme bancaire, il ne lui est pas demandĂ© de formaliser lui-mĂȘme la demande de mise sous protection juridique de la personne Ă protĂ©ger en devant complĂ©ter un formulaire de demande et en sollicitant une expertise mĂ©dicale. Dans ce cas, il s'adresse au procureur de la RĂ©publique dans le cadre d'un signalement de situation de vulnĂ©rabilitĂ©, d'abus de faiblesse ou d'une situation de vice de consentement. Il peut aussi sâadresser au service social de secteur afin que ce signalement au procureur soit rĂ©alisĂ© si la situation de l'adulte vulnĂ©rable le nĂ©cessite. Le procureur statue alors sur la base des Ă©lĂ©ments qui lui sont communiquĂ©s par ce tiers. S'il l'estime nĂ©cessaire, le procureur de la RĂ©publique prend les dispositions pour qu'une procĂ©dure de mise sous protection juridique soit engagĂ©e. En cas d'urgence, le procureur peut demander au juge des tutelles de prononcer rapidement une mise sous sauvegarde de justice le plus souvent avec la dĂ©signation d'un mandataire spĂ©cial cf. notre paragraphe Ă ce sujet "La sauvegarde de justice avec mandat spĂ©cial". Sinon, il demande aux services sociaux du Conseil DĂ©partemental de lui communiquer un rapport d'Ă©valuation de la situation et diligente une demande d'expertise mĂ©dicale par un mĂ©decin spĂ©cialiste. Le procureur de la RĂ©publique a Ă©galement la possibilitĂ© de se saisir d'office de la demande protection juridique d'un adulte vulnĂ©rable. Dans cette hypothĂšse, aucun tiers ne le sollicite. Sur la base des Ă©lĂ©ments qui sont portĂ©s Ă sa connaissance par exemple dans le cadre d'une plainte pour abus de faiblesse, il demande au juge des tutelles d'ouvrir une procĂ©dure de mise sous tutelle ou sous curatelle de la personne Ă protĂ©ger. En cas d'urgence, il lui demande de prononcer une mise sous sauvegarde de justice.6Dzf.