Quidit été dit baignades, piscine, plage, rivière mais aussi vigilance quant au risque de noyade. En France, les noyades accidentelles sont responsables chaque année d’environ 1 000 décès (dont la moitié pendant la période estivale), ce qui en fait la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans. Mais en prenant quelques précautions, la
Les papillomavirus humains HPV sont très contagieux, mais la plupart d’entre eux ne sont pas dangereux. Habituellement, l’infection au papillomavirus est découverte et traitée, si nécessaire, avant la grossesse. Plus rarement, elle peut être diagnostiquée chez la femme enceinte diverses solutions peuvent être alors envisagées. Papillomavirusdurant la grossesse comment se déroule le diagnostic? Que vous soyez enceinte ou non, le frottis cervico-vaginal reste le meilleur moyen de découvrir l’infection au papillomavirus. Ce frottis ne fait pas partie des examens obligatoires» de la grossesse il est seulement prescrit, par précaution, aux femmes enceintes dont le dernier frottis de contrôle date de plus de deux ans. Les femmes vaccinées contre les HPV sont aussi concernées le vaccin protège contre les souches virales les plus susceptibles de provoquer le cancer du col de l’utérus HPV 16 et 18 mais il n’écarte pas à 100% tous les risques. Le frottis cervico-vaginal a lieu, de préférence, durant le premier trimestre de grossesse. Vous serez invitée à vous allonger sur le dos, en position gynécologique, puis le gynécologue prélèvera délicatement des cellules de votre col de l’utérus à l’aide d’une petite brosse, après introduction d’un spéculum dans votre vagin. Cet examen ne présente aucun risque pour votre futur bébé. Il peut seulement déclencher des saignements un peu plus abondants que d’ordinaire, car le col de l’utérus est très irrigué durant la grossesse. Que faire en cas d’infection au papillomavirus durant la grossesse? La plupart du temps, le frottis cervico-vaginal ne révèle aucune anomalie durant la grossesse ou met en lumière une infection sans gravité. Au besoin, d’autres examens biopsie ou coloscopie, par exemple peuvent être effectués pour affiner le diagnostic. En pratique, la majorité des papillomavirus ne provoquent qu’une infection bénigne, plus ou moins vite combattue par l’organisme la plus grande partie des lésions découvertes ont donc toutes les chances de régresser d’elles-mêmes. On parle de dysplasie de bas grade», sans le moindre danger pour le bébé. Dans ce genre de cas, aucun traitement n’est nécessaire durant la grossesse. L’équipe médicale se borne à contrôler l’évolution des lésions en général, d’autres examens sont pratiqués vers le sixième mois de grossesse et quelques mois après l’accouchement. Dans les rares cas où ces lésions persistent plus de dix-huit mois, une vaporisation laser est généralement proposée indolore et rapide, cette intervention se déroule le plus souvent sans des lésions plus importantes dues au papillomavirus peuvent aussi être découvertes durant la grossesse. Elles sont souvent traitées après l’accouchement par conisation acte sous anesthésie consistant à enlever une petite partie du col de l’utérus mais selon les cas, le traitement peut aussi être effectué durant la grossesse; en général, l’intervention n’a aucun impact sur le fœtus. Enfin, il arrive que l’accouchement soit déclenché un peu avant terme, par césarienne, lorsqu’il existe un risque de contamination du bébé par le papillomavirus lors de l’accouchement par voie basse mais c’est vraiment exceptionneltrès grosses lésions découvertes au troisième trimestre.©
JeSuis Enceinte : Le test de grossesse. Il repose sur la recherche d’une hormone sécrétée par l’œuf (donc caractéristique de la grossesse). Cette hormone se nomme : gonadotrophine chorionique ou Bêta HCG. Le test à faire soi-même. Il recherche l’hormone HCG dans les urines. A usage unique, il est vendu en pharmacie sans ordonnance mais n’est pasLa cour d’école est régulièrement le théâtre d’accidents. Ils sont fort heureusement sans gravité dans la plupart des cas. Pour autant, il ne faut jamais négliger les effets d’un accident corporel dont les conséquences peuvent se révéler des années plus tard. Des fractures ou des traumatismes dentaires engendrent par exemple peu de désagréments dans l'immédiat. Les séquelles apparaissent cependant souvent à la fin de la croissance. Lorsqu'un accident survient à l'école, mieux vaut préserver les droits de votre enfant en faisant systématiquement une déclaration. Plusieurs cas de figure se présentent, donnant lieu à des démarches différentes. Accident à l'école causé par un autre élève Bagarre, jeu qui tourne mal, activité sportive… Les occasions de se blesser dans la cour de récréation ne manquent pas. Si votre enfant est victime d'un accident à l'école impliquant un camarade de classe et que vous hésitez à engager un recours, sachez que les démarches sont relativement simples et l'indemnisation quasi-systématique. Pour plusieurs raisons Les parents sont responsables des dommages causés par leur enfant quelles que soient les circonstances de l'accident La responsabilité des parents du fait de leurs enfants mineurs est toujours couverte par une assurance de responsabilité civile L'école a l'obligation de rédiger un rapport d'accident qui est transmis à l'inspection académique Responsabilité de plein droit des parents En application de l'article 1242 du code civil, les parents sont responsables de plein droit des dommages causés par leurs enfants mineurs. Cette obligation particulière, dérivée de la responsabilité du fait d'autrui, a été renforcée par la jurisprudence. La victime n'a pas besoin de rapporter la preuve d'une faute de l'enfant ou de ses parents pour réclamer l'indemnisation de son préjudice. Tout acte d'un enfant mineur oblige ses parents à en réparer les conséquences si deux conditions seulement sont établies. Lien de causalité entre le fait de l'enfant et le préjudice Cohabitation entre l'enfant et ses parents La cohabitation correspond à la résidence habituelle de l'enfant. Si celui-ci est gardé pendant quelques temps par un tiers ou s'il est scolarisé en internat, la cohabitation avec ses parents n'est pas rompue au sens juridique. Lorsque les parents sont séparés, le parent responsable est celui chez qui la résidence habituelle de l'enfant est fixée, même si l'accident s'est produit sous la garde du parent qui exerce son droit de visite. Déclarer l'accident scolaire pour préserver les droits de l'enfant Le régime de responsabilité établi par l'article 1242 du code civil est très favorable aux victimes. La simple participation d'un enfant mineur à la réalisation du dommage suffit en effet pour engager un recours contre ses parents considérés comme civilement responsables. Lorsqu'un enfant est blessé dans le cadre d'une bousculade par exemple, les parents de l'élève entré en contact avec la victime sont tenus de l'indemniser. Même si leur enfant n'a eu qu'un rôle passif. Seule la faute de la victime peut limiter la responsabilité des parents. L'exonération sera partielle à moins qu'il ne s'agisse d'un cas de force majeure. Il ne faut donc pas hésiter à faire une déclaration d'accident même si les blessures semblent légères. Une indemnisation de principe sera proposée. Cette démarche permet de préserver les droits de votre enfant au cas où des séquelles apparaissent à distance de l'accident. Pour les blessures plus importantes, le recours à une expertise médicale peut s'avérer nécessaire pour évaluer le préjudice et chiffrer l'indemnité. L'assurance Responsabilité Civile La responsabilité des parents est engagée quel que soit le rôle joué par leur enfant dans la survenance de l'accident. Il peut s'agir d'un fait purement involontaire, comme d'une faute intentionnelle du mineur. Les parents ont nécessairement souscrit un contrat d'assurance qui garantit la responsabilité du fait de leurs enfants mineurs. Ce type de clause est prévu dans tous les contrats d'assurance habitation. Il existe également des assurances scolaires spécifiques. En ce qui concerne les enfants mineurs, les contrats d'assurance garantissent aussi bien les faits intentionnels que non-intentionnels puisque ce sont les parents en tant que civilement responsables qui sont couverts et non l'enfant lui-même. Il s'agit d'un des rares cas pour lesquels un assureur intervient en cas de faits volontaires. En pratique Lorsqu'un accident survient dans l'enceinte de l'école, le chef d'établissement a l'obligation de rédiger un rapport qui sera transmis à l'inspection d'académie. Il est possible d'en réclamer un exemplaire afin de récupérer des renseignements importants pour la déclaration d'assurance. Ce document comprend en effet un certain nombre d'informations Nom et coordonnées des parties impliquées Identification des assureurs respectifs Description des faits Croquis de l'accident Rapport des enseignants Témoignage des enfants En général, la victime commence par adresser une déclaration à son propre assureur qui se charge de contacter l'assureur du responsable. Il arrive que plusieurs compagnies soient amenées à garantir le sinistre. Présence d'un assureur pour la responsabilité civile générale et d'un assureur spécifique pour les accidents scolaires Parents séparés et mise en place d'une garde alternée Implication de plusieurs enfants Il est possible d'adresser une réclamation à l'un quelconque de ces assureurs qui sera tenu d'exercer le recours ou d'indemniser votre enfant pour le compte des autres parties. Accident à l'école dû à une faute de l'enseignant La responsabilité de l'enseignant chargé de surveiller les enfants à l'origine ou victimes de l'accident peut être recherchée en cas de manquement de sa part. Il faut établir qu'il a commis une faute dans la mission qui lui était confiée. Depuis une Loi édictée en 1937, il existe un régime particulier pour les enseignants des établissements publics ou privés sous contrat avec l'État. L'article L911-4 du code de l'éducation prévoit en effet que la responsabilité de l'État se substitue à celle de l'enseignant. En cas de litige, une action en justice devra être introduite contre l'État devant le tribunal civil dans un délai de trois ans après l'accident. Si le comportement de l'enseignant constitue une infraction et donne lieu à des poursuites, celui-ci sera en revanche jugé personnellement par le tribunal pénal. Lorsque l'accident est dû à une carence d'une personne autre que les enseignants visés par la Loi de 1937, c'est le droit commun qui s'applique. Le régime de responsabilité dépend du statut du personnel en cause agent d'une collectivité publique ou salarié du secteur privé. Accident scolaire dû à l'organisation de l'école L'accident survenu dans l'enceinte de l'établissement scolaire peut également être lié à une défaillance de l'école en tant qu'institution Mauvaise organisation de l'enseignement Carence dans la mise en place de la surveillance Moyens utilisés… Dans cette hypothèse, le fondement juridique dépend du statut de l'établissement Responsabilité de l'Etat pour défaut dans l'organisation du service public s'il s'agit d'un établissement public Responsabilité pour faute de l'organisme chargé de la gestion de l'établissement s'il s'agit d'une école privée La même distinction sera opérée si le matériel utilisé est en cause vétusté, mauvais entretien…. La responsabilité de la collectivité publique commune, conseil départemental ou conseil régional pour défaut d'entretien de l'ouvrage public s'il s'agit d'un établissement public Responsabilité pour faute de l'organisme privé chargé de l'entretien s'il s'agit d'une école privée En cas de litige, le tribunal compétent est le juge administratif ou le juge civil selon le cas de figure. Accident sur le temps périscolaire et extra-scolaire La vie scolaire ne se limite pas strictement au temps de l'enseignement. Si la récréation est considérée comme du temps scolaire, en revanche la cantine ou la garderie n'entrent pas dans ce cadre. La responsabilité de l'État en lieu et place de l'enseignant ne peut pas être recherchée. Le temps méridien et les activités périscolaires sont gérés soit par une collectivité publique soit par un organisme privé. En cas d'accident, c'est le droit commun qui s'applique. Il faut établir que la responsabilité de collectivité ou de l'organisme chargé d'organiser le temps périscolaire est engagée pour obtenir réparation. La situation est un peu différente en cas de sorties scolaires ou de classes déplacées. Lorsque ces activités sont organisées dans un but d'enseignement ou d'éducation physique, elles sont considérées comme du temps scolaire. La responsabilité de l'État peut alors se substituer à celle de l'enseignant tel que prévu par la Loi de 1937. Le droit commun s'applique pour les activités purement extra-scolaires sport, musique… Il faut donc rechercher les causes de l'accident pour définir le régime d'indemnisation applicable. Lorsque l'accident implique un enfant mineur, la responsabilité de ses parents est engagée de plein droit et un recours contre leur assureur est possible. Sachez que les polices d'assurance de responsabilité civile générale garantissent aussi bien les activités scolaires qu'extra-scolaires. Il n'est pas nécessaire que les parents aient souscrit une assurance spécifique. Ce qu'il faut retenir si votre enfant est victime d'un accident à l'école Les causes d'un accident dans une école sont potentiellement multiples. Il n'est pas toujours facile de savoir quelles démarches ont le plus de chances d'aboutir. Le cas le plus simple est l'hypothèse de l'accident provoqué par un enfant clairement identifié. La responsabilité des parents est systématiquement engagée, ce qui permet d'obtenir assez facilement la réparation du préjudice de votre enfant. Hormis ce cas, les circonstances sont parfois difficiles à élucider et plusieurs régimes de responsabilité peuvent se recouper. Dans les cas complexes, vous pouvez vous faire accompagner par un professionnel du droit qui vous aidera dans les démarches à accomplir pour que votre enfant puisse être indemnisé dans les meilleures conditions possibles. Jai toujours entendu que, en cas d'accident, on ne doit jamais enlever le casque d'un motard, qu'il soit conscient ou inconscient. Et que c'est aux pompiers de le faire. Mais j'ai depuis quelque
Contraception et gynécologie > Implant contraceptif > Tout ce qu’il faut savoir ou presque sur l’implant contraceptif par Martin Winckler Article du 13 octobre 2015 L’implant contraceptif, originellement mis sur le marché sous le nom d"Implanon" se nomme désormais "Nexplanon" en France et dans les pays où il est commercialisé. Ce changement de nom correspond à une présentation qui permet de l’insérer de manière plus sécuritaire, juste sous la peau, sans risquer une pose profonde et donc, des difficultés de retrait. Bref c’est un implant amélioré. Raison de plus pour envisager son ce que dit via Le Figaro le Collège des gynécologues et obstétriciens américains sur la prescription des méthodes de longues durée DIU et implant chez l’adolescente. Il recommande l’un et l’autre chez les ados qui le demandent et en dehors des rares contre indications possibles. Cet avis date de fin 2012, il est toujours d’actualité. Comme la pilule et comme le " stérilet " qu’on devrait nommer " dispositif intra-utérin ", pour qu’on n’imagine pas qu’il rend stérile, l’implant contraceptif est une méthode contraceptive efficace à plus de 95 %. L’implant peut être prescrit sans danger aux femmes de tous les âges, il n’est pas réservé aux femmes ayant eu des enfants. Il peut aussi être prescrit aux femmes ayant eu des accidents thrombo emboliques phlébite, embolie pulmonaire et pour qui les estrogènes sont dangereux. Efficacité théorique et réelle d’une contraception Qu’est-ce que ça veut dire " efficace à plus de 95% " ? Ca veut dire que parmi 100 femmes utilisant la méthode pendant 1 an, 5 ou moins seulement seront enceintes en raison d’un échec de la méthode. L’efficacité d’une méthode varie surtout si cette méthode nécessite une intervention de la part de l’utilisatrice ou si des facteurs extérieurs peuvent interférer avec elle. Par exemple, si on prescrit la pilule à 100 femmes à partir du 1er janvier, l’efficacité théorique en cas d’utilisation parfaite est de 95 % 5 grossesse par an pour 100 femmes. En réalité, on observe jusqu’à 20 grossesses par an chez les utilisatrices de pilule. Pourquoi tant que ça ? Parce qu’on peut oublier sa pilule, ou être dans l’incapacité de la prendre, ou la vomir, ou l’arrêter parce qu’on a un effet secondaire imprévu, ou parce qu’on a pris un médicament qui l’a inactivé voir en fin d’article... etc. En revanche, l’efficacité réelle des dispositifs intra-utérins stérilets, au cuivre ou hormonal, est identique à leur efficacité théorique près de 99, 5 % - soit cinq grossesses par an pour 1000 utilisatrices. L’implant contraceptif, lui aussi, est efficace à plus de 99,5 %. C’est un réservoir en matière plastique souple, aussi long mais plus fin qu’une allumette voir photo ci-dessus, qui contient un progestatif, un hormone féminine. On insère l’implant sous la peau du bras au moyen d’une aiguille creuse, un peu comme on fait une prise de sang. Une fois glissé sous la peau, l’implant est indolore et le plus souvent invisible. Où insère-t-on l’implant ? Conventionnellement, sous la peau, quelques centimères au-dessus du coude, à la face interne du bras à gauche ou à droite . Mais ce n’est qu’une convention. Il peut être inséré n’importe où sous la peau. On a choisi cette zone parce qu’elle n’est pas trop exposée mais certaines femmes trouvent l’emplacement gênant et aussi pour que, lorsque la personne qui l’enlève n’est pas celle qui l’a posé et qui doit noter dans le dossier où il l’a posé, il cherche toujours au même endroit - dans le cas où la femme ne se souvient pas. Oui, il arrive que certaines femmes ne se souviennent pas, trois ans plus tard, où l’implant a été posé, surtout si elles ne le sentent pas du tout sous la peau. Mais à proprement parler, il peut être posé à l’endroit que vous préférez. Aujourd’hui, on peut prendre une photo avec son téléphone cellulaire ou celui du médecin et garder une trace visuelle du site d’insertion. Si c’est le médecin qui prend la photo, demandez-lui de vous l’envoyer. Vous pourriez être amenée à le faire enlever par quelqu’un d’autre... Attention !!! la pose et le retrait de l’implant doivent être indolores et, pour cela, être pratiqués sous anesthésie locale. L’implant doit être inséré sous la peau anesthésiée, soit avec un patch ou de la crème anesthésique Emla, soit après une injection de lidocaïne. Il est anormal et inacceptable qu’un médecin insère un implant sans anesthésie locale. Le "manque de temps" n’est pas une excuse le médecin qui propose d’insérer un implant doit prescrire, pour le jour de la pose de la crème Emla, à appliquer sur la peau une heure avant la consultation. Le jour où la femme veut le faire enlever, le médecin doit de nouveau prescrire de la crème anesthésique à poser une heure avant. Au moment du retrait, il doit compléter l’anesthésie par une injection de lidocaïne, avant de faire une toute petite incision sur la peau au-dessus de l’implant et retirer celui-ci avec une pince. Une fois l’implant posé, aucune visite de contrôle n’est nécessaire. Si vous tolérez bien votre implant, vous n’avez pas besoin de voir le médecin qui vous l’a posé pendant 3 ans, ou jusqu’à ce que vous ayez décidé de le faire enlever. Il peut arriver que juste après la pose, un hématome "bleu" apparaisse autour de l’implant. Cela peut arriver s’il y a eu un petit saignement au moment de la pose. Le "bleu" devient ensuite vert, puis jaune c’est normal et finit par disparaître. Depuis quand l’implant existe-t-il ? On pose des implants depuis près de 30 ans, en particulier dans les pays en développement. En France, où nous sommes toujours un peu à la traîne, le seul implant qui existe a été commercialisé pour la première fois en 2001. C’est le plus récent, mais aussi le plus fiable et le plus facile à utiliser. Aujourd’hui, on a tout de même quinze ans de recul, ce qui n’est pas rien. Comment ça marche ? Une fois l’implant inséré sous la peau, des orifices microscopiques se dilatent à la chaleur du corps et libèrent une hormone progestative similaire à celle qui est contenue dans les pilules progestatives, sans estrogènes et cette hormone diffuse dans le sang. Comme avec toutes les méthodes hormonales, le cerveau de l’utilisatrice perçoit les hormones dans le sang et croit » que cette circulation d’hormone est synonyme de grossesse. De ce fait, l’ovulation est mise en sommeil. La quantité d’hormone présente dans l’implant est suffisante pour être efficace trois ans. Comme la pilule progestative l’implant ne présente pratiquement aucun danger. Il peut être utilisé à n’importe quel âge, de l’adolescence à la quarantaine passée, même par les femmes qui fument. Il ne nécessite aucune manipulation et aucune précaution. Est-ce vraiment une contraception très efficace ? Oui, l’efficacité de l’implant est très grande si j’en crois les statistiques auxquelles j’ai eu accès, parmi les 200 000 femmes ayant reçu un implant en Europe ces dernières années on a observé moins de dix grossesses. Dans mon expérience personnelle j’ai posé des implants entre 2001, date de leur commercialisation en France et 2008, je n’ai eu à observer que quelques grossesses sur plusieurs centaines d’implants insérés, dans les circonstances suivantes – Deux grossesses sont survenues chez des femmes qui... étaient déjà enceintes avant d’avoir fait poser leur implant elles s’étaient trompées sur la date de leurs dernières règles ou avaient omis de prendre des précautions contraceptives entre l’arrêt de leur contraception précédente et la pose de l’implant. Je leur avais posé l’implant en toute confiance. A l’une d’elle, j’avais recommandé de refaire un test de grossesse quinze jours plus tard je n’étais pas du tout sûr qu’elle ne pouvait pas être enceinte mais elle ne l’a pas fait. – Une grossesse est survenue chez une femme épileptique dont le traitement, compatible avec un implant, a été modifié plusieurs mois après la pose de l’implant par le neurologue. Le spécialiste » n’a pas jugé utile d’interroger cette femme sur son désir ou non d’être enceinte, ni de se préoccuper des interactions entre le nouveau traitement qu’il lui prescrivait et sa contraception existante. Or, non seulement le médicament qu’il lui a prescrit avait pour effet de diminuer l’efficacité de l’implant, mais en plus, il était toxique pour une éventuelle grossesse. Ce type-là mériterait qu’on lui interdise d’exercer, car l’interaction entre certains médicaments anti-épileptiques et la contraception hormonale fait partie du de la neurologie. Et en plus, c’est inscrit sur les notices... – Un petit nombre de grossesses sous implant moins de cinq sont survenues sans cause identifiable. Au total, on peut considérer que l’implant est une méthode très, très fiable. Si vous en avez assez de prendre la pilule et désirez changer de contraception, pensez aussi au DIU. Tout ce que vous avez besoin de savoir sur le DIU Dispositif intra-utérin ou "stérilet" Est-ce que l’implant fait prendre du poids ? Dans les documents du fabriquant, on peut lire qu’ Une étude a montré que les femmes qui prennent du poids ne sont pas plus nombreuses parmi les utilisatrices d’implant que parmi les utilisatrices de stérilet qui, lui, ne contient aucune hormone. » Mon sentiment clinique dont la valeur scientifique est inévitablement réduite, car je ne peux pas être objectif, mais qui est fondé sur l’observation et le bon sens est le suivant Toutes les méthodes hormonales de contraception reproduisent peu ou prou l’état hormonal de la grossesse ; comme toutes les méthodes hormonales, l’implant peut favoriser une prise de poids importante chez certaines femmes prédisposées - celles qui prennent beaucoup de poids pendant leurs grossesses. C’est évidemment difficile à prévoir chez une femme qui n’a jamais été enceinte mais – si votre mère a pris beaucoup de poids pendant sa ou ses grossesses – si vous avez pris beaucoup de poids avec une autre méthode hormonale pilule – si vous avez été enceinte brièvement et avez pris bcp de poids pendant les semaines où vous étiez enceinte, – si vous êtes en surpoids ou avez tendance à prendre du poids facilement, alors il est très probable que l’implant vous fera prendre du poids. Ce n’est donc pas, dans ces circonstances, une méthode que je recommande. De manière assez caractéristique, je n’ai pour ainsi dire jamais vu une femme mince ou maigre et qui se plaignait de l’être prendre du poids avec un implant alors que souvent elle le souhaitait. Cette observation m’a conforté dans l’idée que l’implant, en lui-même ne fait prendre du poids qu’à des femmes prédisposées celles que je décris plus haut, de même qu’il ne provoque une poussée d’acné que chez les femmes qui en ont ou en ont eu par le passé. Encore une fois, cette observation n’a pas valeur de vérité absolue, mais elle est fondée sur le bon sens. Ces réserves faites, il m’est arrivé souvent d’entendre des femmes me dire qu’elles préféraient courir le risque de prendre du poids plutôt que d’être enceinte, et bien entendu, je respectais leur choix de l’implant, car c’est leur choix qui doit être déterminant, pas les inquiétudes ou les préjugés du médecin. L’implant favorise-t-il l’acné ? L’implant contient un progestatif, hormone qui ressemble aux hormones masculines. Chez les personnes qui y sont sujettes, le progestatif de l’implant peut accentuer l’acné, voire même provoquer une poussée d’acné. Il est donc important que les femmes qui choisissent un implant le sachent avant de choisir cette méthode. Chez les femmes également prédisposées à ces phénomènes l’implant peut également comme tous les progestatifs favoriser la séborrhée peau grasse, un certain degré d’hirsutisme pousse des poils et... la chute des cheveux. Mais encore une fois, ces phénomènes surviennent essentiellement les femmes qui y sont déjà sujettes. Le progestatif de l’implant ne fait qu’accentuer une prédisposition personnelle, il ne la crée pas. Attention ! Ces phénomènes sont les mêmes avec le DIU hormonal qui contient sensiblement la même hormone que l’implant contraceptif. Les femmes ayant tendance à prendre du poids et prédisposées à l’acné, à la séborrhée et à l’hirsutisme doivent savoir qu’un DIU hormonal risque d’accentuer ces symptômes. Même si statistiquement, ces phénomènes sont moins fréquents chez les utilisatrices de DIU hormonal que chez les utilisatrices d’implant. Un inconvénient imprévisible de l’implant l’irrégularité des menstruations En reproduisant l’état hormonal de la grossesse, l’implant met souvent l’ovulation en sommeil. Ainsi, 18 % des utilisatrices n’ont pas de règles du tout, comme si elles étaient enceintes. D’autres surtout pendant les premières semaines peuvent observer un gonflement ou une tension un peu douloureuse des seins. Parfois, l’absence de règles et la tension des seins fait redouter une grossesse. Un test de grossesse négatif permettra de vous rassurer. Le port de l’implant ne modifie pas les tests de grossesse. Ces phénomènes sont sans danger. Et ils ne concernent pas toutes les utilisatrices. La majorité des utilisatrices ont des règles moins fréquentes, et plus irrégulières qu’en l’absence de contraception. Un certain nombre 12 % d’utilisatrices ont des règles plus fréquentes - qui surviennent souvent de manière imprévisible - surtout pendant les 6 premiers mois. Ces saignements ne sont pas des règles, mais un spotting », un saignement minime provenant de l’utérus, et lié à la finesse de la paroi intérieure de l’utérus endomètre, très aminci par l’hormone. Le spotting » s’observe aussi chez les utilisatrices de pilule surtout celles qui prennent la pilule en continu ou les porteuses de DIU stérilet », au cuivre ou hormonal. IL est sans danger et n’a pas de signification particulière, mais il peut être très gênant. Que faire quand on a un "spotting" ? Les femmes qui ont des règles trop fréquentes, ou des saignements légers plus ou moins permanents spotting » pendant les premiers mois d’utilisation de l’implant peuvent atténuer ce phénomène en prenant de l’ibuprofène en vente libre par cures de 2 comprimés à 200 mg, trois fois par jour, 4 jours d’affilée. Le plus souvent, cela suffit à interrompre durablement le spotting. Une autre méthode, quand les saignements sont très fréquents ou très gênants, consiste à prendre des estrogènes qui ont tendance à ré-épaissir l’endomètre, ce qui l’empêche de saigner. Les estrogènes peuvent être pris sous la forme... d’une pilule combinée ordinaire. Elle n’est alors pas utilisée comme contraception, mais pour faire cesser le spotting ». À retenir Si vous n’avez pas de règles dans les semaines ou les mois qui suivent la pose d’un implant, ne vous inquiétez pas a priori, vous n’êtes pas enceinte ! C’est un effet fréquent. L’absence de règles ne compromettra pas votre aptitude à être enceinte après le retrait de l’implant. Si vous voulez être complètement rassurée, faites un test de grossesse. Si vous avez des règles irrégulières, c’est également un effet de l’implant. Cette irrégularité peut durer pendant les trois ans d’utilisation. Elle ne veut pas dire que l’implant est inefficace, mais si elle est gênante, et si elle n’est pas contrôlée par la prise d’ibuprofène voir plus haut, elle peut contraindre à retirer l’implant. Si vous désirez recourir à une méthode de contraception très efficace mais sans hormones, choisissez un DIU dispositif intra-utérin ou "stérilet" au cuivre. Pour en savoir plus La résistance des médecins Beaucoup de gynécologues et de médecins français semblent très opposés à l’implant. Certains invoquent ses effets secondaires, mais toutes les méthodes en ont, et si l’utilisatrice potentielle est prévenue des effets possibles de l’implant, et si elle n’est prédisposée ni à la prise de poids, ni à l’acné, elle peut essayer l’implant. L’irrégularité du cycle est certes possible et imprévisible, mais elle n’est très gênante que pour 12 à 15 % des utilisatrices. Dans le département français où j’ai longtemps exercé, de nombreuses femmes demandaient un implant à un gynécologue qui refusait de les poser, et qui le leur prescrivait pour être posé par quelqu’un d’autre. Cette attitude n’est pas acceptable la pose de l’implant est un geste simple, à la portée d’un étudiant en médecin de 4e année, et le choix de la contraception appartient à la femme, surtout quand la méthode est sans danger or, la seule méthode contraceptive susceptible de comporter un danger mortel... c’est la pilule combinée ! Il n’est donc pas professionnel de refuser la pose d’un implant sans raison médicale raisonnable. Rappelez-vous par ailleurs qu’il n’est pas nécessaire d’aller voir un gynécologue pour vous faire prescrire une contraception ou poser un implant ou un DIU médecins généralistes et sages-femmes sont habilitées à le faire et beaucoup le font très bien, sans réticence. Si les professionnels de santé exerçant en privé autour de chez vous ne veulent pas vous poser d’implant, contactez le Centre de Planification public ou du Planning Familial le plus proche. Les liens vers ces deux listes sont ici. Certains professionnels ??? ne veulent pas entendre parler de l’implant parce que soi disant ça ne leur rapporte rien de poser un implant » alors que la pose d’un stérilet est un acte qu’ils peuvent faire payer. C’est faux, bien entendu. La pose et le retrait de l’implant sont cotés par la sécurité sociale ils ont un tarif bien précis, comme vous pouvez le voir dans CET ARTICLE. En réalité, l’opposition de nombre de médecins à l’implant est liée au fait... que ça ne les intéresse pas. Ne connaissant pas bien cette méthode et ne cherchant pas à proposer le plus grand nombre possible de méthodes contraceptives à leurs patientes, ils ne veulent pas se risquer à la prescrire et à la conseiller. Cela aussi est tout à fait anti-professionnel, car tout médecin a l’obligation de mettre à jour ses connaissances, en particulier dans son champ de spécialité. Toutes proportions gardées, de santé qui refuse de prescrire, poser ou retirer des implants "parce que ça ne l’intéresse pas" est aussi peu sérieux et fiable qu’un garagiste qui refuse de réparer une voiture sous prétexte qu’il n’aime pas le modèle. Ce n’est pas au professionnel de choisir votre contraception, c’est à vous !!! L’implant est-il une meilleure contraception que la pilule ou le DIU ? Cette question n’a pas de réponse absolue il n’y a pas de contraception supérieure aux autres car la meilleure contraception pour une femme donnée peut être mauvaise pour une autre. La meilleure contraception, c’est celle que vous choisissez en connaissance de cause. Et ça peut ne pas être toujours la même pendant les 35 ou 40 années où vous aurez besoin de contrôler votre fertilité ! L’implant est une contraception efficace, sans danger et bien tolérée par un grand nombre de ses utilisatrices. Il mériterait d’être proposé systématiquement, en même temps que d’autres méthodes efficaces DIU, pilule, anneau vaginal, "patch", à toutes les femmes qui veulent une contraception très fiable. Lire la recension par Le Figaro de l’avis du Collège des gynécologues et obstétriciens américains sur la prescription du DIU et de l’implant chez l’adolescente. Il recommande l’un et l’autre chez les ados qui le demandent et en dehors des rares contre indications possibles. Cet avis date de fin 2012, mais il est toujours d’actualité. Si vous en avez assez de prendre la pilule et désirez changer de contraception, pensez aussi au DIU. Tout ce que vous avez besoin de savoir sur le DIU Dispositif intra-utérin ou "stérilet" L’IMPLANT EN PRATIQUE Comment puis-je trouver qui pose et retire les implants ? Deux méthodes simples – demandez à votre généraliste ou à votre médecin traitant s’il ou elle en pose ; ou s’il ou elle connaît une sage-femme ou un gynécologue qui le font. – interrogez le centre de planification ou l’antenne du Planning Familial les plus proches de votre domicile La liste est ICI – Consultez cette liste de liens mise à votre disposition par l’association des sages-femmes orthogénistes. Au bout de combien de temps l’implant est-il efficace ? S’il est posé juste dans la semaine qui suit les règles, on considère qu’il est efficace immédiatement. S’il est posé plus tard dans le cycle, il est prudent d’utiliser des préservatifs pendant les sept jours qui suivent la pose. Y a-t-il un moment particulier du cycle pour le poser ? Non, il peut être posé n’importe quand dans le cycle, à condition d’être sûre qu’on n’est pas enceinte... Il est absolument inutile d’attendre les prochaines règles ». De plus, il est quasiment impossible de prendre un rendez-vous avec un médecin juste après ses règles... Donc la méthode la plus simple consiste par exemple à continuer sa pilule jusqu’au jour de la pose et pendant les 3 ou 4 jours qui suivent. Si on n’utilisait pas de contraception avant la pose, il est souhaitable d’utiliser des préservatifs entre le premier jour des règles et la pose de l’implant, et pendant la semaine qui suit. Mon médecin me conseille de prendre Cérazette quelques semaines pour savoir si je vais supporter l’implant. Qu’en pensez-vous ? Que ça ne présente pas de danger mais que... ça n’aide en rien à prédire si l’on va supporter l’implant ou non. En effet, Cérazette contient la même molécule que l’implant, mais l’absorption par la bouche et l’absorption sous-cutanée ne sont pas du tout identique, et ne produisent donc pas les mêmes effets. Personnellement, je pense donc que prendre Cérazette avant de se faire poser un implant est une perte de temps. Si vous désirez essayer un implant, faites-vous le poser dès que possible. Le seul intérêt de prendre Cérazette est... d’avoir une contraception jusqu’au jour de la pose. Ca ne nécessite pas de la prendre pendant plusieurs mois. Comment puis-je me procurer un implant ? Est-il remboursé ? Combien coûte-t-il ? Vous devez acheter l’implant en pharmacie, sur ordonnance de votre médecin. Il coûte environ 140 euros et il est remboursé à 65 % à 100% si vous avez une mutuelle. Donc, beaucoup moins cher qu’une pilule prise pendant 3 ans... Le retrait de l’implant se fait-il simplement ? Laisse t-il des cicatrices ? Remet-on un autre implant tout de suite au même endroit ? Lorsqu’on a affaire à qui en a l’habitude, il n’y a pas de problème, ni à la pose, ni au retrait. On pose l’implant un peu au-dessus du coude, juste sous la peau, à la face intérieure du bras - autrement dit la zone qui, lorsqu’on laisse pendre le bras le long du corps, touche le thorax. Donc, ça ne se voit pas même chez les femmes très minces, il faut vraiment avoir le nez dessus pour le voir. La cicatrice de la pose est souvent invisible, ou c’est juste une toute petite tache pâle sur la peau. Pour enlever l’implant, il suffit, après avoir endormi la peau une nouvelle fois, que le médecin fasse une petite incision plus courte qu’une boutonnière, pousse l’implant vers l’orifice, l’attrape avec une pince et le retire. Comme l’incision est très petite, on la referme avec des stéristrips sparadraps très fins, et la cicatrice est ensuite presque imperceptible. On peut remettre un second implant au même endroit, et si la femme en désire un autre, il est préférable de le mettre en place pendant la consultation où on retire le précédent. Pendant les huit années 2001-2008 où j’en ai posé, j’ai souvent mis un 2e ou un 3e implant à plusieurs patientes qui s’étaient fait poser le premier en 2001. Le retrait n’est difficile que si l’implant est posé trop profond, ou si l’utilisatrice est un peu forte et si le médecin essaie de l’enlever alors qu’il ne le sent pas. Quand on ne sent pas l’implant sous la peau, il faut demander à un échographiste expérimenté de le localiser il ne se voit pas à la radio, mais se voit très bien à l’échographie, et de tracer un trait au feutre en regard de l’implant pour bien le repérer. Le retrait est ensuite le plus souvent très simple. Au pire, quand on ne le retrouve pas du tout ça peut arriver, il y a eu un ou deux cas en France, il n’y a pas de danger à le laisser en place. Si la femme veut une grossesse, évidemment, elle doit attendre que l’effet de l’implant se termine ça peut être de l’ordre de quelques mois. Si elle n’en veut pas, on peut très bien lui mettre un autre implant et laisser l’implant vide en place. C’est du plastique inerte, il ne peut pas vraiment entraîner plus de problèmes que quand il était plein d’hormones ! QUESTIONS ET REPONSES FREQUENTES Quels sont les médicaments qui peuvent compromettre l’effet d’un implant ? Tous ceux qui compromettent aussi les effets des pilules contraceptives – Certains médicaments antiépileptiques phénobarbital et autres barbituriques, phénytoïne, primidone, topiramate, vigabatrin, carbamazépine, felbamate, oxcarbazepine. – Un médicament psychostimulant », le modafinil – Certains médicaments antituberculeux rifabutine, rifampicine – Certains antiviraux antiprotéases utilisés contre le VIH amprenavir, ritonavir, nefinavir, efavirenz, neviratine – Un antifungique médicament contre les champignons griséofulvine – Le millepertuis, une plante médicinale !!! Faut-il absolument enlever l’implant au bout de 3 ans ? En fait, l’implant ne cesse pas brutalement d’agir au bout de 3 ans. Chez les femmes minces ou de poids normal inférieur à 70 kilos, il agit probablement encore plusieurs mois au-delà des 3 ans indiqués par le fabriquant, mais il n’est pas possible de savoir combien de temps. Il m’est arrivé à de nombreuses reprises de changer des implants jusqu’à 3 ans et 6 mois après la pose sans que les utilisatrices aient été enceintes. Cela signifie donc que vous n’êtes pas à 2 mois près pour le faire changer. Et bien sûr, vous n’êtes jamais obligée de le garder 3 ans. Si vous voulez porter un implant quelques mois seulement, vous avez parfaitement le droit de vous le faire poser pour un délai limité. C’est à vous de décider du moment de vous le faire enlever, et non au médecin. Une réserve il est possible que l’implant soit efficace moins longtemps chez les femmes en surpoids plus de 80 kilos. A ces utilisatrices-là , il est recommandé de le changer plus tôt au bout de 2 ans ½. Après avoir enlevé son implant, combien de temps faut-il attendre avant de pouvoir être enceinte ? Comme toutes les méthodes hormonales, l’implant reproduit l’état hormonal de la grossesse. Quand l’implant est retiré, le retour à un cycle normal est similaire à celui qui suit un accouchement de l’ordre de 4 à 8 semaines avant que des règles normales réapparaissent si l’utilisatrice n’en avait pas pendant l’utilisation de l’implant. Ensuite, une fois le cycle naturel de la femme rétabli, le délai avant une grossesse est variable en fonction de la femme et du couple... LISEZ CECI L’implant est-il utilisable par une femme qui a une endométriose ? Oui, car il contient un progestatif qui est utilisé pour traiter l’endométriose, mais il peut être insuffisant pour faire disparaître les symptômes de l’endométriose, en particulier les règles douloureuses. Donc ça mérite d’être essayé, mais l’efficacité n’est pas constante pour toutes les femmes. Peut-on utiliser un implant quand on a des migraines avec la pilule ou pendant ses règles ? Oui, un implant ne présente pas de danger pour une femme migraineuse, contrairement à une pilule contenant des estrogènes. Et comme l’implant endort l’ovulation et espace ou fait disparaître les règles, il espace aussi les migraines liées aux règles ! Je fume, est-ce que je peux utiliser un implant ? Oui. Ce qui est incompatible avec le tabac, après 35 ans, ou après 15 ans de consommation de tabac, c’est l’estrogène présent dans les pilules combinées. L’implant est sans danger pour les femmes qui fument. Mais le tabac, lui, ne l’est pas... Peut-on se faire poser un implant après un accouchement, et quand on allaite son bébé ? Oui. Et cela peut-être fait le lendemain de l’accouchement donc, à la maternité ou n’importe quand au cours des semaines qui suivent. Ce qu’il faut savoir – si vous avez pris beaucoup de poids plus de 15 kilos pendant votre grossesse, utiliser un implant peut vous empêcher de les perdre ; – il semble que les saignements sous implant soient plus fréquents quand l’implant est inséré très tôt après l’accouchement ; il n’y a pas d’inconvénient à attendre 15 jours ou 3 semaines pour le poser l’ovulation ne se reproduit pas avant le 21e jour qui suit l’accouchement ; – l’implant est compatible avec l’allaitement ; la quantité d’hormone qui passe dans le lait est infime, et ne met pas le bébé en danger ; J’ai quatorze ans. Puis-je utiliser un implant ? Oui. Tout comme vous pourriez utiliser une pilule progestative ou combinée ou un DIU, d’ailleurs, si vous le désirez. Comme toute prescription de contraception, la pose d’un implant est gratuite et anonyme pour les mineures dans les Centres de planification et d’éducation familiale et les Plannings Familiaux. Et l’implant est sans danger pour les adolescentes. Il est en revanche bien plus sûr qu’une pilule et bien plus économique il est remboursé intégralement. Et il peut être utilisé sans l’accord des parents, bien sûr, comme toute contraception le médecin a en effet interdiction d’enfreindre le secret et de prévenir les parents d’une mineure qui demande une contraception ; s’il le fait, il peut être poursuivi en justice. Attention ! La pilule et l’implant ne sont pas les seules méthodes utilisables par les adolescentes. Un DIU dispositif intra-utérin ou "stérilet" peut parfaitement convenir à des jeunes femmes n’ayant jamais eu d’enfant. Pour en savoir plus Cliquez ICI] Y a-t-il des allergies à l’implant ? Apparemment non. Le plastique de l’implant est inerte et ne provoque pas d’allergie. L’hormone qu’il contient non plus. J’ai fait une phlébite autrefois. Est-ce que je peux utiliser un implant ? Oui. L’implant n’est pas contre-indiqué après qu’une phlébite a été traitée. Mon implant est plié ou cassé sous la peau. Est-ce dangereux ? Il arrive qu’à la pose, l’implant soit plié et/ou se casse. Cela n’a pas d’incidence sur son efficacité et c’est sans danger. J’ai eu des règles pendant trois mois après la pose de l’implant, et depuis, plus rien. Comment savoir si c’est un effet de l’implant ou si je suis enceinte ? Il suffit de faire un test de grossesse urinaire ou, mieux, sanguin. Les tests de grossesse ne sont pas modifiés par l’implant. Je veux me faire enlever mon implant et me faire poser un DIU. Dois-je attendre ? Non. Vous pouvez vous faire poser votre DIU et faire enlever l’implant au cours de la même consultation. Je dirais même que le médecin ou la sage-femme doit le faire le même jour il est inutile de vous faire payer deux consultations ; et il est inutile de vous laisser sans contraception entre le retrait de l’un et la pose de l’autre. Je prends la pilule. On m’a posé un implant aujourd’hui. Dois-je finir ma plaquette ? Ce n’est pas indispensable sur le plan contraceptif vous êtes protégée au bout de quelques jours d’implant mais l’arrêt de votre pilule entraînera des saignements au bout de quelques jours. Il sera probablement plus confortable pour vous de terminer votre plaquette, et il n’y a pas de danger à la terminer ou à la continuer pendant une semaine, si vous étiez au début de la plaquette après la pose de l’implant. Est-ce qu’un implant fait monter le cholestérol ? Non. Et même s’il le faisait, ça n’aurait aucune importance, car ça n’en a aucune quand on est une femme de moins de cinquante ans, comme vous le lirez en CLIQUANT ICI. J’ai quarante-sept ans. Est-ce que je peux me faire poser un implant, et quand dois-je le faire enlever ? Vous pouvez utiliser un implant pendant plusieurs années, et ne vous le faire enlever que lorsque vous serez ménopausée. En effet, en France, les femmes sont ménopausées de plus en plus tard, et des grossesses sont souvent encore possibles après la cinquantaine. IL n’est donc pas recommandé de cesser d’avoir une contraception avant la ménopause. Et il n’y a pas de danger à porter un implant au-delà de cinquante ans. Depuis que j’ai un implant, ma libido mon désir sexuel est à zéro. Est-ce que l’implant est responsable ? Toutes les méthodes hormonales peuvent diminuer la libido... Si vous avez observé une nette diminution de votre désir à partir du moment où il a été posé, et si vous n’avez pas d’autre raison de manquer de désir dépression, maladie, problème de couple, etc. alors, oui, vous êtes en droit de faire retirer votre implant pour cette raison. La meilleure méthode pour retrouver la libido, c’est un DIU au cuivre sans hormone. J’ai des adénofibromes du sein. Puis-je porter un implant ? Oui. Les maladies bénignes du sein ne sont jamais une contre-indication à l’implant, qui peut même être utilisé par une femme qui a été traitée pour cancer du sein et qui en a guéri. Si vous en avez assez de prendre la pilule et désirez changer de contraception, pensez aussi au DIU. Tout ce que vous avez besoin de savoir sur le DIU Dispositif intra-utérin ou "stérilet" Pour en savoir plus sur la contraception lisez Contraceptions mode d’emploi ou Choisir sa contraception Imprimer