lesfables de la fontaine À l’École philippe rocher dĂ©cembre 2010 mise Ă  jour : juin 2018. 2 . 3 sommaire introduction premiÈre partie dire, lire, Écrire les fables i. lire les fables i.1. les vers et les rimes i.1.1. « diversitĂ©, c’est ma devise » i.1.2. la dimension graphique des fables i.2. morales et rÉcits i.3. la dÉsignation des personnages, et autres difficultÉs liÉes

Isaure CARRIVE Mardi 18 maiP5Dissertation n°1SUJET Dans l’apologue, le pouvoir des fables », La Fontaine Ă©crit Le monde est vieux, dit-on, je le crois / Cependant il le faut amuser encor comme un enfant ».Pensez-vous que les fables de La Fontaine doivent amuser le lecteur comme un enfant ? Vous rĂ©pondrez Ă  cette question Ă  l’aide de votre Ă©tude sur les Fables, livres VII Ă  classique, Jean de La Fontaine est cĂ©lĂšbre pour ses Fables publiĂ©es entre 1668et 1694. Il se sert rĂ©guliĂšrement de l’imagination afin de les Ă©crire. Il utilise par exemple des animaux en tant que personnages principaux auxquels il arrive des situations allĂ©goriques qui mettent l’accent sur de vrais problĂšmes sociĂ©taux. Cependant, au XVIIe siĂšcle, l’imagination est un sujet de mĂ©sentente entre philosophes et Ă©crivains. Pour La Fontaine, elle permet de faire passer des messages plus forts et peut trĂšs bien s’allier Ă  la pensĂ©e. De surcroĂźt, l’auteur, en utilisant des personnages animaliers symbolisant la cour, peut formuler des reproches au Roi tout en se prĂ©munissant de la censure. Mais l’imagination sert aussi Ă  divertir et Ă  attirer le lecteur. En effet, La Fontaine dĂ©clare Le monde est vieux, dit-on, je le crois / Cependant il le faut amuser encor comme un enfant ».Selon lui, il est important de divertir le lecteur et les fables doivent remplir la fonction de lui plaire. Toutefois, s’agit-il du seul objectif de ses Ă©crits ? Pour rĂ©pondre Ă  cette question, nous verrons comment les Ă©crits de La Fontaine peuvent sĂ©duire le lecteur, ainsi que leur dimension Ă©ducative et enfin la prise de position du fabuliste dans ses – Les Fables doivent plaire au lecteur1 La plupart des rĂ©cits sont mouvementĂ©s avec des retournements de situation ; ainsi le lecteur ne s’ennuie pas. Cela permet de le divertir comme un enfant ».Exemples - L’HuĂźtre et les Plaideurs » F. 9, L. IX dĂ©nouement inattendu lorsque Perrin mange l’huĂźtre pour laquelle se battaient les deux pĂšlerins - Les animaux malades de la peste » F. 1, L. VII revirement de situation car l’animal le moins coupable est celui qui est condamnĂ©2 Le lecteur peut s’amuser Ă  reconnaĂźtre des personnages de la cour Ă  travers les les figures animaliĂšres ou des traits de caractĂšre spĂ©cifiques Ă  certains La Cour du Lion » F. 6, L. VII le lion est la figure royale - Le Corbeau et le Renard » F. 2, L. I le renard symbolise la ruse3 Les Fables sont souvent humoristiques pour plaire au lecteur et le faire Le Gland et la Citrouille » L. IX registre de la farce, un homme remet en question l’Ɠuvre de Dieu mais est vite rattrapĂ© par le sort - Les Femmes et le Secret » L. VIII comique car un homme pond un Ɠuf, ce qui Ă©tait censĂ© ĂȘtre un secret mais qui est connu par 100 personnes

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Enfin retrouve ci-dessous les sujets portant sur le parcours Imagination et pensĂ©e au XVIIe siĂšcle : ƒuvre : Jean de La Fontaine, Fables (livres VII Ă  IX) Texte : Marie

PubliĂ© le 23 juin 2021 Mis Ă  jour le 30 juin 2021 Marianne Les Ă©lĂšves de PondichĂ©ry ont passĂ© le bac de français le 18 juin. Les sujets corrigĂ©s des centres Ă©trangers sont un bon moyen pour rĂ©viser les Ă©preuves du baccalaurĂ©at en conditions rĂ©elles. EntraĂźne-toi pour les Ă©preuves anticipĂ©es de français avec des sujets officiels que nos professeurs certifiĂ©s corrigent ! Bac de français les sujets corrigĂ©s de PondichĂ©ry PondichĂ©ry a Ă©galement passĂ© le bac de français ! Mais quels sujets sont tombĂ©s ? DĂ©couvre les sujets corrigĂ©s du centre d’examen de PondichĂ©ry et entraĂźne-toi pour le commentaire, la dissertation ou la contraction de texte et l’essai ! RĂ©vise ton bac de français avec les sujets corrigĂ©s des centres Ă©trangers afin de savoir Ă  quoi ressemble un sujet officiel ! Si tu le souhaites, tu peux Ă©galement tĂ©lĂ©charger et imprimer les PDF. Sujets corrigĂ©s du bac de français gĂ©nĂ©ral Ă  PondichĂ©ry DĂ©couvre ci-dessous les sujets officiels du bac de français gĂ©nĂ©ral Ă  PondichĂ©ry ainsi que leur correction faite par nos professeurs ! N’oublie pas que suite aux amĂ©nagements du bac, les sujets sont dĂ©doublĂ©s en 2021 deux commentaires de texte et six sujets de dissertation en voie gĂ©nĂ©rale. Lis-les attentivement afin de t’entraĂźner ! Sujets de français Ă  PondichĂ©ry en 2021 Le service de presse de l’Éducation nationale nous a fourni les sujets du bac de français gĂ©nĂ©ral pour que tu puisses t’entraĂźner. Alors, lis-les et entraĂźne-toi avec ! Les Ă©lĂšves de PondichĂ©ry ont pu choisir entre quatre objets d’étude la poĂ©sie, le théùtre, le roman et le rĂ©cit ainsi que la littĂ©rature d’idĂ©e du XVIe siĂšcle au XVIIIe siĂšcle. Les sujets de commentaire de texte Ă  PondichĂ©ry La poĂ©sie du XIXe siĂšcle au XXIe siĂšcleLĂ©opold SĂ©dar Senghor, Lettres d’hivernage, 1972De Tu parles de ton Ăąge, de tes fils de soie blanche. [
] » jusqu’à ChĂšre !
 »Le roman et le rĂ©cit du Moyen Âge au XXIe siĂšcleMarcus Malte, Le Garçon, 2016De Le jour n’est pas encore levĂ© et ce que l’on aperçoit tout d’abord au loin sur la lande est une Ă©trange silhouette Ă  deux tĂȘtes et huit membres dont la moitiĂ© semble inerte. [
] » jusqu’à On n’a pas fini de s’interroger. » sujet bis Tu peux Ă©galement retrouver les textes complets aprĂšs les sujets de dissertation ! Quels sont les sujets de dissertation ? Pour commencer, voici les sujets de dissertation sur l’objet d’études le théùtre du XVIIe siĂšcle au XXI siĂšcle ƒuvre MoliĂšre, Le Malade imaginaireParcours Spectacle et comĂ©dieSujet Selon vous, le spectacle ne sert-il qu’au divertissement dans Le Malade imaginaire ?ƒuvre Marivaux, Les Fausses ConfidencesParcours Théùtre et stratagĂšmeSujet La piĂšce Les Fausses Confidences consacre-t-elle le triomphe des manipulateurs ?ƒuvre Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du mondeParcours Crise personnelle, crise familialeSujet Michel Raskine, Ă  l’occasion de sa mise en scĂšne de la piĂšce de Jean-Luc Lagarce, dĂ©clare La famille nous constitue. On n’y Ă©chappe pas. On y est comme condamnĂ©. » Partagez vous ce point de vue de Michel Raskine concernant Juste la fin du monde ? Enfin, dĂ©couvre les sujets se rattachant Ă  la littĂ©rature d’idĂ©es du XVIe siĂšcle au XVIIIe siĂšcle sujet bis ƒuvre Montaigne, Essais, Des Cannibales », I, 31 ; Des Coches », III, 6Parcours Notre monde vient d’en trouver un autreSujet Selon vous, Montaigne ne parle-t-il que d’un autre monde ?ƒuvre La Fontaine, Fables, livres VII Ă  XIParcours Imagination et pensĂ©e au XVIIe siĂšcleSujet Selon vous, l’imagination est-elle uniquement trompeuse dans les livres VII Ă  XI des Fables de La Fontaine ?ƒuvre Montesquieu, Lettres persanesParcours Le regard Ă©loignĂ©Sujet Dans la lettre 48 des Lettres persanes, Usbek Ă©crit Étranger que j’étais, je n’avais rien de mieux Ă  faire que d’étudier cette foule de gens qui y abordaient sans cesse, et qui me prĂ©sentaient toujours quelque chose de nouveau. » Le regard Ă©loignĂ© n’est-il, selon vous, qu’une Ă©tude de l’autre ? DĂ©couvre ainsi les sujets officiels complets du bac de français 2021 de PondichĂ©ry ! Bac-francais-sujet-voie-generale-Pondichery-2021-1 Nos professeurs certifiĂ©s rĂ©alisent la correction des sujets des Ă©preuves anticipĂ©es de français en voie gĂ©nĂ©rale pour que tu puisses comparer tes rĂ©ponses aux leurs. CorrigĂ© de l’épreuve de français du bac gĂ©nĂ©ral Ă  PondichĂ©ry Nos professeurs certifiĂ©s fournissent un corrigĂ© sous forme de plan dĂ©taillĂ© afin que tu puisses voir les Ă©lĂ©ments clĂ©s des sujets. Chaque plan comporte une analyse, une problĂ©matique et des arguments illustrĂ©s par des exemples ! Lire des sujets officiels corrigĂ©s est aussi synonyme de rĂ©visions. corrige-sujet-francais-bac-general-2021-Pondichery Sujets corrigĂ©s du bac de français en voie technologique Le centre d’examen de PondichĂ©ry possĂšde Ă©galement une voie technologique. Prends connaissance de ces sujets officiels afin de pouvoir t’entraĂźner ! Ainsi, tu trouveras ci-dessous deux commentaires de texte et six contractions de texte chacune suivie d’un essai. Sujets du bac de français technologique Ă  PondichĂ©ry En Inde, les commentaires de texte portent sur le roman et le rĂ©cit et la poĂ©sie, alors que les contractions de texte, elles, abordent la littĂ©rature d’idĂ©es. Ainsi, entraĂźne-toi pour les Ă©preuves anticipĂ©es du bac de français technologique avec le sujet officiel de PondichĂ©ry ! Les commentaires de texte Le roman et le rĂ©cit du Moyen Âge au XXIe siĂšcleLaurent Mauvignier, Dans la foule, I, 4, 2006De [
] Il faut que je les trouve. [
] » jusqu’à me voilĂ  avec l’impression de ne plus rien avoir que le soleil au-dessus de ma tĂȘte. »La poĂ©sie du XIXe siĂšcle au XXIe siĂšcleGaston Miron, L’Homme rapaillĂ©, Je t’écris », 1970De Je t’écris pour te dire que je t’aime [
] » jusqu’à les espaces oubliĂ©s » sujet bis Les textes complets sont aussi disponibles aprĂšs les sujets de contraction de texte ! Quels sont les contractions de texte Ă  PondichĂ©ry ? Voici les contractions de texte, chacune suivie d’un essai, sur le thĂšme de la littĂ©rature d’idĂ©es du XVIe siĂšcle au XVIIIe siĂšcle. Lis-les et entraĂźne-toi ! Pour commencer, dĂ©couvre les Ă©noncĂ©s sur le parcours Imagination et pensĂ©e au XVIIe siĂšcle ƒuvre Jean de La Fontaine, Fables, livres VII Ă  IXTexte Monique Atlan, Roger-Pol Droit, Humain. Une enquĂȘte philosophique sur ces rĂ©volutions qui changent nos vies, 2012Essai Face aux dĂ©fis du monde qui nous entoure, l’imagination nous permet-elle de faire preuve d’ingĂ©niositĂ© ou peut-elle devenir une faiblesse ?ƒuvre Jean de La Fontaine, Fables, livres VII Ă  IXTexte MichĂšle Petit, article issu de la confĂ©rence S’accorder au monde », Sciences humaines, janvier 202Essai Dans quelle mesure la lecture ou l’écoute des Ɠuvres d’imagination nous permet-elle de mieux nous accorder avec le monde dans lequel nous vivons ? sujet bis Ensuite, les contractions de texte appartenant au parcours Notre monde vient d’en trouver un autre ƒuvre Montaigne, Essais, Des Cannibales », I, 31Texte Jennifer Hays, Le tourisme en quĂȘte d’authenticitĂ© », Sciences Humaines, n°327, juillet 2020Essai Le tourisme et plus gĂ©nĂ©ralement notre rencontre avec l’Autre nous permettent-ils de nous dĂ©faire de nos stĂ©rĂ©otypes, ou au contraire nous amĂšnent-ils Ă  les renforcer ?ƒuvre Montaigne, Essais, Des Cannibales », I, 31Texte Michela Marzano, Visages de la peur, 2009Essai Si l’autre est celui qui fait Ă©clater les repĂšres, quelles rĂ©actions sa rencontre peut-elle susciter ? sujet bis Enfin, voici les sujets en rapport avec le parcours Voltaire, esprit des lumiĂšres ƒuvre Voltaire, L’IngĂ©nuTexte Etienne Klein, Le goĂ»t du vrai, RĂ©publique et connaissances », Tracts Gallimard n°17, juillet 2020Essai En quoi la diffusion du savoir et la reconnaissance de sa valeur sont-elles nĂ©cessaires Ă  une sociĂ©tĂ© Ă©clairĂ©e ? ƒuvre Voltaire, L’IngĂ©nuTexte Philippe Raynaud, La Politesse des LumiĂšres, 2013Essai Selon vous, faut-il prĂ©fĂ©rer le naturel Ă  la civilitĂ© ? sujet bis DĂ©couvre les sujets complets du bac de français technologique de PondichĂ©ry ! Bac-francais-sujet-voie-techno-Pondichery-2021 Correction de l’épreuve de français de PondichĂ©ry DĂ©couvre les sujets corrigĂ©s du bac de français de PondichĂ©ry en voie techno ! Nos professeurs certifiĂ©s te donnent un plan dĂ©taillĂ© pour chaque sujet. Ainsi, tu pourras confronter tes rĂ©ponses et cibler les points du programme sur lesquels tu dois continuer de travailler. corrige-sujet-francais-bac-technologique-2021-Pondichery Pour aller plus loin dans tes rĂ©visions, entraĂźne-toi avec les sujets corrigĂ©s du bac de français au Liban. Teste Ă©galement tes connaissances avec nos quiz sur les Ɠuvres au programme et regarde nos vidĂ©os sur la chaĂźne YouTube superBac ! Sur le mĂȘme sujet 07/07/2021 Ă  1500 Bac de français 2021 sujets et corrigĂ©s de Washington Le bac de français est lancĂ© ! Washington ouvre le bal avec l’épreuve Ă©crite de français le 1er juin. Lis et rĂ©vise avec les sujets de l'Ă©preuve de français de Washington et les corrigĂ©s de nos professeurs ! Voir un sujet officiel de bac te permettra de visualiser le dĂ©roulement de l’épreuve ! 07/07/2021 Ă  1503 Bac de français sujets corrigĂ©s 2021 du Liban Le bac de français c’est le 17 juin ! Mets en application tes rĂ©visions fais des sujets officiels ! L’épreuve de français a eu lieu le 8 juin au Liban. Nos professeurs rĂ©digent un corrigĂ© pour chaque sujet afin que tu puisses vĂ©rifier tes acquis et assimiler les Ă©lĂ©ments clĂ©s attendus. 25/06/2021 Ă  1248 Les Ɠuvres du bac de français 2021 Nous avons rassemblĂ© pour toi la liste des Ɠuvres du bac de français, ainsi que de nombreuses fiches et vidĂ©os pour t'aider dans tes rĂ©visions, que tu sois en 1re gĂ©nĂ©rale ou technologique. Ces Ɠuvres sont triĂ©es par objet d'Ă©tude pour t'aider Ă  y voir plus clair dans ton programme de français. En bref voici ton kit de survie pour l'Ă©preuve anticipĂ©e 2021 ! 2231mots 9 pages. Montre plus. Dissertation. Introduction: Jean de La Fontaine, Ă©crivain français du XVIIĂšme siĂšcle, publie son premier recueil Fables Choisies en 1668. Les fables du recueil sont des rĂ©cits courts mettant en scĂšne des animaux et dĂ©livrant l’esprit critique et proposant une morale. Pourtant, selon Rousseau les fables

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Cettedissertation traite de la problĂ©matique suivante : Dans le « Pouvoir des Fables », La Fontaine Ă©crit : « Le monde est vieux, dit-on, je le crois / Cependant il faut l’amuser encore comme un enfant. ». D’aprĂšs votre lecture des Fables et du parcours « Imagination et pensĂ©es du XVIIĂšme siĂšcle », pensez-vous que l’imagination serve seulement Ă  distraire Au XVIIĂšme siĂšcle, La Fontaine a su donner Ă  la fable, genre antique dont Esope est le pĂšre », ses lettres de noblesse en France, et dans l’imaginaire collectif il est celui qui se ser[vait] d’animaux pour instruire les hommes ». Les fables du second recueil sont cependant diffĂ©rentes des prĂ©cĂ©dentes ; le fabuliste cherche Ă  se renouveler et varie les sources d’inspiration, puisant chez l’indien Pilpay ou dans l’actualitĂ© ses sujets ; le bestiaire est moins utilisĂ© ; la tonalitĂ© aussi a changĂ©, La Fontaine se montrant souvent plus pessimiste et satirique que moralisateur. Ce recueil n’est d’ailleurs pas dĂ©diĂ© Ă  un enfant, comme l’était le premier. La fable 10 du livre VII, Le curĂ© et le mort », est reprĂ©sentative de ce changement. S’inspirant d’une anecdote rĂ©elle, relatĂ©e par Madame de SĂ©vignĂ© Ă  sa fille dans son abondante correspondance, le fabuliste raconte l’histoire d’un curĂ© qui trouve la mort en accompagnant un mort au cimetiĂšre, alors qu’il se laissait aller Ă  la rĂȘverie. Cette fable fait pendant Ă  celle de La laitiĂšre et le Pot au lait », qui raconte une aventure construite sur le mĂȘme schĂ©ma. La thĂ©matique de l’imagination prend donc une importance dĂ©cisive. Comment le fabuliste traite-t-il le fait divers dans l’apologue, et quelle est son ambition morale ? Nous Ă©tudierons tout d’abord l’art de la narration dans cette fable, puis la visĂ©e satirique de La Fontaine dans sa description du curĂ© songeur. Nous analyserons enfin la rĂ©flexion sur la condition humaine que propose ce texte. I. L’art de la narration La Fontaine a transformĂ© le fait divers en un apologue plaisant, vif, variĂ©, qui joue des oppositions entre les personnages, et qui mĂȘle des tonalitĂ©s inattendues, compte tenu du sujet et des personnages choisis. a La briĂšvetĂ© et la variĂ©tĂ© La Fontaine a Ă©crit, avec Le curĂ© et le Mort », un petit rĂ©cit alerte. Il relate une anecdote, sans digression, en utilisant pour l’essentiel des octosyllabes, qui confĂšrent Ă  la fable un rythme vif. L’originalitĂ© de la fable tient ici au long dĂ©veloppement de la situation initiale, qui met en valeur la seule pĂ©ripĂ©tie, qui fait office Ă  la fois d’élĂ©ment perturbateur, d’élĂ©ment de rĂ©solution, et de situation finale l’accident dans lequel le curĂ© trouve la mort. La valeur dramatique de cette chute est mise en relief par la parataxe Un heurt survient, adieu le char » v30, le prĂ©sentatif VoilĂ  » v31 et l’utilisation du passĂ© composĂ© Messire Jean Chouart [
] a la tĂȘte cassĂ©e » v31. Le rĂ©cit est d’autant plus plaisant Ă  lire que le fabuliste joue sur l’alternance et la variĂ©tĂ©, pour lui donner du rythme. Il alterne les rimes plates v5-6, croisĂ©es v1-4, embrassĂ©es 29-32 ; le rĂ©cit est parfois coupĂ© par du discours direct v15-18, 21-23 ou les interventions du narrateur hĂ©las ! » v7 ; Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme du rĂ©cit, La Fontaine fait alterner les temps, avec de l’imparfait v1-6, 10-14, 18-20, 24-28, du prĂ©sent de narration v30-35, d’énonciation dans les paroles rapportĂ©es, ou de vĂ©ritĂ© gĂ©nĂ©rale v7, 37. La Fontaine a donc cherchĂ© Ă  garder le caractĂšre brutal de l’anecdote, tout en la rendant plaisante. bLes personnages Il dĂ©veloppe cependant suffisamment son rĂ©cit pour le lecteur jouisse des parallĂ©lismes qu’il a créés entre ses personnages. Ceux-ci sont dĂšs le titre mis en relation, avec la conjonction et » qui laisse s’interroger sur le sens souvent les personnages qui donnent le titre de la fable s’opposent, comme le Corbeau et le Renard, ou le LiĂšvre et la Tortue. Ici, il ne s’agit pas d’animaux, et le lecteur voit mal de prime abord ce que l’auteur suggĂšre. Le fabuliste utilise donc dĂšs les quatre premiers vers de forte oppositions afin d’amener le lecteur Ă  saisir l’enjeu de la fable et le caractĂšre du curĂ© les vers 1 et 3 sont construits de façon identique dĂ©terminant indĂ©fini, nom, verbe s’en allait », adverbe ; seuls les noms et les adverbes changent, et puisque les adverbes sont antithĂ©tiques tristement » / gaiement », les noms doivent ĂȘtre compris comme antithĂ©tiques eux aussi. La suite du texte est plus subtile, et ce sont les connotations qui s’opposent au mort la biĂšre » qui lui sert d’habit et qu’il n’îtera plus, au curĂ© les rĂȘveries sur les cotillons » Ă  offrir, et sans doute Ă  ĂŽter
 Par ailleurs, le lecteur du recueil , qui vient de lire La laitiĂšre et le Pot au lait », remarque la similitude entre les deux fables, et conclut que le curĂ© » est l’équivalent de la laitiĂšre », ce qui implique que le mort » est l’équivalent du pot au lait » la rĂ©ification implicite du titre, dĂ©veloppĂ©e par le participe passĂ© empaquetĂ© » v6 montre que le mort n’est plus qu’une chose, alors que le curĂ©, bien vivant, a des aspirations, des envies, d’ agrĂ©able[s] pensĂ©e[s] » v29. c La tonalitĂ© Ces oppositions permettent Ă  La Fontaine de crĂ©er dans cette fable une tonalitĂ© particuliĂšre, mĂȘlĂ©e de grivoiserie, avec les mentions des cotillons », de la niĂšce », de la chambriĂšre » v26-28 et d’humour noir, avec le curĂ© libidineux qui chemine au cĂŽtĂ© du mort en direction du cimetiĂšre, et la chute qui mĂȘle leurs deux destins. Le texte est par ailleurs ironique les reprises nominales font d’ un mort » Monsieur le mort » dans la bouche du curĂ©, et cette appellation ironique puisque faussement respectueuse est parodiĂ©e par l’auteur qui qualifie le curĂ© de Messire Jean Chouart ». De plus, afin de montrer la cupiditĂ© du curĂ© qui compte ce que pourra lui rapporter cet enterrement, le mort est par deux fois appelĂ© son mort », comme si le curĂ© s’était dĂ©jĂ  appropriĂ© les revenus dus Ă  celui-ci. L’auteur fait un jeu de mots au vers 37, car le curĂ© comptait » sur son mort, au sens d’ espĂ©rait », mais aussi au sens concret de faisait les comptes ». A partir d’une anecdote rĂ©ellement arrivĂ©e, La Fontaine construit une fable plaisante, tant par le rythme du rĂ©cit que par les caractĂ©ristiques donnĂ©es aux protagonistes ou par la tonalitĂ© toute particuliĂšre de la fable. A travers le personnage du curĂ©, La Fontaine se livre Ă  une satire fĂ©roce du clergĂ©, car ce curĂ© apparaĂźt comme un bon vivant. II. La satire du clergĂ© a La dĂ©pravation des mƓurs Le curĂ© mis en scĂšne par La Fontaine apparaĂźt comme un ĂȘtre dĂ©pravĂ©. Avec l’argent de l’enterrement, il rĂȘve d’acheter une feuillette », c’est-Ă -dire un tonneau, du meilleur vin des environs » ; La Fontaine s’inscrit dans la tradition anti-clĂ©ricale qui voit dans les hommes d’Eglise des ivrognes invĂ©tĂ©rĂ©s. Son autre projet est d’acheter des cotillons », des jupons, Ă  sa niĂšce et Ă  sa femme de chambre ; La Fontaine fait du curĂ© de sa fable un homme lascif. Le thĂšme de la sensualitĂ© est tout d’abord Ă©voquĂ© dans les vers consacrĂ©s au mort, qui ne connaĂźtra plus les jouissances de la chair son cercueil est dĂ©signĂ© par trois fois comme une robe », dont les morts ne peuvent se dĂ©vĂȘtir v7-8. Il est repris dans l’ agrĂ©able pensĂ©e » v29 du curĂ© qui veut acheter des dessous pour certaine niĂšce » et une chambriĂšre nommĂ©e PĂąquette », dont le nom Ă©voque une femme lĂ©gĂšre. Le curĂ© apparaĂźt donc comme un individu lubrique, qui profite de son ascendant social et moral sur sa femme de chambre, et a mĂȘme des pensĂ©es incestueuses avec sa niĂšce. La Fontaine charge le portrait, en appelant, par deux fois, le curĂ© Messire Jean Chouart » v18,31 Messire » est le titre donnĂ© aux gens d’Eglise ; Jean Chouart » est une rĂ©fĂ©rence Ă  Rabelais, qui dĂ©signe ainsi, dans Pantagruel ou le Quart Livre, le sexe masculin. Le personnage est donc rĂ©duit Ă  son organe, ce qui montre son cĂŽtĂ© jouisseur ; l’association du titre qui rappelle son statut d’homme d’Eglise, son cĂŽtĂ© spirituel, et du pĂ©nis qui renvoie au cĂŽtĂ© sensuel de l’homme est fĂ©rocement satirique. Le curĂ© est montrĂ© comme un ĂȘtre dĂ©pravĂ© qui est prĂȘt Ă  cĂ©der au pĂ©chĂ© de luxure. b La cupiditĂ© Le curĂ© est par ailleurs montrĂ© comme un ĂȘtre cupide, intĂ©ressĂ© seulement par l’argent que peut lui rapporter le mort. Par une pensĂ©e charitable pour notre dĂ©funt » ne vient au pasteur ». Il ne songe qu’à ce qu’il va gagner il ne s’agit que du salaire » v17, j’aurai de vous tant en argent, et tant en cire, et tant en autres menus coĂ»ts » v21-23. La rĂ©pĂ©tition de tant » dĂ©voile les calculs auxquels se livre le prĂȘtre, qui comptabilise sa rĂ©tribution, l’argent payĂ© par les fidĂšles pour les cierges et les dĂ©tails du service funĂšbre. Son mort » devient donc pour le curĂ© un trĂ©sor », qu’il couve » des yeux, ce qui traduit bien sa cupiditĂ©. Le jeu de mots final le curĂ© Chouart, qui sur son mort comptait » rappelle une derniĂšre fois au lecteur le caractĂšre intĂ©ressĂ© du prĂȘtre. Au rebours de toutes les valeurs chrĂ©tiennes, le mort devient donc pour l’Eglise une valeur marchande. Il n’est plus qu’une chose, dont on oublie l’ñme, bien et dĂ»ment empaquetĂ© » que l’on emmĂšne au cimetiĂšre au plus vite » pour toucher son salaire ». L’insistance de La Fontaine sur la biĂšre » v7, le plomb » v33 montre la rĂ©ification de la personne pour le clergĂ©, qui ne se prĂ©occupe pas de spiritualitĂ© mais se rĂ©vĂšle mercantile. Les pensĂ©es du prĂȘtre mettent en valeur la relation conçue sur l’échange et le profit on vous en donnera [des priĂšres] de toutes les façons » et j’aurai de vous tant [
] ». c L’hypocrisie En mettant au jour les pĂ©chĂ©s des gens d’Eglise, qui cĂšdent facilement Ă  l’avarice et Ă  la luxure, La Fontaine fait surtout ressortir leur hypocrisie. C’est sous prĂ©texte de spiritualitĂ© et de salut de l’ñme que sont dites les priĂšres et effectuĂ©es les cĂ©rĂ©monies religieuses. Or, dans ce texte, le fabuliste met en opposition les paroles effectivement prononcĂ©es et les pensĂ©es rĂ©elles du prĂȘtre. Il rĂ©citait, Ă  l’ordinaire, / Maintes dĂ©votes oraisons, / Et des psaumes, et des leçons, / Et des versets, et des rĂ©pons » trois vers sont consacrĂ©s Ă  l’énumĂ©ration des diffĂ©rentes priĂšres chantĂ©es ou lues par le curĂ©, avec la rĂ©pĂ©tition et l’anaphore de la conjonction et » qui marque l’accumulation. DerriĂšre cette dĂ©monstration de religiositĂ© et de foi, se dissimulent des pensĂ©es non avouables On vous en donnera de toutes les façons ; / Il ne s’agit que du salaire ». L’ingĂ©niositĂ© de La Fontaine consiste Ă  inverser dans la fable les procĂ©dĂ©s attendus les priĂšres prononcĂ©es sont rapportĂ©es de façon indirecte, tandis que les pensĂ©es du curĂ© sont rapportĂ©es au style direct. Celles-ci prennent donc plus de relief, et paraissent plus vraies que les litanies de priĂšres dĂ©bitĂ©es effectivement. De plus, le curĂ© semble se moquer du mort s’adressant mentalement Ă  lui, il le nargue, en l’appelant Monsieur le Mort » et en Ă©numĂ©rant les profits rĂ©alisĂ©s grĂące Ă  lui. L’anecdote permet donc Ă  La Fontaine de livrer une virulente satire des hommes d’Eglise, montrĂ©s comme des ĂȘtres dĂ©pravĂ©s, cupides et hypocrites. Mais la fable n’est pas seulement ironique elle invite Ă  rĂ©flĂ©chir sur l’humaine condition. III. Une rĂ©flexion sur la condition humaine Dans les trois derniers vers, sĂ©parĂ©s du texte par un espace, et qui apparaissent comme la moralitĂ© de la fable, La Fontaine estime que le curĂ© Chouart », c’est-Ă -dire l’aventure du curĂ© Chouart, est proprement toute notre vie ». Le lecteur est donc amenĂ© Ă  voir dans cet apologue une image de sa propre destinĂ©e. a La finitude En choisissant comme personnages un mort et un curĂ© qui meurt, La Fontaine montre le destin humain sous le signe de la finitude. Il attire notre attention sur notre devenir commun, en insistant sur le cercueil, et en faisant part de son chagrin personnel une robe, hĂ©las ! qu’on nomme biĂšre ». Il tente cependant une dĂ©dramatisation en prĂ©sentant le mort avec des caractĂ©ristiques de vivant la terre est son dernier gĂźte », il est vĂȘtu d’une robe », et se rĂ©vĂšle, Ă  son insu, acteur de la fin du curĂ© le Paroissien en plomb entraĂźne son pasteur ». Mais si l’auteur, dans ses interventions, refuse d’évoquer le mort de façon morbide, le personnage du curĂ©, on l’a vu, le renvoie Ă  sa finitude en le considĂ©rant comme une chose, dont il peut tirer profit. La brutalitĂ© de la chute rappelle d’ailleurs au lecteur que nul n’est Ă  l’abri La Fontaine utilise le paradoxe de l’anecdote pour rendre compte des alĂ©as de la fortune, qui peuvent ĂȘtre tragiques. Les deux personnages mis en opposition tout le long de la fable, l’un mort et n’ayant plus droit Ă  rien, l’autre bien vivant et plein d’espĂ©rance, se retrouvent unis dans le mĂȘme destin tous deux s’en vont de compagnie ». Le chiasme dĂ©veloppĂ© dans les vers 33-34 suggĂšre le retournement de situation complet et rapide qui s’opĂšre. Le curĂ© en mourant devient lui aussi chose sans volontĂ© et sans pouvoir, soumis Ă  la fatalitĂ© le mort l’ entraĂźne », lui suit ». La reprise du verbe s’en aller » s’en vont », v35, prĂ©sent dans le premier vers, et conjuguĂ© cette fois-ci au pluriel clĂŽt le rĂ©cit sur une idĂ©e de fin totale. b Le pouvoir de l’imagination Ce n’est pas seulement sur ce thĂšme que La Fontaine veut faire rĂ©flĂ©chir le lecteur ; la mĂȘme anecdote racontĂ©e par Madame de SĂ©vignĂ© dans sa lettre du 26 fĂ©vrier 1672 tenait en trois phrases M. de Boufflers a tuĂ© un homme aprĂšs sa mort. Il Ă©tait dans sa biĂšre et en carrosse on le menait Ă  une lieue de Boufflers pour l’enterrer ; son curĂ© Ă©tait avec le corps. On verse ; la biĂšre coupe le cou au pauvre curĂ©. » Ce qui l’a frappĂ©e est le paradoxe de cette mort inattendue. La Fontaine, s’il ne nĂ©glige pas cet aspect, a dĂ©veloppĂ© son rĂ©cit en y intĂ©grant les pensĂ©es intimes du curĂ©, et en modifiant ainsi la portĂ©e de l’anecdote. Celle-ci a donc pour thĂ©matique l’imagination. La morale est d’ailleurs explicite, ce qu’il faut retenir de cet apologue est que le curĂ© comptait » sur le Mort » comme Perrette comptait sur le Pot au lait ». L’auteur invite donc le lecteur Ă  comparer les deux fables afin d’en dĂ©gager le sens moral. La LaitiĂšre et le Pot au lait » raconte la rĂȘverie d’une laitiĂšre sur le profit qu’elle imagine pouvoir tirer de son lait, et se voit dĂ©jĂ  acheter des poulets, puis un cochon, une vache et un veau ; mais dans l’exaltation de ses pensĂ©es, elle fait tomber son pot adieu veau, vache, cochon, couvĂ©e ». La Fontaine rĂ©utilise l’expression, mais de façon moins dĂ©veloppĂ©e dans Le CurĂ© et le Mort » adieu le char ». La fable invite donc Ă  prendre en considĂ©ration le pouvoir de l’imagination qui dirige nos vies. c Une vision pessimiste de la vie Le lecteur constate toutefois une diffĂ©rence de taille entre les deux fables. Certes, le thĂšme et la progression du rĂ©cit sont les mĂȘmes, mais la fable de La LaitiĂšre » s’inscrit dans une thĂ©matique de vie, avec l’évocation des animaux et de leur prolifĂ©ration ; la fable du CurĂ© » est empreinte de mort. Surtout, la rĂȘverie de la LaitiĂšre suscite de la part du lecteur une certaine identification, comme de la part de l’auteur Quel esprit ne bat la campagne ? [
] Quand je suis seul, je fais au plus brave un dĂ©fi [
] Quelque accident fait-il que je rentre en moi-mĂȘme, / Je suis gros Jean comme devant ». La morale de la fable Le CurĂ© et le Mort » n’est pas lyrique, et si le fabuliste invite Ă  se reconnaĂźtre dans le destin du curĂ© avec l’utilisation de la premiĂšre personne du pluriel notre vie », v36, la tonalitĂ© est diffĂ©rente. L’imagination chez l’homme est telle qu’elle permet des suppositions et des rĂȘveries mĂȘme Ă  propos des morts, rien ne l’arrĂȘte elle transforme mĂȘme l’homme en ĂȘtre cynique et amoral, pour qui tout support est bon, tant qu’il permet l’espoir et l’essor de l’imagination. Conclusion Avec Le CurĂ© et le Mort », La Fontaine a Ă©crit un rĂ©cit plaisant, au rythme alerte, aux effets variĂ©s, d’une tonalitĂ© originale, mĂȘlant l’humour et l’ironie. L’opposition des personnages permet de mettre en valeur les dĂ©fauts du curĂ© lascif, cupide et hypocrite, Ă  travers lequel La Fontaine fait une satire virulente des gens du clergĂ©, qui se prĂ©occupent de notions plus matĂ©rielles que spirituelles. Cette fable est aussi l’occasion pour le fabuliste de dĂ©velopper la rĂ©flexion amorcĂ©e avec La LaitiĂšre et le Pot au lait » sur le pouvoir de l’imagination qui nous Ă©loigne du rĂ©el ; dans Le CurĂ© et le Mort », elle apparaĂźt comme aussi nĂ©cessaire que l’espĂ©rance, mais liĂ©e Ă  l’égoĂŻsme fondamental de l’ĂȘtre humain.
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Fables- Livres VII à XI de La Fontaine - BAC Français 1re 2022 - Parcours associé Imagination et pensée au XVIIe siÚcle - édition prescrite - Carrés Classiques Oeuvres Intégrales; Agrandir. Version papier . Fables - Livres VII à XI de La Fontaine - BAC Français 1re 2022 - Parcours associé Imagination et pensée au XVIIe siÚcle - édition prescrite -
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preuveen est cette cĂ©lĂšbre morale qui clĂŽture « Les Animaux malades de la Peste ». En rĂ©alitĂ©, les. Fables . de La Fontaine sont restĂ©es dans les mĂ©moires parce qu’elles ont su dire, avec leur grĂące poĂ©tique et leur humour, tout ce qui touche notre sensibilitĂ©, tout ce qui frappe notre imagination, tout ce qui Ă©veille notre pensĂ©e.
Sujet bac francais 2020 STMG. La session 2020 des Ă©preuves anticipĂ©es du bac de français n’ont pu se dĂ©rouler en raison de la crise sanitaire. Les sujets qui Ă©taient prĂ©vus pour les sĂ©ries technologiques le 17 juin ont Ă©tĂ© publiĂ©es par le ministĂšre. Vous traiterez au choix, l’un des deux sujets suivants 1- Commentaire de texte 20 points Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, s’évader du chĂąteau d’If oĂč il est emprisonnĂ©, Edmond DantĂšs a pris la place deson compagnon de cellule qui vient de mourir, le vieil abbĂ© Faria, en se dissimulantdans le sac prĂ©vu pour le cadavre. On transporta le prĂ©tendu mort du lit sur la civiĂšre. Edmond se raidissait pourmieux jouer son rĂŽle de trĂ©passĂ©1. On le posa sur la civiĂšre ; et le cortĂšge, Ă©clairĂ© parl’homme au falot2, qui marchait devant, monta l’ Ă  coup, l’air frais et Ăąpre de la nuit l’inonda. DantĂšs reconnut le mistral3. Ce fut5 une sensation subite, pleine Ă  la fois de dĂ©lices et d’ porteurs firent une vingtaine de pas, puis ils s’arrĂȘtĂšrent et dĂ©posĂšrent laciviĂšre sur le des porteurs s’éloigna, et DantĂšs entendit ses souliers retentir sur les dalles. OĂč suis-je donc ? » se Sais-tu qu’il n’est pas lĂ©ger du tout ! » dit celui qui Ă©tait restĂ© prĂšs de DantĂšs ens’asseyant sur le bord de la premier sentiment de DantĂšs avait Ă©tĂ© de s’échapper, heureusement il se retint. Éclaire-moi donc, animal, dit celui des deux porteurs qui s’était Ă©loignĂ©, ou je netrouverai jamais ce que je cherche. »15 L’homme au falot obĂ©it Ă  l’injonction, quoique, comme on l’a vu, elle fĂ»t faite entermes peu convenables. Que cherche-t-il donc ? se demanda DantĂšs. Une bĂȘche sans doute. »Une exclamation de satisfaction indiqua que le fossoyeur avait trouvĂ© ce qu’ Enfin, dit l’autre, ce n’est pas sans peine.— Oui, rĂ©pondit-il, mais il n’aura rien perdu pour attendre. »À ces mots, il se rapprocha d’Edmond, qui entendit dĂ©poser prĂšs de lui un corpslourd et retentissant ; au mĂȘme moment, une corde entoura ses pieds d’une vive etdouloureuse Eh bien ! le nƓud est-il fait ? » demanda celui des fossoyeurs4 qui Ă©tait restĂ©inactif. Et bien fait, dit l’autre ; je t’en rĂ©ponds.— En ce cas, en route. » Et la civiĂšre soulevĂ©e reprit son On fit cinquante pas Ă  peu prĂšs, puis on s’arrĂȘta pour ouvrir une porte, puis on seremit en route. Le bruit des flots se brisant contre les rochers sur lesquels est bĂąti lechĂąteau arrivait plus distinctement Ă  l’oreille de DantĂšs Ă  mesure que l’on avança. Mauvais temps ! dit un des porteurs, il ne fera pas bon d’ĂȘtre en mer cette nuit.— Oui, l’abbĂ© court grand risque d’ĂȘtre mouillĂ© », dit l’autre — et ils Ă©clatĂšrent de35 ne comprit pas trĂšs bien la plaisanterie, mais ses cheveux ne s’endressĂšrent pas moins sur sa tĂȘte. Bon, nous voilĂ  arrivĂ©s ! reprit le premier.— Plus loin, plus loin, dit l’autre, tu sais bien que le dernier est restĂ© en route, brisĂ©40 sur les rochers, et que le gouverneur nous a dit le lendemain que nous Ă©tions desfainĂ©ants. »On fit encore quatre ou cinq pas en montant toujours, puis DantĂšs sentit qu’on leprenait par la tĂȘte et par les pieds et qu’on le balançait. Une, dirent les — Deux.— Trois ! »En mĂȘme temps, DantĂšs se sentit lancĂ©, en effet, dans un vide Ă©norme, traversantles airs comme un oiseau blessĂ©, tombant, tombant toujours avec une Ă©pouvante quilui glaçait le cƓur. Quoique tirĂ© en bas par quelque chose de pesant qui prĂ©cipitait50 son vol rapide, il lui sembla que cette chute durait un siĂšcle. Enfin, avec un bruitĂ©pouvantable, il entra comme une flĂšche dans une eau glacĂ©e qui lui fit pousser uncri, Ă©touffĂ© Ă  l’instant mĂȘme par l’ avait Ă©tĂ© lancĂ© dans la mer, au fond de laquelle l’entraĂźnait un boulet detrente-six attachĂ© Ă  ses La mer est le cimetiĂšre du chĂąteau d’If. Notes1 TrĂ©passĂ© Falot lanterne Mistral vent violent de Fossoyeurs hommes chargĂ©s d’enterrer les morts. Vous ferez le commentaire littĂ©raire de ce texte en vous aidant des pistessuivantes 1- Une scĂšne d’action intense et Un personnage qui suscite Ă©motion et admiration. 2- ESSAI et CONTRACTION DE TEXTE Contraction de texte 10 points et essai 10 points Compte tenu de l’Ɠuvre et du parcours Ă©tudiĂ©s durant l’annĂ©e, vous traiterez l’un destrois sujets suivants A- Montaigne, Essais, Des Cannibales », I, 31. Parcours Notre monde vient d’en trouver un autre. Texte de Stefan Zweig, Érasme, grandeur et dĂ©cadence d’une idĂ©e 1935,traduit de l’allemand par Alzir Jean de La Fontaine, Fables, livres VII Ă  IX. Parcours Imagination et pensĂ©e au XVIIĂšme siĂšcle. Texte de Jean-François Dortier, L’homme descend du songe », Scienceshumaines, n°174, aoĂ»t Voltaire, L’IngĂ©nu. Parcours Voltaire, esprit des LumiĂšres ; Texte de Tzvetan Todorov, Les LumiĂšres, des idĂ©es pour demain », TĂ©lĂ©rama hors-sĂ©rie, 2006. A- Montaigne, Essais, Des Cannibales ». Parcours Notre monde vientd’en trouver un de Stefan Zweig, Érasme, grandeur et dĂ©cadence d’une idĂ©e 1935,traduit de l’allemand par Alzir Hella. Contraction de texte Vous rĂ©sumerez ce texte en 228 mots. Une tolĂ©rance de +/- 10 % est admise votretravail comptera au moins 205 et au plus 251 placerez un repĂšre dans votre travail tous les 50 mots et indiquerez, Ă  la fin dela contraction, le nombre total de mots utilisĂ©s. La transition du XVĂšme au XVIĂšme siĂšcle est une Ă©poque marquante dans ledestin de l’Europe et qui, en ce qui concerne la prĂ©cipitation dramatique desĂ©vĂ©nements, n’est comparable qu’à la nĂŽtre. Soudain s’élargit la place qu’occupaitl’Europe dans le monde ; une dĂ©couverte est suivie d’une autre et en l’espace de5 quelques annĂ©es, grĂące Ă  la hardiesse d’une race nouvelle de navigateurs, leslacunes imputables1 Ă  l’indiffĂ©rence ou Ă  la timiditĂ© des siĂšcles passĂ©s se trouventcomblĂ©es. Les dates mĂ©morables se succĂšdent au rythme saccadĂ© d’un penduleĂ©lectrique. 1486 Diaz est le premier EuropĂ©en qui s’aventure jusqu’au Cap deBonne-EspĂ©rance ; 1492 Colomb atteint les Ăźles amĂ©ricaines ; 1497 SĂ©bastien10 Cabot dĂ©couvre le Labrador et le continent amĂ©ricain. Un nouveau monde vient Ă peine d’enrichir les connaissances de la race blanche que dĂ©jĂ  Vasco de Gama,passant au large de Zanzibar, fait voile vers Calcutta et ouvre la voie des Indes ;1500 Cabral dĂ©couvre le BrĂ©sil ; enfin de 1519 Ă  1522, Magellan accomplit uneprouesse incroyable pour la premiĂšre fois, un homme a fait le tour du monde. La15 [
] premiĂšre mappemonde2 , considĂ©rĂ©e Ă  son apparition comme une extravaganceet une hĂ©rĂ©sie, se trouve donc vĂ©rifiĂ©e l’action la plus hardie est venue confirmer lapensĂ©e la plus audacieuse. Du jour au lendemain la machine ronde3, la terraincognita, sur laquelle l’humanitĂ© pensante promenait sa marche incertaine etinquiĂšte, est devenue une rĂ©alitĂ©, un espace que l’on peut Ă©tudier et parcourir ;20 l’OcĂ©an, qui n’était que ce dĂ©sert infini de flots bleus dont parle la lĂ©gende antique,est devenu un Ă©lĂ©ment mesurable, mesurĂ©, un des plus prĂ©cieux auxiliaires del’homme. Le goĂ»t de l’aventure s’empare soudain de l’Europe ; on ne s’arrĂȘte plus,on ne souffle plus dans cette course effrĂ©nĂ©e Ă  la dĂ©couverte du Cosmos ».Chaque fois que les salves des canons de Cadix ou de Lisbonne saluent le retour25 d’un galion, une foule curieuse afflue dans le port pour avoir des nouvelles de cespays rĂ©cemment explorĂ©s, pour admirer ces oiseaux, ces animaux, ces hommesqu’elle n’a jamais vus ; elle frĂ©mit d’étonnement devant ces Ă©normes chargementsd’or et d’argent ; les nouvelles font le tour de l’Europe qui est maintenant, grĂące Ă l’hĂ©roĂŻsme de ses enfants, le centre du monde, la maĂźtresse de l’univers. Presque en30 mĂȘme temps, Copernic dĂ©couvre les orbites mystĂ©rieuses que dĂ©crivent les astres au-dessus de cette terre soudainement Ă©clairĂ©e par la science, et sesconnaissances, grĂące Ă  l’invention rĂ©cente de l’imprimerie, pĂ©nĂštrent avec unerapiditĂ© ignorĂ©e jusqu’alors dans les villes les plus Ă©loignĂ©es et dans les villages lesplus isolĂ©s de l’Occident pour la premiĂšre fois, l’Europe connaĂźt la fĂ©licitĂ© d’une vie35 collective chaque jour plus intense. Au cours d’une seule gĂ©nĂ©ration, les donnĂ©esprimitives d’apprĂ©ciation, l’espace et le temps, ont totalement changĂ© de valeur et demesure. Seule notre Ă©poque, qui voit le tĂ©lĂ©phone, la radio, l’auto et l’avion concouriravec la mĂȘme prĂ©cipitation Ă  la diminution du temps et de l’espace, a assistĂ© Ă  unsemblable changement du rythme de la Un Ă©largissement aussi brusque du monde extĂ©rieur doit fatalement avoircomme corollaire4 une profonde transformation du monde psychique. L’individu setrouve inconsciemment amenĂ© Ă  penser, Ă  calculer, Ă  vivre en se basant sur desdonnĂ©es diffĂ©rentes ; avant que le cerveau se soit adaptĂ© Ă  ce changement Ă  peineconcevable, il se manifeste dĂ©jĂ  une modification dans le domaine de l’ñme. Quand45 celle-ci perd brusquement sa mesure habituelle, quand elle sent glisser les lois et lesnormes ordinaires, il se produit tout d’abord chez elle une confusion inĂ©vitable, faited’inquiĂ©tude et d’ivresse. En une nuit, tout ce qui Ă©tait certain devient douteux, toutce qui date de la veille est pĂ©rimĂ©, d’un autre Ăąge ; les cartes de PtolĂ©mĂ©e, objet d’unimmuable respect de la part de vingt gĂ©nĂ©rations, se trouvent ridiculisĂ©es par50 Colomb et Magellan ; les traitĂ©s de cosmographie, d’astronomie, de gĂ©omĂ©trie, demĂ©decine, de mathĂ©matiques, auxquels on se conformait finalement depuis dessiĂšcles, que l’on tenait pour infaillibles, sont dĂ©passĂ©s, n’ont plus de valeur. Tout lepassĂ© se dessĂšche au souffle brĂ»lant des temps nouveaux. Finis les thĂšses et lescommentaires ; les anciennes autoritĂ©s, ces idoles vĂ©nĂ©rĂ©es, tombent en ruines, les55 tours en carton de la scolastique5 s’écroulent, l’horizon s’élargit. Un dĂ©sir fiĂ©vreux desavoir et de connaĂźtre naĂźt de cet afflux brutal de sang nouveau dans l’organismeeuropĂ©en, dont le pouls bat avec prĂ©cipitation. Et cette fiĂšvre communique uneimpulsion violente aux Ă©volutions en cours ; on dirait qu’une secousse sismique meten mouvement tout ce qui existe. Les rĂšgles lĂ©guĂ©es par le Moyen Âge se trouvent60 bouleversĂ©es les unes grandissent, les autres dĂ©clinent ; la chevalerie disparaĂźt, lesvilles aspirent Ă  se dĂ©velopper, les campagnes s’appauvrissent, le luxe et lecommerce sont prodigieusement florissants grĂące Ă  la navigation. La fermentationest de plus en plus violente, il se produit un bouleversement social semblable Ă  celuiqu’engendrent de nos jours l’irruption de la technique, son organisation et sa65 rationalisation trop rapides ; on est en prĂ©sence de l’un de ces momentscaractĂ©ristiques oĂč l’humanitĂ© se trouve en quelque sorte dĂ©passĂ©e par ses propresactes et doit faire appel Ă  toutes ses forces d’adaptation. Imputables dues Mappemonde globe reprĂ©sentant la Terre. La premiĂšre mappemonde a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 1490, deuxans avant la dĂ©couverte de l’ La machine ronde la Terre. 4 Corollaire ici, consĂ©quence. 5 Scolastique enseignement de l’universitĂ© du Moyen Âge. Essai À la Renaissance comme aujourd’hui, la dĂ©couverte de nouveaux horizonsn’apporte-t-elle que des bienfaits ?Vous dĂ©velopperez de maniĂšre organisĂ©e votre rĂ©ponse Ă  cette question en prenantappui sur Des Cannibales » de Montaigne, sur le texte de l’exercice de lacontraction et sur ceux que vous avez Ă©tudiĂ©s dans l’annĂ©e dans le cadre de l’objetd’étude La littĂ©rature d’idĂ©es du XVIĂšme au XVIIIĂšme siĂšcle ». Vous pourrez aussifaire appel Ă  vos lectures et Ă  votre culture personnelle. B- Jean de La Fontaine, Fables, Livres VII Ă  IX. Parcours Imagination et pensĂ©eau XVIIĂšme de Jean-François Dortier, L’homme descend du songe », Sciences humaines,n°174, aoĂ»t de texte Contraction de texte Vous rĂ©sumerez ce texte en 228 mots. Une tolĂ©rance de +/- 10 % est admise votretravail comptera au moins 205 et au plus 251 placerez un repĂšre dans votre travail tous les 50 mots et indiquerez, Ă  la fin dela contraction, le nombre total de mots utilisĂ©s. Jorge Luis Borges aimait brouiller les pistes. Dans son recueil de nouvelles Fictions1941-1944, l’écrivain argentin nous entraĂźne dans d’étranges univers oĂč rĂ©alitĂ© et fictions’entremĂȘlent dans un abĂźme sans fin. La nouvelle Les Ruines circulaires » Ă©voquel’histoire d’un ascĂšte1 indien qui crĂ©e un autre homme en rĂȘve et lui donne vie
 avant de se5 demander si lui-mĂȘme ne serait pas qu’un rĂȘve. Le thĂšme est bien sĂ»r celui de la rĂ©alitĂ©fĂ©condĂ©e par l’imagination. [
]Un monde possible est un monde qui n’existe pas, mais qui pourrait exister. Parexemple, si l’anarchiste Gavrilo Princip n’avait pas assassinĂ© l’archiduc François-Ferdinandet il s’en est fallu de peu, il est possible que la guerre de 1914 n’ait pas eu lieu. En10 revanche, il n’est guĂšre envisageable que Superman soit intervenu tout Ă  coup dans le conflit pour venir en aide aux AlliĂ©s. VoilĂ  ce qui distingue les fictions rĂ©alistes de la littĂ©rature fantastique. Dans un cas, on y rencontre des personnages ordinaires, bien que fictifs, dans l’autre cas, on peut voir surgir Superman, la fĂ©e MĂ©lusine ou Roger Rabbit sans s’étonner outre Pendant longtemps, il fut aisĂ© de distinguer le rĂ©el de la fiction. L’un relevait des faits,l’autre de l’imaginaire. Le domaine de la fiction dĂ©signait toutes les Ɠuvres artistiques littĂ©rature, théùtre, science-fiction, lĂ©gende, auxquels on pouvait ajouter cinĂ©ma et BD. La non-fiction » comme on l’appelle aux Etats-Unis dĂ©signe le journalisme, l’histoire, le rĂ©citde vie, le journal et autres chroniques du monde rĂ©el. Les MisĂ©rables 1862 de Victor Hugo20 relĂšve de la fiction, ses Choses vues du journalisme avant l’heure. La fiction est le monde du romancier, du dessinateur, du rĂ©alisateur et des artistes en tout genre ; la description du rĂ©el revient aux ethnographes, sociologues, historiens, gĂ©ographes, soucieux de dĂ©crire le monde tel qu’il est. Jusque-lĂ , les choses paraissaient le rĂ©el a la fĂącheuse tendance Ă  ne pas se laisser dĂ©couper en tranches D’un cĂŽtĂ©, il est des fictions rĂ©alistes qui ressemblent trait pour trait au monde rĂ©el. D’ailleurs nombre d’écrivains racontent dans leurs romans des personnages rĂ©els, n’en changeant que le nom et l’environnement. D’un autre cĂŽtĂ©, documentaires, journalisme, ethnographies2 empruntent aux procĂ©dĂ©s de la fiction narration et formes styliques. Le courant du narrative journalism »3 suggĂšre de raconter les faits autour d’une intrigue. Les historiens30 admettent faire preuve d’imagination pour remplir quelques trous dans leur recherches ethnographiques sont elles-mĂȘmes suspectĂ©es de travestir quelquepeu le rĂ©el au profit de la cohĂ©rence ou de la beautĂ© du style. Clifford Geertz avait fait grandbruit en affirmant que derriĂšre l’apparente objectivitĂ© de ses descriptions, l’anthropologue4 se comporterait comme un auteur ». 1 AscĂšte personne qui dĂ©cide, dans une dĂ©marche religieuse ou spirituelle, de se priver de plaisirs. 2 Ethnographies Ă©tudes de la culture et des modes de vie des Narrative journalism journalisme qui applique les techniques du roman aux rĂ©cits des faits Anthropologue scientifique qui Ă©tudie les cultures humaines. Entre fictions et textes rĂ©fĂ©rentiels, les cartes se brouillant, il s’en est suivi un granddĂ©bat sur la notion de fiction, sa nature et ses Pourquoi la fiction ? Jean-Marie Schaeffer, l’un des principaux thĂ©oriciens en la30 matiĂšre, pense qu’il faut rĂ©inscrire la fiction dans une conception plus large que les seules Ɠuvres littĂ©raires et artistiques. La fiction renvoie plus gĂ©nĂ©ralement Ă  la puissanceimaginative de l’humain. Elle dĂ©bute avec les jeux d’enfants et se poursuit tout au long de lavie avec les rĂȘves, les loisirs, les projets qui alimentent nos vies. Cette perspective vise Ă dĂ©gager la fiction des Ă©tudes littĂ©raires pour l’inscrire dans un champ anthropologique plus35 large et nous faire comprendre son rĂŽle central dans la culture humaine ».Cette approche est celle de plusieurs auteurs contemporains pour qui la capacitĂ© Ă imaginer et crĂ©er des fictions serait l’aptitude qui distinguerait le mieux les humains du reste du genre animal. [
] Et de nombreux arguments psychologiques et anthropologiquespeuvent ĂȘtre invoquĂ©s pour faire de l’homme une machine Ă  idĂ©es » qui dĂ©tient, par sa40 capacitĂ© Ă  produire des images mentales, la possibilitĂ© d’inventer des mondes virtuels, de se projeter mentalement dans le passĂ©, le futur, l’ailleurs et des possibles. Ce que l’on entend par fiction ne serait donc qu’une province5 d’une aptitude gĂ©nĂ©rale Ă  se projeter hors de soi, donnant naissance tout Ă  la fois au langage, Ă  l’art, aux techniques, aux pensĂ©es intĂ©rieures et autres rĂȘves, fantasmes et ruminations La fiction fait partie de nos vies. Le goĂ»t des humains pour la fiction et les mondesvirtuels n’est sans doute pas apparu pour nous distraire d’une vie quotidienne ennuyeuse. Le pouvoir de la fiction, c’est celui de crĂ©er des objets et de former des projets. Les utopiespuisent Ă  la mĂȘme source mentale que les plans d’ingĂ©nieurs. Le pouvoir de la fiction estcelui de nous permettre des expĂ©riences de pensĂ©e, d’émettre des hypothĂšses, de50 construire des scĂ©narios contrefactuels que se passerait-il si ? », mais aussi, bien desauteurs l’ont notĂ©, de nous faire dĂ©couvrir le rĂ©el sous un nouvel angle romans et films nous permettent d’expĂ©rimenter des situations nouvelles, de nous forger des modĂšles deconduites c’est le rĂŽle des mythes et Ă©popĂ©es. VoilĂ  pourquoi la fiction est organiquementliĂ©e Ă  nos existences. Cette vie qui est la mienne est aussi le produit de mes rĂȘves. 55L’homme est un affabulateur6 par nature, un invĂ©tĂ©rĂ© raconteur d’histoires7 , un ĂȘtre fictionnel. Comme l’écrivain Antoine Blondin l’avait joliment dit L’homme descend du songe. » 920 mots Essai Selon vous, l’imagination ne sert-elle qu’à fuir la rĂ©alitĂ© ?Vous dĂ©velopperez de maniĂšre organisĂ©e votre rĂ©ponse Ă  cette question en prenant appui sur les livres VII Ă  IX des Fables de La Fontaine, sur le texte de l’exercice de la contraction et sur ceux que vous avez Ă©tudiĂ©s dans le cadre de l’objet d’étude La littĂ©rature d’idĂ©es du XVIĂšme au XVIIIĂšme siĂšcle ». Vous pourrez aussi faire appel Ă  vos lectures et Ă  votre culture personnelle. C- Voltaire, L’IngĂ©nu. Parcours Voltaire, esprit des de Tzvetan Todorov, Les LumiĂšres, des idĂ©es pour demain », TĂ©lĂ©rama horssĂ©rie, 2006. Contraction de texte Vous rĂ©sumerez ce texte en 230 mots. Une tolĂ©rance de +/- 10% est admise votre travailcomptera au moins 207 mots et au plus 253 placerez un repĂšre dans votre travail tous les 50 mots et indiquerez, Ă  la fin de lacontraction, le nombre total de mots utilisĂ©s. L’esprit des LumiĂšres, tel qu’on peut le dĂ©crire aujourd’hui, comporte unecaractĂ©ristique problĂ©matique on en trouve les ingrĂ©dients Ă  des Ă©poques variĂ©es, danstoutes les grandes civilisations du monde. Et pourtant il s’agit aussi d’un fait historique qui apris corps Ă  un moment prĂ©cis, au XVIIIĂšme siĂšcle, et dans un lieu particulier, l’Europe5 pensĂ©e des LumiĂšres est universelle, mĂȘme si on ne peut l’observer partout ettoujours. Il ne s’agit pas seulement des pratiques qui la prĂ©supposent, mais aussi d’une prise de conscience thĂ©orique. On en trouve les traces dĂšs le IIIĂšme siĂšcle avant JĂ©sus-Christ, en Inde, dans les prĂ©ceptes adressĂ©s aux empereurs ou dans les Ă©dits que ceux-ci 10 diffusent ; ou encore chez les penseurs libres » de l’islam aux VIII-XĂšme siĂšcles ; ou pendant le renouveau du confucianisme sous les Song, en Chine, aux XI-XIIĂšme siĂšcles ; ou dans les mouvements d’hostilitĂ© Ă  l’esclavage, en Afrique noire, au XVIIĂšme siĂšcle et au dĂ©but du XVIIIĂšme siĂšcle. ÉnumĂ©rons, un peu au hasard, quelques-uns de ces Ă©lĂ©ments de doctrine provenant des contrĂ©es les plus Tel est le cas des recommandations de tolĂ©rance religieuse liĂ©es Ă  la pluralitĂ© desreligions pratiquĂ©es sur un mĂȘme territoire brahmanisme et bouddhisme en Inde,confucianisme et bouddhisme en Chine, prĂ©sence de musulmans, de juifs, de chrĂ©tiens, dezoroastriens, de manichĂ©ens sur ce que sont devenues les terres de l’islam ; ou encore, enAfrique noire, co-prĂ©sence de l’islam et des traditions paĂŻennes. Partout on constate –20 comme on le dira souvent en Europe au XVIIIĂšme siĂšcle – que la tolĂ©rance est, pour tous, prĂ©fĂ©rable Ă  la guerre et aux persĂ©cutions. Une autre exigence, probablement liĂ©e Ă  laprĂ©cĂ©dente, concerne la nĂ©cessitĂ© de sĂ©parer le politique et le thĂ©ologique, le pouvoir del’État et celui de la religion. On souhaite que la sociĂ©tĂ© des hommes soit dirigĂ©e sur la basede principes purement humains – et donc que le pouvoir sur terre soit entre les mains du25 Prince plutĂŽt qu’entre celles des intermĂ©diaires avec l’ du pouvoir politique, autonomie aussi de la connaissance. Ainsi de l’idĂ©e,prĂ©sente en Inde, que le roi ne doit pas se soumettre Ă  la tradition, aux prĂ©sages ou aumessage des astres, mais qu’il doit faire confiance Ă  la seule investigation rationnelle. Ouencore de la dĂ©fense, au IXĂšme siĂšcle, par le cĂ©lĂšbre mĂ©decin arabe Al-Razi, du savoir30 strictement humain, puisĂ© dans l’expĂ©rience et encadrĂ© par la seule raison. En Chine, lesnombreuses inventions techniques tĂ©moignent d’une attitude de libre recherche dans ledomaine du savoir. Il en va de mĂȘme des progrĂšs accomplis dans le monde islamique pardes sciences comme les mathĂ©matiques, l’astronomie, l’optique, la autre trait Ă©galement rĂ©pandu concerne la pensĂ©e mĂȘme de l’universalitĂ© de35 l’égale dignitĂ© de tous les ĂȘtres humains, des fondements universels de la morale, et donc de l’unitĂ© du genre humain. Il n’y a pas d’activitĂ© supĂ©rieure Ă  faire le bien du mondeentier », dĂ©clare l’empereur indien Asoka, au IIIĂšme siĂšcle av. J-C. C’est cette pensĂ©e del’universalitĂ© qui devient aussi le point de dĂ©part du combat contre l’esclavage en Afrique. En 1615, Ă  Tombouctou, Ahmed Baba Ă©crit un traitĂ© qui plaide pour l’égalitĂ© des races, en40 refusant donc toute lĂ©gitimitĂ© aux pratiques manifestations que je rĂ©unis un peu arbitrairement ici Ă  partir de ce que nousjugeons ĂȘtre l’esprit des LumiĂšres europĂ©ennes jouent un rĂŽle plus ou moins fort, plus oumoins durable. En Inde, la recommandation adressĂ©e au monarque de privilĂ©gierl’investigation rationnelle au dĂ©triment des croyances et des superstitions lui est rĂ©servĂ©e,45 elle ne sera pas gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă  toute la population. Si proximitĂ© avec les LumiĂšres il y a, ce sera essentiellement avec ce qu’on appelle le despotisme Ă©clairĂ© ». Les penseurs libresmusulmans sont sĂ©vĂšrement rĂ©primĂ©s Ă  partir du XĂšme siĂšcle. Le rapprochement le plussignificatif reste avec l’enseignement confucĂ©en en Chine, qui concerne par principe unmonde naturel et humain, et qui pose comme but le perfectionnement de la personne,50 comme moyens, l’éducation et le travail. Ce n’est pas un hasard si les philosopheseuropĂ©ens du XVIIIĂšme siĂšcle Ă©prouvent une sympathie particuliĂšre pour le modĂšle »chinois dont ils ont, il faut l’admettre, une idĂ©e assez approximative.Ces dĂ©veloppements multiples tĂ©moignent de l’universalitĂ© des idĂ©es des LumiĂšres,nullement apanage1 des seuls EuropĂ©ens. Pourtant, c’est bien en Europe qu’au XVIIIĂšme55 siĂšcle ce mouvement s’accĂ©lĂšre et se renforce, c’est lĂ  que se formule la grande synthĂšse de pensĂ©e qui se rĂ©pand ensuite sur tous les continents d’abord en AmĂ©rique du Nord, ensuite en Europe mĂȘme, en AmĂ©rique latine, en Asie, en Afrique. On ne peut manquer de se poser la question pourquoi en Europe plutĂŽt qu’ailleurs, par exemple en Chine ? Sans vouloir trancher cette question difficile les mutations historiques sont des phĂ©nomĂšnes60 complexes, aux causes multiples, voire contradictoires, on peut signaler un trait prĂ©sent en Europe et absent ailleurs c’est l’autonomie politique, celle du peuple et celle de l’individu – auquel il faut donner une place au sein de la sociĂ©tĂ© et non en dehors d’elle comme cela pouvait ĂȘtre le cas des renonçants » en Inde, des mystiques en terre d’islam, des moines en Chine. Le propre des LumiĂšres europĂ©ennes est d’avoir prĂ©parĂ© l’avĂšnement de ces notions l’individu, la dĂ©mocratie. Notes 1 Apanage privilĂšge, monopole. 921 mots Essai Selon vous, l’esprit des LumiĂšres est-il toujours actuel ?Vous dĂ©velopperez de maniĂšre organisĂ©e votre rĂ©ponse Ă  cette question en prenant appuisur L’IngĂ©nu de Voltaire, sur le texte de l’exercice de la contraction et sur ceux que vousavez Ă©tudiĂ©s dans l’annĂ©e dans le cadre de l’objet d’étude La littĂ©rature d’idĂ©es du XVIĂšmeau XVIIIĂšme siĂšcle ». Vous pourrez aussi faire appel Ă  vos lectures et Ă  votre culturepersonnelle. Nous espĂ©rons que ce sujet bac francais 2020 STMG et sĂ©ries technologiques a pu t’ĂȘtre utile. Pour aller plus loin –Les Ă©preuves du bac de français 2020 prĂ©sentation, coefficients
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