AprĂšsquelques annĂ©es, le nom de « Nouveau Monde » commence Ă  apparaĂźtre comme un nom pour l'AmĂ©rique du Sud sur les cartes, comme Oliveriana datant de 1504-1505.Les cartes de l'Ă©poque montrent clairement l'AmĂ©rique du Nord comme connectĂ©e Ă  l'Asie et l'AmĂ©rique du Sud comme une terre sĂ©parĂ©e [12].. En 1507, Martin WaldseemĂŒller publie une carte du monde,
Dans les programmes scolaires, une grande place est laissĂ©e Ă  la dĂ©couverte du monde ». Vaste matiĂšre ! Mais comment aborder histoire, gĂ©ographie, culture gĂ©nĂ©rale et sciences dans une mĂȘme activitĂ© ? Le voyage virtuel est parfait pour rassembler toutes ces matiĂšres en un seul projet ! Il accompagnera tes enfants et toute la famille ou toute la classe pendant plusieurs jours, voire semaines ! Je te livre ici le mode d’emploi du voyage virtuel. Tout le monde n’a pas la chance de voyager
 On le dit bien, Les voyages forment la jeunesse » ! Oui, mais
 il n’est pas toujours facile de partir en vacances en famille Ă  l’étranger, ou mĂȘme d’organiser des voyages scolaires Ă  l’autre bout de la planĂšte ! Pourtant, le voyage est un excellent vecteur de dĂ©couvertes et d’apprentissages. On trouve d’ailleurs dans les tĂ©moignages de diffĂ©rentes familles parties Ă  la dĂ©couverte du monde avec leurs enfants, leur engouement pour cet apprentissage riche et naturel ! Pour exemple, Chang te donne son retour ici de ses voyages dans trois destinations avec son enfant de 9 ans. Ou encore CĂ©line, qui se prĂ©pare Ă  faire un tour du monde en famille ! S’il ne nous est pas possible d’entreprendre de tels pĂ©riples, rien ne nous empĂȘche en revanche de partir Ă  la dĂ©couverte du monde en organisant un voyage virtuel ! Un voyage virtuel qu’est-ce que c’est ? Un voyage virtuel, comme son nom l’indique, est un voyage que l’on organise, et que l’on fait Ă  distance. En fait, tu proposes Ă  tes enfants de jouer Ă  voyager. Mais, c’est du sĂ©rieux ! Dans un voyage virtuel, il faut que tout le monde joue le jeu. Toute la fratrie, ou toute la classe si tu es enseignant. On choisit ensemble de la destination, comme si on organisait les prochaines vacances. A partir de lĂ , il va falloir se renseigner pour organiser le voyage et partir Ă  la dĂ©couverte du pays choisi ! Climat, tempĂ©ratures, dĂ©calage horaire, mais aussi cuisine locale, monuments Ă  visiter, animaux dangereux ou non
 Il vaut mieux savoir Ă  quoi s’attendre ! Une fois les recherches effectuĂ©es, il n’y a plus qu’à profiter ! Chaque jour, vous pouvez choisir une activitĂ© en lien avec le pays choisi et en fonction des rĂ©sultats de vos recherches. Une recette de cuisine, une partie de sport local, une visite d’un musĂ©e ou d’un monument par internet
 Tout est possible ! Tu peux aussi prĂ©voir une soirĂ©e film en lien avec le pays, ou de cĂ©lĂ©brer une fĂȘte locale, peindre le drapeau du pays ou coudre une tenue traditionnelle ! Tu l’auras compris, partir Ă  la dĂ©couverte du monde en voyage virtuel est une excellent booster de crĂ©ativitĂ© ! Organise un voyage virtuel avec tes enfants Ă©tape par Ă©tape Envie de partir Ă  la dĂ©couverte du monde avec tes enfants ? Je te donne les Ă©tapes Ă  suivre pour organiser ton voyage virtuel avec tes enfants. Mes conseils sont adaptables, ici je te les donne comme pour un voyage avec des collĂ©giens. C’est Ă©galement un trĂšs bon exercice pour des lycĂ©ens. Bien sĂ»r, tu peux tout Ă  fait allĂ©ger et organiser un voyage virtuel pour des enfants Ă  partir de 4 ans ! Tu peux aussi prĂ©voir dĂšs maintenant de crĂ©er un lapbook retraçant votre voyage virtuel tu choisiras alors les formats d’impression des cartes et autres documents en fonction de l’organisation de ton lapbook ! >>Tous mes conseils sur la crĂ©ation d’un lapbook dans cet article 1 Choisissez votre destination Vous pouvez partout, absolument partout ! Au japon, au Togo, au Venezuela
 C’est l’avantage du voyage virtuel pas besoin de visa ! Une fois la destination choisie, je te conseille d’imprimer un fond de carte du monde, et un fond de carte du pays ou de la rĂ©gion concernĂ©e. J’ai sĂ©lectionnĂ© les meilleurs fonds de carte Ă  imprimer dans mon tableau GĂ©ographie. Une fois le pays repĂ©rĂ© sur la carte du monde, il vous faut imaginer le moyen de transport le plus adaptĂ©. Faudra-t-il prendre l’avion ? Le train ? Le bateau ? Tu peux mĂȘme proposer Ă  ton enfant de se renseigner sur les prix des billets, le nombre d’heures de voyage, les pays qui seront traversĂ©s
 Pour faire plus rĂ©aliste, tu peux imprimer de faux billets, un faux passeport, et les mettre dans une petite pochette de voyage qui vous accompagnera pendant cette escapade ! 2 PrĂ©pare ta valise ! Avant de partir, comme avant un vrai voyage, il vaut mieux savoir oĂč on va mettre les pieds. Ne serait-ce que pour prĂ©parer sa valise avec les bons vĂȘtements ! C’est le moment de partir Ă  la dĂ©couverte de la gĂ©ographie physique de ton pays. Quel est le relief ? Y a-t-il la mer, ou des lacs ? Des fleuves importants ? Des montagnes ? De grandes plaines, ou au contraire de grosses mĂ©tropoles ? C’est le moment de complĂ©ter le fond de carte ! Renseigne-toi sur le climat aussi combien de saisons y a-t-il lĂ  bas ? Consulte les courbes des prĂ©cipitations, les moyennes des tempĂ©ratures
 Et prĂ©vois les vĂȘtements qui seront les plus adaptĂ©s. 3 Quelle ambiance ! C’est le moment de connaĂźtre un peu mieux l’ambiance gĂ©nĂ©rale de ton pays. Quel gouvernement est en place ? Est-ce un roi, une rĂ©publique ? Est-ce qu’il y a eu une guerre rĂ©cemment, ou des problĂšmes de nourriture ? Tu peux aussi choisir de faire une recherche sur le passĂ© de ce pays est-ce qu’il y a eu de grandes civilisations de l’AntiquitĂ© ou du Moyen-Ăąge qui s’y sont dĂ©veloppĂ©es ? Ce sera l’occasion d’aller voir les musĂ©es archĂ©ologiques ! Comment vit la population ? Y a-t-il des rythmes particuliers, des horaires qui ne sont pas les mĂȘmes que chez toi ? Est-ce qu’on se couche tĂŽt, est-ce qu’il y a un temps de sieste ? Les hommes et les femmes vivent-ils de la mĂȘme façon, ou bien existe-t-il des rĂšgles qui dĂ©finissent les droits des uns et des autres ? Et quel est le quotidien des enfants dans ce pays ? Est-ce qu’il y a une religion dominante dans ce pays ? Comment sont les lieux de culte ? Tu peux imprimer des images avec leurs dĂ©corations. 4 On commence les visites ! C’est le moment de choisir tes visites ! Chaque jour de la semaine de votre voyage, vous pouvez choisir le thĂšme de votre visite. Un monument cĂ©lĂšbre, que vous pouvez voir et visiter virtuellement sur ville ou un quartier avec ses particularitĂ©s, ses parc naturel, la campagne, la plage, avec la dĂ©couverte des animaux sauvages et des plantes d’un petit restau ? Regarde bien ce qui pousse dans ton pays, fruits, lĂ©gumes. Ensuite, ton enfant peut s’essayer Ă  une recette typique du pays visitĂ© ! L’occasion de mettre en place un petit atelier cuisine bien sympathique !Vous pouvez aussi aller Ă©couter un concert avec les instruments traditionnels, ou assister Ă  un spectacle typique de ce encore encourager les sportifs locaux, une fois que vous connaĂźtrez Ă  peu prĂšs les rĂšgles de ce sport peu dĂ©veloppĂ© chez nous ! Comme un vrai voyage, laisse-toi aussi du temps pour ne rien prĂ©voir, et vivre des surprises ! Si ton enfant s’intĂ©resse plus pour un monument, et a trĂšs envie de le construire en maquette, ce serait dommage de l’empĂȘcher de le faire pour continuer votre route
 Prendre son temps, c’est important en vacances, non ? 5 Garde des souvenirs de ton voyage virtuel ! Pour marquer l’esprit de ton enfant dans cet apprentissage de la gĂ©ographie un peu particulier, garde dans un carnet, un cahier ou un lapbook des traces de votre voyage Ă  la dĂ©couverte du monde. Des images des villes, de monuments, de plats typiques ou de tenues traditionnelles
 Vous aurez ainsi un vrai carnet de voyages, que vous pourrez montrer Ă  l’inspecteur lors du contrĂŽle pĂ©dagogique si besoin !
Achetezle design « Carte du monde, carte topographique du monde avec les noms des ocĂ©ans, des mers, des lacs, des riviĂšres et des frontiĂšres » par mashmosh sur le produit suivant : Gourde Vendez vos Ɠuvres Connectez-vous Inscrivez-vous
Nous leur prĂ©fĂ©rons souvent les mers et les ocĂ©ans mais ils ont aussi le charme indescriptible qu’offre l’immensitĂ© de leurs eaux tranquilles et mystĂ©rieuses. Le calme, la quiĂ©tude et la sĂ©rĂ©nitĂ© sont des raisons plus que convaincantes pour voyager vers ces lacs, par rapport aux plages des destinations les plus rĂ©putĂ©es. C’est pour cela que nous vous proposons de dĂ©couvrir les 10 plus grands lacs du monde afin que vous puissiez planifier une escapade diffĂ©rente et profiter d’entourages naturels d’exception. C’est parti ? 1. La mer Caspienne Avec une superficie de 371 000 km2 qui s’étend sur l’AzerbaĂŻdjan, l’Iran, le Kazakhstan, la Russie et le TurkmĂ©nistan, la mer Caspienne est considĂ©rĂ©e comme le plus grand lac salĂ© du monde. La mer Caspienne Ă©tant bordĂ©e par 5 pays, les occasions pour vous y tremper les pieds seront nombreuses ! Vous pourrez sĂ©journer Ă  TĂ©hĂ©ran, ou encore Ă  Bakou, la capitale de l’AzerbaĂŻdjan par exemple. 2. Le lac SupĂ©rieur Il se situe entre le Canada et les États-Unis dans la rĂ©gion des Grands Lacs. Il est le plus grand lac d’eau douce au monde avec une superficie de 82 414 km2. Si vous voyagez dans le Minnesota ou dans le Wisconsin, nous vous recommandons de faire un dĂ©tour et d’admirer la beautĂ© du lac SupĂ©rieur. 3. Le lac Victoria Il est le plus grand lac d’Afrique avec une superficie de 69 485 km2, et s’étend sur les territoires du Kenya, de la Tanzanie et de l’Ouganda. Pour profiter de ce lac, nous vous conseillons de loger Ă  Nairobi. 4. Le lac Huron C’est le deuxiĂšme en taille des 5 Grands Lacs d’AmĂ©rique du Nord, aprĂšs le lac SupĂ©rieur. Il se situe aussi entre le Canada et les États-Unis. Sa superficie est de 59 596 km2. DĂ©couvrez le lac Huron lors de votre prochain sĂ©jour au Canada ! Si vous passez quelques jours Ă  Toronto, n’hĂ©sitez pas Ă  vous Ă©loigner du lac Ontario pour profiter des kilomĂštres de plages du lac Huron. 5. Le lac Michigan Il appartient aussi Ă  la rĂ©gion des Grands Lacs, mais c’est le seul qui ne se trouve que sur le territoire amĂ©ricain. Il possĂšde une superficie de 57 750 km2 et, sur ses rives, on rencontre les villes de Chicago et Milwaukee. Nous vous conseillons de visiter le Lac Michigan lors d’un sĂ©jour Ă  Chicago. Passez quelques Ă  jours dans la vibrante ville puis Ă©vadez-vous vers des paysages naturels Ă  couper le souffle. N’oubliez pas de rĂ©server l’hĂŽtel qui vous convient Ă  Chicago ! 6. Le lac BaĂŻkal D’une superficie de 31 500 km2, le lac le plus profond du monde appartient Ă  la partie montagneuse de la SibĂ©rie. Le lac BaĂŻkal et ses fonds de plus de 1600 mĂštres constituent la plus grande rĂ©serve d’eau douce de la planĂšte. Au coeur de la SibĂ©rie, ce trĂ©sor russe n’est pas facile d’accĂšs et se mĂ©rite ! Vous pouvez par exemple vous envoler pour Moscou puis traverser la Russie avec le train TranssibĂ©rien, pour arriver au lac BaĂŻkal. 7. Le lac Tanganyika C’est le deuxiĂšme lac le plus profond du monde. Il possĂšde une superficie de 32 893 km2 et sert de frontiĂšre naturelle entre 4 pays le Burundi, la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, la Tanzanie et la Zambie. 8. Le grand lac de l’Ours Il possĂšde 31 080 km2 en superficie ce qui en fait le plus grand lac des Territoires du Nord-Ouest Canadien. Le grand lac de l’Ours est composĂ© de nombreuses petites Ăźles. Tout comme le lac BaĂŻkal en SibĂ©rie, l’accĂšs au grand lac de l’Ours au nord du Canada se mĂ©rite ! Nous vous suggĂ©rons de sĂ©journer Ă  Vancouver ou de trouver un hĂŽtel Ă  Calgary puis de parcourir le Canada en train ou en voiture. 9. Le lac Malawi Anciennement appelĂ© Lac Nyassa, sa superficie est de 30 044 km2 et il s’élargit sur les territoires du Malawi, de la Tanzanie et du Mozambique et constitue une frontiĂšre naturelle. 10. Le grand lac des Esclaves Nous re-voilĂ  en AmĂ©rique du Nord pour finir ce top des plus grand lacs du monde ! SituĂ© au Canada, il est le lac le plus profond d’AmĂ©rique du Nord et possĂšde une superficie de 28 930 km2. Ce grand lac tient son nom des Slavey, l’une des tribus des PremiĂšres Nations. Il se trouve non loin du grand lac de l’Ours, vous pourrez donc Ă©tendre votre road-trip depuis Vancouver et faire un dĂ©tour par le grand des Esclaves. Avez-vous visitĂ© l’un de ces lacs ? Partagez-nous votre expĂ©rience ! Êtes-vous curieux de savoir quelles sont les meilleures compagnies aĂ©riennes du monde en 2021 ? Cliquez sur la story ci-dessous !
Nos7 randonnĂ©es pour visiter le Cotentin. 1. Le Nez de Jobourg, un circuit 100% nature. 2. Le cap de Flamanville, destination « nature » et « culture ». 3. La pointe de Barfleur, l’un des « plus beaux villages de France ». 4. Saint-Vaast Quelles sont les mers qui bordent la GrĂšce ? Question utile sur la gĂ©ographie de la GrĂšce. Voici votre carte des mers avant de partir en Grece. Les mers qui entourent la Grece sont trois. Les mers qui entourent la GrĂšce sont trois. La mer ionienne. Elle s’étend entre l’Italie et la GrĂšce et sa partie la plus Ă©troite au niveau d’Otranto en Italie se trouvent entre l’Italie et l’Albanie. C’est une mer plate mais profonde. Le point le plus profond se situe Ă  5 kms au sud-ouest de Pylos, sur la cĂŽte ouest du PĂ©loponnĂšse. C’est aussi le point le plus profond dans toute la MĂ©diterrannĂ©e ! Ses eaux sont particuliĂšrement claires et limpides autour des 7 Ăźles ioniennes Corfou, Lefkada, Zakynthos, Kefallonia, Ithaki, Paxi et Antipaxi. Pour moi, les iles ioniennes sont les Ăźles les plus belles de GrĂšce, si on considĂšre la couleur turquoise de la mer lĂ -bas. La limite Est de la mer Ionienne avec la mer EgĂ©e se trouve tout au sud du PĂ©loponnĂšse. La mer Ionienne a toujours jouĂ© un rĂŽle important dans l’histoire de la GrĂšce, comme Ă©tendue en contact avec l’Europe de l’Ouest. Comment visiter les Ăźles ioniennes ? De l’üle de Corfou, prenez un ferry pour Igoumenitsa en GrĂšce continentale et dirigez vous vers la sublime Ăźle de Lefkada un pont la sĂ©pare d’Aghios Nikolaos De Lefkada Ă  Vassiliki, prenez un ferry pour Fiscardo sur l’üle merveilleuse de Kefalonia. De Kefallonia Ă  Sami, allez sur l’ile de Zakynthos. Vous ferez ainsi un superbe voyage sur les belles grandes Ăźles de la mer Ionnienne La mer EgĂ©e. Cette mer du bassin mĂ©diterranĂ©en une grande importance gĂ©opolitique car elle unit la mer MĂ©diterranĂ©enne au Pont Euxin mer noire. Elle s’étend entre les cĂŽtes est de la GrĂšce et les cĂŽtes ouest de la Turquie. Elle a une surface de km2. Sa limite nord se trouvent sur les cĂŽtes nord de la Thrace. La mer EgĂ©e comprend elle-mĂȘme plusieurs autres mers La mer Myrto, Ikario, la mer de CrĂšte etc. Elle comprend les Ăźles du nord, les Ăźles des Cyclades et les Ăźles du DodĂ©cannĂšse. La mer EgĂ©e est en gĂ©nĂ©ral moins profonde que la mer Ionienne. On trouve un point profond de m au nord mais la plus grande profondeur se situe au sud-ouest de l’üle de Rhodes bassin de Rhodes Ă  m ! L’EgĂ©e est considĂ©rĂ©e comme le berceau de l’HĂ©llenisme et c’est la mer qui a connu la grande civilisation minoenne de CrĂšte. La mer Libyenne. C’est la mer grecque qui s’étend des plages du sud de la CrĂšte et qui arrive jusque sur les cĂŽtes de l’Afrique du nord. C’est une mer chaude et ses Ăźles ont un climat saharien. L’üle entourĂ©e par la mer Libyenne est celle de Gavdos. Les cĂŽtes de GrĂšce. Elles dĂ©passent les kms en longueur ! La formation des cĂŽtes grecques est compliquĂ©e et elle est caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence de nombreuses presqu’üles dont la plus importante est la pĂ©ninsule de la Chalcidique en rĂ©gion MacĂ©donienne. Les plus grands golfes de GrĂšce en mer Ionienne et du nord jusqu’au sud sont le golfe Amvrakikos, Korinthiakos, Kyparssiakos, Messiniakos et Lakonikos. Nous avons aussi en mer EgĂ©e, le golfe Kavala, Strymonikos, Thermaϊkos, Pagassitikos Volos, Saronikos Athenes et Argolikos Nafplio. Qu’auriez-vous Ă  ajouter sur les mers de GrĂšce ? Vous souhaitez en savoir plus ? Et Recevoir ma Newsletter ? InsĂ©rez votre Email ici Cartesdu monde, cartes des pays et des continents, cartes des diocĂšses ou des gouvernements, plans et vues de villes, cartes topographiques, mais aussi cartes nautiques, plans d’üles ou d’estuaires, profils de cĂŽtes, ou encore cartes du ciel et de la lune, la cartographie sous toutes ses formes est reprĂ©sentĂ©e dans les collections Carte du monde avec les mers Source google image TĂ©lĂ©chargerce vecteur : Carte du monde dĂ©taillĂ©e. Avec des Ă©tiquettes des principaux ocĂ©ans, mers, goulfs, baies et dĂ©troits. Carte vectorielle avec terres blanches et eaux bleues. - 2BX4BM1 depuis la bibliothĂšque d’Alamy parmi des millions de
Mer Noire Carte de la mer Noire. GĂ©ographie humaine Pays cĂŽtiers Bulgarie Roumanie Ukraine Russie GĂ©orgie Abkhazie Turquie GĂ©ographie physique Type Mer intĂ©rieure Localisation Bosphore et mer d'Azov CoordonnĂ©es 43° nord, 34° est Subdivisions Golfe de Bourgas, golfe de Karkinit Superficie 436 000 km2 Longueur 1 150 km Largeur Maximale 600 km Profondeur Maximale 2 206 m Volume 555 000 km3 GĂ©olocalisation sur la carte Asie GĂ©olocalisation sur la carte Europe GĂ©olocalisation sur la carte mer MĂ©diterranĂ©e La mer Noire est situĂ©e entre l’Europe, le Caucase et l’Anatolie. Principalement alimentĂ©e par le Danube, le Dniepr et le Don, elle est issue de la fermeture d’une mer ocĂ©anique ancienne, l'ocĂ©an ou mer ParatĂ©thys. Elle est bordĂ©e au nord par la steppe pontique, en CrimĂ©e, Ă  l’est et au sud par des chaĂźnes issues de l’orogĂ©nĂšse himalayo-alpine respectivement monts de CrimĂ©e, Caucase et chaĂźne pontique. Les pays riverains sont dans le sens des aiguilles d'une montre l’Ukraine au nord-ouest, la Russie au nord-est, la GĂ©orgie Ă  l’est, la Turquie au sud, la Bulgarie et la Roumanie Ă  l’ouest. Large d'environ 1 150 km d’ouest en est et de 600 km du nord au sud, elle s’étend sur une superficie de 413 000 km2. Pont-Euxin du grec Ï€ÎœÎż ጌΟΔÎčÎœÎż, pĂłntos Axeinos, mer Sombre Ă©tait le nom ancien de cette mer. L'adjectif correspondant est pontique ». Le terme ocĂ©anographique d' euxinisme » y fait rĂ©fĂ©rence, qui dĂ©signe une anoxie des eaux profondes, plus salĂ©es qu'en surface, car provenant de la MĂ©diterranĂ©e par un courant de fond inverse de celui des eaux plus douces de la surface alimentĂ©es par les fleuves qui se jettent dans la mer Noire. Cette mer communique au sud-ouest par le dĂ©troit du Bosphore avec la mer de Marmara, cette derniĂšre Ă©tant reliĂ©e Ă  la mer MĂ©diterranĂ©e par le dĂ©troit des Dardanelles. Sur ses cĂŽtes ouest et nord, elle communique avec de nombreux limans lagunes navigables dont la salinitĂ© et la turbiditĂ© varient avec la saison, et qui servaient de frayĂšres pour le poisson. Au nord-nord-est, la mer d'Azov, reliĂ©e par le dĂ©troit de Kertch, est considĂ©rĂ©e comme le plus grand des limans. Son climat spĂ©cifique doux et humide, aux Ă©pais brouillards aux saisons intermĂ©diaires, subit des influences mĂ©diterranĂ©ennes au sud-ouest et en Ă©tĂ© chaud, sec et ensoleillĂ©, continentales au nord et en hiver froid glacial, la mer peut geler, les chutes de neige sont frĂ©quentes, et subtropicales au sud-est. Pendant les tempĂȘtes, surtout hivernales, les vagues sont courtes, mais hautes, et peuvent venir de plusieurs directions Ă  la fois, rendant la navigation difficile. Depuis 1996, le 31 octobre est la journĂ©e internationale pour la protection de la mer Noire »[1]. DĂ©limitation Communication avec la MĂ©diterranĂ©e mer de Marmara entre Dardanelles et Bosphore. L'Organisation hydrographique internationale dĂ©termine les limites de la mer Noire de la façon suivante[2] au sud-ouest une ligne joignant le Rumeli burnu Rumelifeneri 41° 14â€Č 02″ N, 29° 06â€Č 58″ E, en Turquie d'Europe, et l'Anadolu burnu Anadolufeneri 41° 13â€Č 06″ N, 29° 09â€Č 05″ E, en Turquie d'Asie ; dans le dĂ©troit de Kertch une ligne joignant le cap Takil 45° 06â€Č 00″ N, 36° 27â€Č 14″ E, l'extrĂ©mitĂ© sud-est de la pĂ©ninsule de Kertch, en CrimĂ©e, en direction de l'est jusqu'au cap Panaghia 45° 08â€Č 26″ N, 36° 37â€Č 59″ E, l'extrĂ©mitĂ© sud-ouest de la pĂ©ninsule de Taman. CaractĂ©ristiques La mer Noire a une superficie comprise entre 417 000 et 423 000 km2 et un volume compris entre 537 000 et 555 000 km3. Ces donnĂ©es ne prennent pas en compte la mer d'Azov[3] dont la surface est de 37 600 km2. Histoire naturelle de la mer Noire Du lac pontique » Ă  la mer Noire. GĂ©ologie Le bassin pontique a une profondeur maximale de 2 252 m. Sa formation fait l'objet de deux hypothĂšses selon l'une il s'agirait d'un vestige tectonique de l'ocĂ©an TĂ©thys qui sĂ©parait jusqu'au PalĂ©ocĂšne l'Eurasie de la Gondwanie, isolĂ© lors de l'orogĂ©nĂšse himalayo-alpine ; cette hypothĂšse qui a la faveur de la majoritĂ© des gĂ©ologues s'appuie sur la prĂ©sence au fond d'une croĂ»te ocĂ©anique datant du CrĂ©tacĂ© ; selon l'autre, minoritaire, ladite croĂ»te tĂ©thysienne aurait d'abord Ă©tĂ© soulevĂ©e et le bassin pontique rĂ©sulterait d'un processus d'effondrement plus rĂ©cent MiocĂšne ; cette hypothĂšse s'appuie sur la prĂ©sence d'un systĂšme de failles et de fossĂ©s de subduction sur le pourtour du bassin. Quoi qu'il en soit, les sĂ©diments dĂ©posĂ©s au fond du bassin sont essentiellement PlĂ©istocĂšnes et HolocĂšnes, de faciĂšs dĂ©tritique voir Roche dĂ©tritique et dulçaquicole en profondeur voir Organisme dulçaquicole, tĂ©moignage d'importants apports fluviaux lors des pĂ©riodes de dĂ©gel interglaciaires, et marin au-dessus sĂ©diments de moins de 8 000 ans. Les sĂ©diments dĂ©tritiques et dulçaquicoles correspondent Ă  une pĂ©riode dite sarmatique » commencĂ©e il y a 5 millions d'annĂ©es, durant laquelle une mer intĂ©rieure d'eau douce recouvrait les actuelles Hongrie, Roumanie, mer Noire, Ukraine littorale, Russie mĂ©ridionale, mer Caspienne et Asie centrale. Le niveau de cette Ă©tendue d'eau a beaucoup variĂ©, et Ă  l'HolocĂšne rĂ©cent durant la derniĂšre glaciation, dite WĂŒrmienne, il Ă©tait 180 m plus bas que le niveau actuel des mers, de sorte que seuls les bassins profonds pontique et caspien Ă©taient encore en eau[4],[5],[6]. DĂ©bats sur les variations de niveau de la mer Noire Dans les annĂ©es 1960, en analysant au carbone 14 des coquillages d'eau douce trouvĂ©s dans les carottages des sĂ©diments de la mer Noire sous les sĂ©diments marins actuels, les chercheurs bulgares, roumains et soviĂ©tiques avaient dĂ©couvert que l'actuelle mer Noire a Ă©tĂ© il y a prĂšs de 8 000 ans un lac d'eau douce appelĂ© lac Pontique » qui se trouvait Ă  150 mĂštres au-dessous du niveau gĂ©nĂ©ral des mers. À l'Ă©poque, le Bosphore n'Ă©tait pas un dĂ©troit mais un isthme qui sĂ©parait ce grand lac de la mer de Marmara, elle-mĂȘme isolĂ©e de la mer ÉgĂ©e par l'isthme des Dardanelles. AprĂšs la chute du rideau de fer et avec le dĂ©veloppement d'internet, les gĂ©ologues amĂ©ricains Walter Pitman et William Ryan dĂ©couvrent en 1997 les publications bulgares, roumaines et soviĂ©tiques modĂ©lisant les effets de la dĂ©glaciation post-wĂŒrmienne qui, Ă©levant le niveau de la mer MĂ©diterranĂ©e, finit par entraĂźner le dĂ©versement d'eaux salĂ©es en mer de Marmara puis dans la mer Noire, mais sans donner d'opinion sur la vitesse du phĂ©nomĂšne, ni sur son caractĂšre rĂ©pĂ©titif ou unique. Pitman et Ryan rapprochĂšrent ces faits du mythe de l'arche de NoĂ©, de la lĂ©gende de Gilgamesh dans le royaume de Sumer, du dĂ©luge de Deucalion et du mythe de l'Atlantide dans la GrĂšce antique. Selon eux, le remplissage a dĂ» ĂȘtre unique, brutal et catastrophique, une cascade gigantesque se serait formĂ©e par Ă©rosion hydraulique au dĂ©bouchĂ© du Bosphore, et le niveau de la mer Noire serait montĂ© de 180 m en seulement quelques semaines, ses rives reculant d'un kilomĂštre par jour ou plus. Or, les rives de ce lac Ă©taient dĂ©jĂ  peuplĂ©es d'agriculteurs, car, en Anatolie et en Europe orientale, l'agriculture a commencĂ© trĂšs tĂŽt. Ryan et Pitman pensent que ces agriculteurs, chassĂ©s par la montĂ©e des eaux, se seraient dispersĂ©s en Anatolie et en MĂ©sopotamie, vĂ©hiculant le mythe du DĂ©luge. Ils en firent des livres et des documentaires[7]. L'hypothĂšse de Pitman et Ryan n'a toutefois pas convaincu la majoritĂ© des chercheurs des Ă©tudes gĂ©ologiques publiĂ©es en 2007 rĂ©cusent l'idĂ©e d'un dĂ©versement catastrophique unique, pour modĂ©liser une sĂ©rie d'oscillations des niveaux des bassins pontique, marmarien et Ă©gĂ©en, avec des pĂ©riodes de dĂ©versements multiples, graduels et pas toujours dans le mĂȘme sens[8],[9]. Actuellement, trois reconstructions trĂšs diffĂ©rentes de l'histoire de la mer Noire coexistent donc l'hypothĂšse catastrophiste de Pitman et Ryan, une hypothĂšse gradualiste Ă  dĂ©versement unique mais lent, et l'hypothĂšse des dĂ©versements multiples, qui recueille l'assentiment de la majoritĂ© des auteurs[10]. Physique, chimie et Ă©cologie de la mer Noire Le cap des olives » Maslen nos, Î‘Ï°ÏÎżÎŻÏÎč ΕλΏÎčΜ en Bulgarie. Quoi qu'il en soit, en devenant salĂ©e, la mer Noire, dĂ©sormais reliĂ©e Ă  la mer MĂ©diterranĂ©e, reste une mer particuliĂšre la mort du biotope lacustre a provoquĂ© une sĂ©paration des eaux profondes et des eaux superficielles voir ci-dessous et la salinitĂ© est restĂ©e trĂšs en dessous de la moyenne mondiale 12 Ă  16 grammes de sel par litre au lieu de 35. De ce fait, un courant d'eau salĂ©e coule toujours en profondeur Ă  travers le Bosphore la cascade » d'eau marine ne s'est jamais arrĂȘtĂ©e tandis qu'en surface, les eaux moins salĂ©es de la mer Noire coulent vers la mer de Marmara. La faible salinitĂ© et le climat continental expliquent que les eaux les moins salĂ©es du nord-ouest gĂšlent frĂ©quemment en hiver contraignant notamment l'utilisation de brise-glace pour dĂ©gager le port d'Odessa en janvier et fĂ©vrier[11]. Les eaux de cette mer, au-delĂ  de 200 mĂštres de profondeur, sont anoxiques, c’est-Ă -dire sans dioxygĂšne dissous. L'eau profonde concentre assez de sulfure d'hydrogĂšne H2S toxique pour que les bois, cuirs et tissus des Ă©paves soient prĂ©servĂ©s de l'action bactĂ©rienne, au profit des chercheurs d'Ă©paves. Ce phĂ©nomĂšne, Ă©galement prĂ©sent en mer Caspienne, en mer Baltique et dans le lac Tanganyika, est appelĂ© euxinisme[12]. De 2005 Ă  2009, le projet europĂ©en Hermes[13] explore les Ă©cosystĂšmes marins sur 15 000 kilomĂštres de marge continentale profonde pour notamment mesurer les formes du mĂ©thane en mer Noire et Baltique. On devrait ainsi mieux comprendre les Ă©cosystĂšmes microbiens anoxiques, et leurs bilans Ă©nergĂ©tiques et en termes de puits/sources de carbone et GES. On a ainsi pu explorer le mĂ©iobenthos de taille moyenne, c'est-Ă -dire de 1 mm Ă  63 ”m ou 0,063 mm et les espĂšces d'une zone active de production naturelle de gaz mĂ©thane et de H2S toxique, ses variations[14] de -182 Ă  −252 m, dans le canyon sous-marin du Dniepr au nord-ouest de la mer Noire. Le mĂ©iobenthos Ă©tait essentiellement constituĂ© de nĂ©matodes et foraminifĂšres Ciliophora notamment, cohabitant avec des polychĂštes[15], mais aussi de bivalves, gastĂ©ropodes, amphipodes, et Acarina. On a aussi trouvĂ© dans des sĂ©diments des stades juvĂ©niles de CopĂ©podes et CladocĂšres probablement d'origine planctonique. L'abondance du mĂ©iobenthos variait de 2 397 Ă  52 593 individus par mĂštre carrĂ© plus nombreux dans la couche superficielle de sĂ©diment pour les nĂ©matodes et foraminifĂšres d'une zone permanente H2S Ă  des profondeurs de 220 Ă  250 m. Cette forte concentration de mĂ©iobenthos a Ă©tĂ© trouvĂ©e dans un secteur d'intenses Ă©manations de mĂ©thane, associĂ©es Ă  un tapis microbien biofilm mĂ©thanotrophe ou mĂ©thane-oxydant. L'Ă©tude suggĂšre que le mĂ©thane et ses produits d'oxydation microbienne expliqueraient la survie de nombreuses espĂšces benthiques adaptĂ©es Ă  ce milieu extrĂȘme, et la bioproductivitĂ© Ă©levĂ©e dans des zones fortement sulfurĂ©es. Une corrĂ©lation inverse a Ă©tĂ© trouvĂ©e entre la densitĂ© en mĂ©iofaune et les taux de mĂ©thane des couches superficielles de sĂ©diments. Les chercheurs supposent que le taux de nĂ©matodes et de foraminifĂšres des zones enrichies en mĂ©thane est un compromis entre les exigences Ă©cologiques et les besoins alimentaires de ces organismes et leurs adaptations Ă  l'environnement rendu toxique par le sulfure d'hydrogĂšne[16]. Faune et flore La grande majoritĂ© des espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales prĂ©sentes dans la mer Noire sont d'origine mĂ©diterranĂ©enne. Seules 150 espĂšces sont considĂ©rĂ©es comme autochtones », c'est-Ă -dire prĂ©sentes avant la derniĂšre transgression du Bosphore qui a de nouveau permis les Ă©changes d'eau vers la MĂ©diterranĂ©e. Parmi les espĂšces d'origine mĂ©diterranĂ©enne, seules celles supportant une faible salinitĂ© ont pu s'adapter[11]. Du fait de l'anoxie de l'eau au-delĂ  de 200 m de profondeur qui ne permet une vie aĂ©robie que dans ses couches supĂ©rieures, la mer Noire est un milieu biologiquement pauvre[11]. Elle compte 167 espĂšces de poissons. Parmi celles-ci, 37 espĂšces d'eau douce et 27 espĂšces d'eau saumĂątre[11]. La mer Noire abrite un pic de la biodiversitĂ© planĂ©taire avec par exemple 42 espĂšces d'amphipodes benthiques relevĂ©es dans la rĂ©gion[17], oĂč l'on dĂ©couvre encore de nouvelles espĂšces[18] mais elle est trĂšs menacĂ©e par la pollution et par des espĂšces invasives »[19]. Éponge bleue Autre espĂšce d'anĂ©mone Phoques moines Ă  ventre blanc Monachus monachus albiventer naturalisĂ©s, sous-espĂšce de la mer Noire disparue en 1940. Climat Le pourtour de la mer Noire est caractĂ©risĂ© par un climat quasi endĂ©mique appelĂ© climat pontique » on parlera donc d'Ă©corĂ©gion Ă  son propos. C'est une variante transitionnelle du climat tempĂ©rĂ©, avec des caractĂ©ristiques mĂ©diterranĂ©ennes, mais aussi continentales au nord climat drossopontique Ă  l'Ă©tĂ© mĂ©diterranĂ©en et Ă  l'hiver continental et subtropicales humides au sud climat eupontique[20]. Le climat drossopontique est assez frais et sec en Bulgarie, Roumanie, Ukraine et nord-ouest de la CrimĂ©e ; le climat eupontique est plus doux et humide dans le sud-est de la CrimĂ©e pĂ©ninsule de Kertch, autour de Sotchi en Russie, en Abkhazie, en Colchide GĂ©orgie et surtout dans la rĂ©gion pontique de la Turquie[21]. Ce climat pontique est propice Ă  une forte productivitĂ© vĂ©gĂ©tale et c'est pourquoi dĂšs les VIIIe et VIIe siĂšcles av. les pourtours de la mer Noire ont Ă©tĂ© densĂ©ment colonisĂ©s par les Grecs antiques, la rĂ©gion devenant le grenier Ă  blĂ© » des citĂ©s grecques dans sa partie drossopontique propice aux cultures cĂ©rĂ©aliĂšres, et la rĂ©serve de bois » de la marine grecque dans sa partie eupontique en grande partie recouverte de forĂȘts, aujourd'hui encore assez prĂ©servĂ©es[22]. Cette abondance forestiĂšre a tant impressionnĂ© les anciens Grecs qu'ils nommĂšrent les forĂȘts pontiques Amarante, soit, littĂ©ralement, qui ne peut se corrompre »[23]. Pollution On cherche Ă  mieux modĂ©liser la cinĂ©tique environnementale de ces polluants, dont les polychlorobiphĂ©nyles, via des modĂšles numĂ©riques tridimensionnels[24]. Population Aujourd'hui une population d'environ onze millions de personnes, par ordre d'importance notamment Turcs, Ukrainiens, Russes, Bulgares, Roumains, GĂ©orgiens ou Abkhazes vivent Ă  moins d'un kilomĂštre de la mer Noire, notamment dans les villes suivantes Usage militaire et Ă©conomique La mer Noire a Ă©tĂ© historiquement frontaliĂšre de grands espaces gĂ©ostratĂ©giques au nord, les nomades de la steppe pontique CimmĂ©riens, Scythes, Sarmates, Roxolans, Huns, Avars, Onogoures, Khazars, Bulgares, Magyars, Alains, PetchĂ©nĂšgues, Coumans, Mongols, Tatars
, au sud les royaumes et empires organisĂ©s hittite, perse, hellĂ©nistique, romain, byzantin, ottoman
. À l’ouest et Ă  l’est, des zones tampons » au contact de ces deux mondes bouches du Danube, Scythie mineure, Caucase
, ont depuis toujours Ă©tĂ© Ă  la fois disputĂ©es, et en mĂȘme temps des refuges pour les perdants, donc multiethniques. Ce fut aussi le cas de la CrimĂ©e. Au XVe siĂšcle, tout navire non-ottoman devait obtenir l'autorisation du sultan de Constantinople pour entrer ou sortir de la mer Noire. Au XVIe siĂšcle, l'accĂšs fut totalement interdit aux navires Ă©trangers[25]. Il fallut le traitĂ© de Koutchouk-KaĂŻnardji en 1774 pour ouvrir les dĂ©troits Ă  la navigation internationale[26]. De nos jours, c'est la convention de Montreux de 1936 qui fixe l'accĂšs des navires Ă  la mer Noire par les dĂ©troits. Plus rĂ©cemment la mer Noire a Ă©tĂ© une zone de contact entre l'URSS et ses satellites au nord, et la Turquie membre de l'OTAN au sud le rideau de fer la traversait donc. Aujourd'hui elle se trouve sur les marges les plus orientales de l'Union europĂ©enne, face Ă  la CEI et Ă  la Turquie. Les bases militaires de CrimĂ©e, stratĂ©giques pour la Russie, sont depuis 2014 sous son administration directe. La pĂ©ninsule et ses eaux territoriales appartiennent de jure Ă  l'Ukraine, mais de facto Ă  la Russie qui, Ă  travers son contrĂŽle et son occupation de l'est et du sud de l'Ukraine, jusqu'aux abords des bouches du Danube, contrĂŽle de fait l'espace maritime ukrainien[27]. Du point de vue Ă©conomique, les grains, le bois, le poisson sĂ©chĂ©, les esclaves du pourtour de la mer Noire, ainsi que les Ă©pices et soieries d'Asie, ont attirĂ© ici d'abord les colons grecs, ensuite les Perses, les Romains, les VarĂšgues, les Russes, les VĂ©nitiens et leurs rivaux gĂ©nois, les Mongols et Tamerlan. De nos jours, ce sont les gisements d'hydrocarbures off-shore des eaux ukrainiennes qui attisent tensions et conflits au cours desquels l'Ukraine a perdu une grande partie de sa flotte[28]. Lors de la guerre entre la Russie et l'Ukraine en 2022, en fĂ©vrier de cette mĂȘme annĂ©e, l'ambassadeur d'Ukraine en Turquie, Vasil Bodnar, demande au gouvernement turc de fermer les dĂ©troits du Bosphore et des Dardanelles Ă  la marine de guerre russe »[28]. Dans l'histoire et la culture Nom actuel Le tableau suivant donne le nom de la mer Noire dans les langues riveraines[29] ; s'il n'y a pas de traduction, c'est que le terme signifie seulement mer noire ». Langue Vocables Abkhaze ĐĐŒŃˆŃ‹Đœ Đ•ĐžÒ›Ó™Đ° Amchyn EĂŻkĂ©a Allemand Schwarzes Meer ArmĂ©nien Սև ŐźŐžŐŸ Sev tzov Aroumain AmĂĄrea njĂĄgrĂŁ anciennement AmĂĄrea lai, mer calme » Bulgare Đ§Đ”Ń€ĐœĐŸ ĐŒĐŸŃ€Đ” Tcherno more, anciennement ĐŒĐŸŃ€Đ” ХДсОл, mer cĂ©cile », du grec mĂ©diĂ©val ÎșαÎčÎșία kaikĂ­as, vent du nord » GĂ©orgien ჹავი ზჩვა Shavi zgva Grec pontique Μαύρη ΘΏλαα Mavri thalassa, anciennement Î ÎœÎż ΔύΟΔÎčÎœÎż Pont euxin, Ă©tendue d'eau accueillante » Italien Mare Nero anciennement Mare maggiore la grande mer » sur les portulans gĂ©nois Latin Pontus Euxinus, Mare Scythicum RomanĂšs Kali Deryav Roumain Marea Neagră anciennement Marea cea mare Mer majeure » comme sur les portulans gĂ©nois Mare maggiore Russe Đ§Ń‘Ń€ĐœĐŸĐ” ĐŒĐŸŃ€Đ” TchiornoĂŻe more Ukrainien Đ§ĐŸŃ€ĐœĐ” ĐŒĐŸŃ€Đ” Tchorne more Tatar Кара ĐŽĐžÒŁĐłĐ”Đ· Kara dinguez Turc Karadeniz Étymologies Le pĂ©riple des Argonautes, tableau de Constantin Volanakis. La NeuviĂšme Vague, d'Ivan AĂŻvazovski. L’étymologie du nom grec antique Î ÎœÎż » - PĂČntos, signifiant large mer », est la mĂȘme que pour les Ăźles Pontines de la Mer TyrrhĂ©nienne, Italie. Dans l’AntiquitĂ©, les Grecs la dĂ©signĂšrent d’abord par Skythikos Pontos la mer Scythique ». Les Scythes, peuple de langue iranienne, la dĂ©signaient comme axĆĄaēna indigo ». Les Grecs comprirent d’abord ce terme comme axeinos de a- privatif et xeinos Ă©tranger » signifiant dans leur langue inamicale aux Ă©trangers ». Plus tard, quand ses courants et ses vents leur devinrent familiers, elle fut dĂ©signĂ©e comme Pontos Pontos signifiant la mer », le flot » Euxeinos eu- bien » et xeinos Ă©tranger » c’est-Ă -dire mer amicale » ou accueillante », traduit en français par Pont-Euxin[30]. Les Romains l'appelĂšrent Pontus Euxinus ou Mare Scythicum et les grecs byzantins ÎșαÎčÎșία kaikĂ­as, mot dĂ©signant le vent du nord », terme repris par les Bulgares en mer CĂ©cile » ĐŒĐŸŃ€Đ” ХДсОл ». Au XIIIe siĂšcle, les portulans des GĂ©nois qui avaient alors des comptoirs tout autour de ses rives, ainsi que dans les chroniques de Wavrin et de Villehardouin l'appellent mer Majoure c'est-Ă -dire grande mer » Mare maggiore en italien, Marea cea Mare en roumain. Pour expliquer le nom de Noire, terme apparu dans les textes et les cartes Ă  partir du XVe siĂšcle, il existe trois thĂ©ories la plus populaire est que ce serait sa couleur lors des tempĂȘtes, mais c'est le cas de toute mer. On avance parfois que son appauvrissement en oxygĂšne et sa richesse en sulfures, dont certains sont noirs ou trĂšs sombres, lui donnerait cette couleur, mais en rĂ©alitĂ©, ces caractĂ©ristiques physico-chimiques ne concernent que les eaux profondes, et en surface la mer noire » est bleue comme les autres mers. Des deux thĂ©ories scientifiques, la plus ancienne est que ce nom de noire » serait une traduction de l'adjectif axaĂŻna sombre » donnĂ© par les Scythes, mais le problĂšme, c’est qu’entre la disparition des Scythes et le XVe siĂšcle, il y a un millĂ©naire pendant lequel seul Pont-Euxin est utilisĂ©, dans le sens grec du terme. Selon l’autre hypothĂšse, ce nom lui aurait Ă©tĂ© donnĂ© par les Turcs Selçuks puis Osmanlıs installĂ©s en Anatolie Ă  partir du XIe siĂšcle. Chez ces derniers, les points cardinaux sont dĂ©signĂ©s par des couleurs[31] avec diffĂ©rentes variantes. Ainsi, dans le cas prĂ©sent Kara, le noir » dĂ©signe le nord ; Ak, le blanc » dĂ©signe le sud ; Kızıl, le rouge » dĂ©signe l’ouest ; Yeßil, le vert » ou Sarı, le jaune » dĂ©signent l’est. Le Pont-Euxin Ă©tant situĂ© au nord de la Turquie aurait donc Ă©tĂ© dĂ©signĂ© en turc Karadeniz, mer Noire », sombre, alors que la mer MĂ©diterranĂ©e, au sud, a Ă©tĂ© appelĂ©e mer Blanche, claire Akdeniz qui ne doit pas ĂȘtre confondue avec la mer Blanche des Russes. Les savants turcs eux-mĂȘmes sont divisĂ©s sur le sujet, car chez les anciens turcophones de la steppe, le nord Ă©tait dĂ©signĂ© par Ak blanc comme la neige et le sud par kızıl rouge comme la chaleur. La logique dĂ©signant le nord obscur par le noir, le sud la clartĂ© par le blanc et l'ouest soleil couchant par le rouge ne serait apparue que tardivement, en Asie Mineure. CĂ©ramique de Coucouteni. Principales colonies grecques de la mer Noire, grenier Ă  blĂ© » et rĂ©serve de bois » de la GrĂšce antique Tomis, Histrie, Olbia pontique, PanticapĂ©e, NymphĂ©e, CimmĂ©riaque, ThĂ©odosie, ChersonĂšse, Phanagorie, Hermonasse, Gorgippie et TanaĂŻs. Royaume du Pont initial en violet, puis rose Ă  son extension maximale. Expansion de GĂȘnes en MĂ©diterranĂ©e orientale et mer Noire. Civilisations PrĂ©histoire Le pourtour de la mer Noire est entrĂ© dĂšs le VIIe millĂ©naire av. dans le NĂ©olithique et dans l'agriculture sĂ©dentaire. CĂŽtĂ© sud, en Anatolie, des bourgades nĂ©olithiques ont prospĂ©rĂ© Ă  Çatal HöyĂŒk, ÇayönĂŒ, Nevalı Çori ou Göbekli Tepe ; cĂŽtĂ© nord et ouest se sont succĂ©dĂ© des civilisations nĂ©olithiques, comme celles de Lepenski Vir, de Starčevo, des catacombes, de Sredny Stog, de Vinča, de Karanovo, de Cernavodă, de CoucoutĂ©ni-TripoliĂ©, de Hamangia, de Varna ou d'Usatovo, parsemĂ©es de villages, de nĂ©cropoles, de sanctuaires rustiques. Il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© que certaines de ces cultures ont pu avoir Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es par des populations prĂ©-indo-europĂ©ennes puis, progressivement, proto-indo-europĂ©ennes, parlant la branche anatolienne des langues indo-europĂ©ennes hittite et louvite[32],[33]. AntiquitĂ© Lorsque l'Ă©criture apparaĂźt, avec l'Ăąge du bronze et l'Ăąge du fer, des noms de populations sont mentionnĂ©s. Tout autour de la mer Noire, HĂ©rodote place les CimmĂ©riens, dont le nom ΚÎčΌΌέρÎčÎżÎč signifie en grec ceux du bout du monde » ΚÎčΌᜎ. Il Ă©voque Ă©galement les Taures de CrimĂ©e. En Anatolie et dans le Caucase apparaissent les GoutĂ©ens, les Colques qui ont donnĂ© leur nom Ă  la Colchide, les Chalybes, peuple de forgerons, les ScythĂšnes implantĂ©s autour de TrĂ©bizonde, Ă  proximitĂ© de la passe de Zigana, les Driles belliqueux plus Ă  l'ouest, constructeurs de forteresses en bois, les MosynĂšques ou Moses qui vivaient dans des tours en bois dont la plus haute servait de rĂ©sidence Ă  leurs rois qui y demeuraient cloĂźtrĂ©s, les TibarĂšnes, peuple de la cĂŽte bĂątisseur de forteresses et de grands navires[34] ou encore les Macrons tributaires du grand roi perse[35]. Ces populations pouvaient ĂȘtre indo-europĂ©ennes ou caucasiennes. Dans les Balkans, aux bouches du Danube et dans la steppe pontique sont mentionnĂ©s les Thraces, des GĂštes et les Scythes, mais avant eux avaient vĂ©cu Ă  l'ouest de la mer Noire d'autres Indo-europĂ©ens, dont certains prirent la mer pour aller jusqu'en Égypte, tandis que d'autres passĂšrent en Anatolie les Phrygiens et d'autres encore en GrĂšce ce sont les ancĂȘtres des MycĂ©niens, AchĂ©ens, Ioniens et Doriens. À partir du VIIe siĂšcle av. la colonisation grecque fait de la mer Noire, alors appelĂ©e Pont euxin, un lac grec ». De ces Ă©popĂ©es naĂźtront diverses lĂ©gendes, dont la plus connue est celle des Argonautes, atteignant la Colchide actuelle GĂ©orgie pour y chercher la Toison d'Or. Marins et marchands hellĂšnes fondent ici des dizaines de citĂ©s, certaines fort grandes et puissantes comme Sinope, devenue par la suite capitale d'un royaume faisant tout le tour de la mer Noire ou TrĂ©bizonde, capitale d'un Empire grec chrĂ©tien. Ces citĂ©s exportent vers le sud de l'ambre venu de la Baltique, du bois, des cuirs, de la soie arrivĂ©e par la route de la soie », du miel et surtout du blĂ© ; et elles importent en mer Noire et pour les peuples riverains le vin, les poteries, l'or, le corail, les perles, les Ă©pices de MĂ©diterranĂ©e. Des royaumes grecs ou hellĂ©nisĂ©s, comme celui du Bosphore, prospĂšrent durant des siĂšcles. Ils se christianisent progressivement sous la domination romaine, mais gardent la langue et la culture grecque, hellĂ©nisant l'Empire romain d'Orient, appelĂ© Ă  partir du XIXe siĂšcle par certains historiens, byzantin ». Moyen Âge La mer Noire est, au Moyen Âge, le théùtre de huit guerres russo-byzantines entre 830 et 1043, qui voient s'affronter les mahonnes des VarĂšgues et des Russes/RuthĂšnes contre les dromons de la marine byzantine. C'est encore en mer Noire, plus prĂ©cisĂ©ment en CrimĂ©e, que subsiste jusqu'en 1475 22 ans aprĂšs la chute de Constantinople et la disparition de l'Empire byzantin le dernier royaume grec avant la GrĂšce moderne. À ce moment, pendant environ un siĂšcle et demi, la mer Noire sera un lac italien » appelĂ© Mare maggiore, car la RĂ©publique de GĂȘnes s'y taille un empire maritime, rival des VĂ©nitiens, et y conquiert ou obtient une bonne vingtaine de ports et de comptoirs fortifiĂ©s Amastris et Sinope en Anatolie, Cherson, Cembalos, Halopsis, Yalta, Soudak, Caffa et Kertch en CrimĂ©e, San Giorgio, Barilla, Caladda, Licovrissi, Licostomo, Montecastro, Policromia, Eraclea aujourd'hui en ruine et Constanța dans les parages des PrincipautĂ©s danubiennes[36], Matrida, Taman et Tana dans le khanat de la Horde d'or autour de la mer d'Azov[37]. Les routes maritimes italiennes rejoignant ici l'extrĂ©mitĂ© ouest de la route de la soie, Italie et Chine se disputent l'honneur culinaire d'avoir inventĂ© les pĂątes, qui, quel que soit le sens, ont probablement transitĂ© par la mer Noire, tout comme les cocons de vers Ă  soie volĂ©s aux Chinois et qui firent la prospĂ©ritĂ© des premiĂšres magnaneries europĂ©ennes
 AidĂ© par les Tatars, l'Empire ottoman conquiert ensuite l'ensemble des rives de la Mare maggiore et en fait cette fois un lac turc » appelĂ© Kara deniz mer Noire », mais quant aux populations vivant sur la cĂŽte mĂȘme, jusqu'en 1923 ce sont principalement des Grecs pontiques qui se maintiennent, soit deux millĂ©naires et demi de prĂ©sence continue. Leur vocabulaire maritime et halieutique touchant Ă  la pĂȘche a imprĂ©gnĂ© toutes les autres langues riveraines, et leurs traditions construction navale, architecture, costumes, musique, cuisine se sont transmises aux peuples successeurs, mĂȘme si ceux-ci n'en sont pas toujours conscients et mĂȘme si le voyageur Ă©tranger trop pressĂ©, aveuglĂ© par les apparences de la modernitĂ©, ne perçoit pas forcĂ©ment cette continuitĂ©[38]. PĂ©riode moderne Aux XVIIIe et XIXe siĂšcles, l'Empire turc recule face aux Russes, revenus aprĂšs mille ans d'absence, et face aux autres Ă©tats chrĂ©tiens des Balkans ; toutefois, les tsars Ă©chouent dans leur projet de faire de la mer Noire un lac russe ». Progressivement, les Grecs pontiques deviennent minoritaires au milieu de l'afflux de nouvelles populations sur les rives de la mer Noire. Au XXe siĂšcle, les Pontiques sont chassĂ©s de leurs habitats bi-millĂ©naires lors du gouvernement des Jeunes-Turcs qui persĂ©cutent les minoritĂ©s de l'Empire ottoman notamment les ArmĂ©niens. Au mieux, ils s'assimilent dans les Ă©tats ou ils vivent, tandis que la mer Noire est divisĂ©e entre les Ă©tats riverains, politiquement rivaux durant des dĂ©cennies, le rideau de fer y passe, sĂ©parant le bloc communiste de la Turquie capitaliste. LittĂ©rature Les Pontiques en latin Epistulae ex Ponto sont un recueil de lettres en distique Ă©lĂ©giaque oĂč le poĂšte latin Ovide se plaint de son exil Ă  Tomis ces 46 lettres, composĂ©es probablement entre 12 et 16[39], sont regroupĂ©es en quatre livres dont les trois premiers sont parus en 13, et le quatriĂšme probablement aprĂšs la mort du poĂšte en 17 ou 18[40]. La mer Noire est le sujet principal d'un roman de Jules Verne qui n'y est jamais allĂ© oĂč le personnage de KĂ©raban-le-TĂȘtu, un riche stambouliote, choisit de faire le tour entier de la mer Noire plutĂŽt que de payer un pĂ©age pour traverser le Bosphore. Depuis 1990, plusieurs reportages radio ou tĂ©lĂ© ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par des occidentaux en suivant l'itinĂ©raire de KĂ©raban-le-TĂȘtu, tous fidĂšles aux approximations et aux caricatures de Jules Verne c'est-Ă -dire de l'Occident, friand d'anecdotes, d'administrations pointilleuses, de situations ubuesques, de bandits, de trafiquants, de conflits
 mais ignorant les Ɠuvres d'auteurs riverains ou connaisseurs comme Ömer Asan, Isaac Babel, Elias Canetti, PanaĂŻt Istrati, Constantin Paoustovski ou Yeßim Ustaoğlu, et par consĂ©quent peu sensibles aux milieux naturels, Ă  l'ambiance et au patrimoine culturel commun de cette mer, qui, par-delĂ  les langues et les cultures actuelles, tĂ©moignent d'un melting-pot pontique » antĂ©rieur, d'abord scythe, caucasien et cimmĂ©rien, ensuite grec, puis gĂ©nois et enfin turc, bien avant de devenir un théùtre d'affrontements gĂ©opolitiques modernes. Peinture La mer Noire est le sujet de prĂ©dilection d'Ivan AĂŻvazovski ses plus cĂ©lĂšbres toiles peignent des scĂšnes marines qui se dĂ©roulent presque toutes en mer Noire ; en particulier, le tableau La NeuviĂšme Vague montre une scĂšne de naufrage s'y dĂ©roulant. CinĂ©ma Plusieurs pĂ©plums reprenant le mythe des Argonautes et de la Toison d'or se dĂ©roulent en mer Noire, sans forcĂ©ment y avoir Ă©tĂ© tournĂ©s. Le film Le CuirassĂ© Potemkine se dĂ©roule dans le port d'Odessa, sur la mer Noire. Le feuilleton tĂ©lĂ©visĂ© Deux Ans de vacances ne se dĂ©roule pas en mer Noire, mais y a Ă©tĂ© tournĂ©. Le film de James Bond Le monde ne suffit pas se dĂ©roule principalement autour de la mer Noire et de la mer Caspienne et se termine dans le dĂ©troit du Bosphore. Le film de Yeßim Ustaoğlu En attendant les nuages a Ă©tĂ© tournĂ© en 2005 dans la rĂ©gion de Trabzon. Notes et rĂ©fĂ©rences ↑ Vladimir Sabev, JournĂ©e internationale pour la protection de la mer Noire », sur 31 octobre 2012 consultĂ© le 24 janvier 2022 ↑ Limites des ocĂ©ans et des mers Publication spĂ©ciale n°28, Monte-Carlo, Bureau Hydrographique International, 1953, 39 p. lire en ligne [PDF], p. 19 ↑ L'EncyclopĂ©die de L'Agora Noire mer », sur 17 fĂ©vrier 2004 consultĂ© le 24 janvier 2022 ↑ en Pavel A Kaplin et Andrei O Selivanov, ScienceDirect - Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology Lateglacial and Holocene sea level changes in semi-enclosed seas of North Eurasia examples from the contrasting Black and White Seas », Volume 209, numĂ©ros 1 Ă  4, sur 21 juillet 2004 consultĂ© le 24 janvier 2022, p. 19-36 ↑ en MARTIN, Ron, HOLOCENE SEA-LEVEL AND CLIMATE CHANGE IN THE BLACK SEA MULTIPLE MARINE INCURSIONS RELATED TO FRESHWATER DISCHARGE EVENTS », sur SociĂ©tĂ© amĂ©ricaine de gĂ©ologie GSA, 24 fĂ©vrier 2012 consultĂ© le 24 janvier 2022 ↑ en Evgeny Larchenkov et Sergej Kadurin, Geological evidence for non-catastrophic sea-level rise in the northwestern
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Face Ă  la Russie, la mer Noire reste le “maillon faible” de l’Otan », sur Courrier international, 25 fĂ©vrier 2022 consultĂ© le 28 fĂ©vrier 2022 ↑ Richard Bulan MĂ©moire de master 2 en Ă©tude mĂ©diĂ©vale rĂ©alisĂ© sous la direction de BenoĂźt Joudiou et Doumergue, Relations Ă©conomiques et dominations territoriales en Mer Noire, du IXe siĂšcle Ă  l'invasion mongole, Toulouse, DĂ©partement d'histoire, d'histoire de l'art et d'archĂ©ologie de l'universitĂ© Toulouse-Jean-JaurĂšs, septembre 2012, pdf lire en ligne ↑ Dictionnaire des noms de lieux - Louis Deroy et Marianne Mulon Le Robert, 1994 ISBN 285036195X. ↑ RĂŒdiger Schmitt, Considerations on the Name of the Black Sea, in Hellas und der griechische Osten SaarbrĂŒcken 1996, p. 219–224. ↑ RenĂ© Desbrosse, Les trois derniers millĂ©naires du Tardiglaciaire entre Atlantique et MĂ©diterranĂ©e », Gallia prĂ©histoire, vol. 37,‎ 1995, p. 321-328doi= lire en ligne. ↑ Janusz K. Kozlowski, La recolonisation tardiglaciaire et les changements culturels Ă  la limite PlĂ©istocĂšne-HolocĂšne sur la Grande Plaine », dans PrĂ©histoire de la Grande Plaine du nord de l’Europe, Actes du Colloque Chaire Francqui interuniversitaire au titre Ă©tranger, LiĂšge, UniversitĂ© de LiĂšge, 26 juin 2001 lire en ligne [PDF], p. 115-127. ↑ Émile Janssens, TrĂ©bizonde en Colchide, Travaux de la FacultĂ© de Philosophie et Lettres, t. XL, Bruxelles, Presses universitaires de Bruxelles, 1969, p. 36-38. ↑ HĂ©rodote, Histoire, livre II, Euterpe, CIV. ↑ Octavian Iliescu, Contributions Ă  l'histoire des colonies gĂ©noises en Roumanie aux XIIIe – XVe siĂšcles , Revue Roumaine d'Histoire, nr. 28 din 1989, p. 25-52. ↑ Brătianu, Recherches sur Vicina et Cetatea-Albă, Univ. de Iaßi, 1935, 39 p., et le Codex Parisinus latinus in Ph. 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GĂ©opolitique des mers et des ocĂ©ans, Diplomatie, Les grands dossiers no 10, aoĂ»t-septembre 2012. en Petre GñƟtescu, Vasile Sencu The kingdom of limans prĂ©face de Geo Dumitrescu, Ă©d. Meridiane, Bucarest, 1968. Stella Ghervas, L'espace mer Noire conquĂȘtes et dominations, de l'AntiquitĂ© Ă  nos jours », Questions Interntationales, no 72, 2015, p. 14-25. Stella Ghervas, Odessa et les confins de l'Europe un Ă©clairage historique, in Stella Ghervas et François Rosset Ă©ds., Lieux d'Europe. Mythes et limites, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2008, p. 107–124. ISBN 978-2-7351-1182-4. en Charles King, The Black Sea A History, 2004, ISBN 0-19-924161-9. Natalie NougayrĂšde, Mer Noire une zone de tensions gĂ©ostratĂ©giques », Le Monde, 1er janvier 2007. Ortholl and Didier et Pirat Jean-Pierre, Atlas gĂ©opolitique des espaces maritimes, Paris, Ă©d. Technip, 2010. tr Özhan ÖztĂŒrk,. 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Articles connexes Amazones Jean Cassien, Évagre le Pontique, moines, et Denys le Petit, Ă  l'origine du calendrier chrĂ©tien DiogĂšne de Sinope, philosophe grec antique Comptoirs italiens en mer Noire et en MĂ©diterranĂ©e Lotca Mutineries de la mer Noire Bithynie, cap Kaliakra, thĂšme de Paphlagonie, Île des Serpents Pontique Liens externes Notices d'autoritĂ© Fichier d’autoritĂ© international virtuel BibliothĂšque nationale de France donnĂ©es Gemeinsame Normdatei BibliothĂšque nationale d’IsraĂ«l BibliothĂšque apostolique vaticane BibliothĂšque universitaire de Zagreb BibliothĂšque nationale tchĂšque BibliothĂšque nationale du BrĂ©sil Ressource relative Ă  la santĂ© en Medical Subject Headings Ressource relative Ă  la gĂ©ographie en Marine Gazetteer Ressource relative Ă  la bande dessinĂ©e en Comic Vine
Cartegéométrique du monde avec les noms des pays et des actifs. Illustration à propos géographie, géométrique, capitale, amérique, politique, losanges, continents, ville - 193455502
Premiers pas en cartographie avec RLa semaine derniĂšre, j’ai fait mes premiers pas dans le domaine de la cartographie sous R. En rĂ©alitĂ©, c’était aussi un peu mes premiers pas en cartographie tout court, parce que mes connaissances Ă©taient trĂšs basiques niveau collĂšge grand max, et qu’elles dataient de
..loin !J’ai donc dĂ» reprendre pas mal de choses. Et puis cotĂ© R, je me suis rendu compte qu’il existe plein de packages qui touchent aux objets spatiaux sf, raster, sp, etc
 avec parfois des formats d’objet diffĂ©rents un peu comme data frame et tibble et plein de packages qui s’intĂ©ressent Ă  la cartographie ggmap, tmap, leaflet, cartography..etc. Sans compter qu’il existe aussi des formats de fichiers SIG fichier de codage de l’information gĂ©ographique diffĂ©rents shapefile, TIFF, ect
. J’ai vraiment eu du mal Ă  m’y retrouver. Et mĂȘme s’il y a encore plein de zones d’ombre, j’ai eu envie de partager mes avancĂ©es, en espĂ©rant aider au moins un peu, d’autres ceux qui maĂźtrisent le sujet, merci par avance d’ĂȘtre indulgent ! N’hĂ©sitez pas Ă  contribuer Ă  l’amĂ©lioration de cet article en laissant un commentaire !Mon butSi je me suis lancĂ©e dans la cartographie sous R, c’est parce que j’avais besoin de crĂ©er une carte avec les pays de l’Europe de l’Ouest, sur laquelle je pourrais afficher les valeurs de variables relatives Ă  ce pays . Par exemple des statistiques de foot rĂ©cupĂ©rĂ©es ici country score 1 Austria 769 2 Belgium 1465 3 Cyprus 495 4 Denmark 419 5 Finland 18 6 France 3300 7 Germany 4748 8 Greece 1020 9 Iceland 0 10 Ireland 32 11 Italy 4775 12 Malta 0 13 Netherlands 1692 14 Norway 219 15 Portugal 3245 16 Spain 8457 17 Sweden 246 18 Switzerland 1023 19 United Kingdom 6952 Quelques notions de base de cartographie qui m'ont Ă©tĂ© utilesLa Terre est une sphĂšre, autrement dit un objet en 3 cette sphĂšre, un lieu est dĂ©fini par des coordonnĂ©es gĂ©ographiques qui sont la latitude et la longitude ; ce sont des mesures angulaires. Si vous avez besoin d’une piqĂ»re de rappel, je vousconseille cette angles peuvent ĂȘtre exprimĂ©s sous diffĂ©rents formats en degrĂ©s sexa-dĂ©cimaux 43°49â€Č43″ ou en degrĂ©s dĂ©cimaux 43° carte est un objet en deux une sphĂšre sur une carte s’appelle une projection, et il en existe de trois grands types conique, cylindrique et azimutal. Pour plus de dĂ©tails, je vous conseille cette une carte, les lieux sont aussi dĂ©finis par des coordonnĂ©es, mais dans un environnement cartĂ©sien cette fois, c’est-Ă -dire en X et cet environnement cartĂ©sien, la latitude correspond Ă  l’axe des Y et la longitude Ă  l’axe de existe diffĂ©rentes unitĂ©s pour exprimer la latitude et la longitude d’un lieux sur une carte en degrĂ©s dĂ©cimaux par exemple, de latitude et de longitude dans ce cas lĂ , on est dans un rĂ©fĂ©rentiel appelĂ© WGS84 utilisĂ© par les GPS.en mĂštre, dans ce cas lĂ , on est en projection Lambert93, par exemple X 923825 Y point de dĂ©part concernant R pour la cartographieL’utilisation du package ggmap n’est pas envisageable car il faut avoir un compte google map qui nĂ©cessite d’entrer une carte bancaire je n’ai pas envie !Le package leaflet permet d’avoir un fond de carte provenant d’Open Street Map j’ai dĂ©jĂ  essayĂ© vite fait, il y a deux ou trois reprĂ©sentation d’un pays sur un fond de carte fait appel Ă  la notion de existe plusieurs formats d’objets spatiaux et ils ont l’air assez compliquĂ©s !Il existe plein de package pour faire de la cartographie !SĂ©bastien Rochette a Ă©crit un article d’initiation Ă  la cartographie, qui me sera sans doute cheminementLe fond de la carte avec leafletPour obtenir ce fond de carte, je me suis appuyĂ© sur la vignette de “leaflet” qui est vraiment trĂšs bien utilisĂ© la fonction `fitBounds` pour limiter le fond de carte. J’ai trouvĂ© cette fonction dans l’onglet AdditionalFeatures. Les arguments Ă  fournir sont long1, lat1, lng2, lat2, tels que dĂ©finis dans la page d’aide C’est-Ă -dire les longitudes et les latitudes min et max de la fenĂȘtre qu’on souhaite les dĂ©terminer je suis allĂ©e sur Open Street Mapje me suis positionnĂ© sur deux pays extrĂȘmes l’Islande et la GrĂšce, et j’ai recueilli leur coordonnĂ©es Island 65, -20, GrĂšce 40,20.libraryleaflet leaflet %>% fitBounds-20,65,20,40 %>% addTiles C’était pas trop mal, mais je voulais les noms des pays en anglais ! J’ai donc essayĂ© plusieurs fonds de carte avec la fonction `addProviderTiles`trouvĂ© dans l’onglet BaseMap du tuto leaflet.L’option ` me convenait assez, mĂȘme si j’aurais prĂ©fĂ©rĂ© voir les mers et ocĂ©ans en bleu, plutĂŽt qu’en gris !leaflet %>% fitBounds-20,65,22,39 %>% addProviderTilesproviders$ Pour vous amuser, vous pouvez essayer `addProviderTilesproviders$ y en a d’autres de disponibles, vous trouverez une liste ici, certains nĂ©cessitent une inscription au prĂ©alable pas testĂ© !. Ajouter un contour sur les paysC’est lĂ , que l’affaire s’est corsĂ©e ! Pour ajouter des contours sur une carte leaflet, il faut des donnĂ©es de contour ! Et ces donnĂ©es il faut aller les chercher dans un fichier de format shapefile, qu’il faut lui-mĂȘme aller chercher quelle que part sur internet ! Ça n’a l’air de rien, mais comprendre ça c’est dĂ©jĂ  une victoire ! Merci Sandrine Roux !A la recherche d'un fichier shapefile Comme je ne savais pas trop quelle Ă©chelle choisir, j’ai pris celle du milieu !Le ficher zip comportait de nombreux autres dossiers compressĂ©s J’ai choisi d’utiliser le dossier “ car en lisant le fichier “ j’ai vu que RG correspond aux “regions multipolygons” je savais que j’avais besoin de polygons 4326 correspond au rĂ©fĂ©rentiel WGS84, avec des coordonnĂ©es en degrĂ©s dĂ©cimal, et que ça me semblait “courant”.Contenu du fichier shapefileAu final j’ai dĂ©compressĂ© le fichier “ et j’ai placĂ© les 5 fichiers qu’il contient dans un dossier “data_carto” lui mĂȘme Ă  la racine de mon projet R, comme ça Pour plus de dĂ©tail sur ces diffĂ©rents fichiers, vous pouvez consulter cette dans REn lisant cette page, j’ai vu que le fichier .DBF pouvait ĂȘtre ouvert avec Excel. En le faisant d’abord ouvrir Excel, puis aller chercher le fichier, j’ai vu que les donnĂ©es concernaient tous les pays du monde et pas que l’Europe. J’allais donc ĂȘtre obligĂ© de sĂ©lectionner les pays de l’Europe de l’Ouest qui m’ me suis alors souvenu d’un article de blog de SĂ©bastien Rochette Initiation Ă  la cartographie avec sf et compagnie dans lequel il sĂ©lectionnait des dĂ©partements Ă  partir des donnĂ©es de tous les dĂ©partements de la France Cet article m’a Ă©tĂ© d’une grande aide, car j’ai appris qu’en important mes donnĂ©es shapefile avec la fonction `st_read` du package `sf` elles allaient devenir une table de donnĂ©es classiques et que je pourrais utiliser les fonctions du `tidyverse` pour filtrer les lignes des pays qui m’intĂ©ressaient !librarytidyverse librarysf importation des donnĂ©es shapefile Monde 3 - 4 Antigua and Barbuda 5 Anguilla 6 ShqipĂ«ria NAME_ENGL ISO3_CODE FID 1 Andorra AND AD 2 United Arab Emirates ARE AE 3 Afghanistan AFG AF 4 Antigua and Barbuda ATG AG 5 Anguilla AIA AI 6 Albania ALB AL geometry 1 MULTIPOLYGON 2 MULTIPOLYGON 25... 3 MULTIPOLYGON 37... 4 MULTIPOLYGON 1... 5 MULTIPOLYGON 18... 6 MULTIPOLYGON 42.... SĂ©lection des pays d'intĂ©rĂȘtPour cela, j’ai rĂ©cupĂ©rĂ© la liste des pays qui m’intĂ©ressaient dans le fichier data_foot, et j’ai filtrĂ© les lignes correspondante dans le fichier “Monde”,variable NAME_ENGL en utilisant la fonction filter de dplyr pays d'intĂ©rĂȘt my_countries% dplyrfilterNAME_ENGL %in% my_countries Ajout sur la carte leafletPour cela, j’ai utilisĂ© la fonction addPolygons leaflet %>% fitBounds-20,65,20,40 %>% addProviderTilesproviders$ %>% addPolygonsdata=Europe_Ouest,weight = 2, color="orange",fillOpacity= C’était dĂ©jĂ  pas mal, mais je me suis dit que je pourrais renforcer le blanc sur les pays qui ne m’intĂ©ressent pas. Pour cela, j’ai filtrĂ© comme prĂ©cĂ©demment leurs lignes Ă  partir du fichier Monde et j’ai ajoutĂ© l’option `fillOpacity= dans une seconde fonction `addPolygons` que j’aiplacĂ© en premier pour que les polygons orange des pays d’intĂ©rĂȘt recouvrent le blanc Autre % dplyrfilter! NAME_ENGL %in% my_countries leaflet %>% fitBounds-20,65,20,40 %>% addProviderTilesproviders$ %>% addPolygonsdata=Autre,weight = 2, color="white",fillOpacity= %>% addPolygonsdata=Europe_Ouest,weight = 2, color="orange",fillOpacity= Ajout de valeurs sur la carteCollecte des coordonnĂ©es gps du centre des paysPour ajouter mes scores de foot sur la carte, il a fallu que je rĂ©cupĂšre les coordonnĂ©es des pays. Pour cela, j’ai utilisĂ© les packages `rworldmap` et `rgeos` qui permettent d’obtenir les coordonnĂ©es des centroides de tous les pays du monde libraryrworldmap libraryrgeos get world map wmap % mutatecountry=rownames. %>% renamelat=y, long=x headcentroid_df long lat country 1 Aruba 2 Afghanistan 3 Angola 4 Anguilla 5 Albania 6 Aland Ajout des coordonnĂ©es aux donnĂ©esJ’ai ensuite sĂ©lectionnĂ© uniquement les pays de l’Europe de l’Ouest qui m’intĂ©ressaient centroid_europe % filtercountry %in% my_countries Et j’ai ajoutĂ© leur coordonnĂ©es dans la table des donnĂ©es de foot, en utilisant la fonction left_join. Pour plus d’infos sur les jointures, vous pouvez consulter cet article , et celui fitBounds-20,65,20,40 %>% addProviderTilesproviders$ %>% addPolygonsdata=Autre,weight = 2, color="white",fillOpacity= %>% addPolygonsdata=Europe_Ouest,weight = 2, color="orange",fillOpacity= %>% addLabelOnlyMarkersdata=data_foot, label=~ labelOptions = labelOptionsnoHide = T, direction = 'center', textOnly = T,textsize="13px" LĂ , j’ai trouvĂ© que ça manquait un peu de visibilitĂ©, et je me suis dit que ça serait mieux avec des cercles de couleurs qui seraient d’autant plus gros que la valeur du score est importante. Pour ajouter cela, l’article “Les bases de la cartographie dynamique avec R Leaflet” d’Aline Deschamps m’a Ă©tĂ© trĂšs utile. J’ai alors utilisĂ© la fonction`addCircle`, et j’ai un peu tĂątonnĂ© pour rĂ©gler la dimension des rayons des %>% fitBounds-20,65,20,40 %>% addProviderTilesproviders$ %>% addPolygonsdata=Autre,weight = 2, color="white",fillOpacity= %>% addPolygonsdata=Europe_Ouest,weight = 2, color="orange",fillOpacity= %>% addLabelOnlyMarkersdata=data_foot, label=~ labelOptions = labelOptionsnoHide = T, direction = 'center', textOnly = T,textsize="12px" %>% addCircleMarkersdata=data_foot, radius=~sqrtscore/4,weight = 1, color = "a500a5", fillOpacity = Le rendu final, me convient assez. NĂ©anmoins, j’aurais bien voulu avoir les mers et ocĂ©ans en bleu plutĂŽt qu’en gris, j’ai essayĂ© plein de chose et je n’ai pas rĂ©ussi. Donc si vous savez comment faire, dites le moi en commentaire !Si cet article vous a plu, ou vous a Ă©tĂ© utile, et si vous le souhaitez, vous pouvez soutenir ce blog en faisant un don sur sa page Tipeee 🙏
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Article rĂ©digĂ© par PubliĂ© le 26/10/2021 0701 Mis Ă  jour le 26/12/2021 1059 Temps de lecture 1 min. Si nos Ă©missions de gaz Ă  effets de serre continuent au rythme actuel, le rĂ©chauffement climatique va provoquer une Ă©lĂ©vation du niveau marin d'environ un mĂštre en 2100. Cette carte, mise au point par l'institut de recherche Climate Central, permet d'anticiper l'Ă©volution du littoral français. La rĂ©gion de Dunkerque sous les eaux, le Marais poitevin submergĂ©, la Camargue engloutie
 En Ă©levant le niveau de la mer, le rĂ©chauffement climatique va profondĂ©ment redessiner, dans le siĂšcle qui vient, les contours du littoral français. Selon le GIEC en anglais, ce groupe d'experts intergouvernemental sur l'Ă©volution du climat, le niveau moyen de l'ocĂ©an va s'Ă©lever, si l'homme rĂ©duit nettement et rapidement ses Ă©missions de gaz Ă  effet de serre, d'au moins 28 centimĂštres en 2100. Plus probablement, au vu de la trajectoire actuelle, le niveau marin gagnera entre 63 cm et 1,01 m. >> Cet article fait partie de l'opĂ©ration spĂ©ciale MontĂ©eDesEaux lancĂ©e par franceinfo Ă  l'occasion de la COP26 Si l'Ă©chĂ©ance de 2100 paraĂźt lointaine pour certains, des communes comme Gouville-sur-Mer Manche, Dolus-d'OlĂ©ron Charente-Maritime, Biscarrosse Landes, Etretat Seine-Maritime ou Le PrĂȘcheur Martinique doivent dĂ©jĂ  faire face Ă  un recul de leur littoral sous l'effet de l'Ă©rosion et des tempĂȘtes. Qu'en est-il chez vous ? Votre maison est-elle menacĂ©e par la MontĂ©eDesEaux ? La plage oĂč vous passiez vos Ă©tĂ©s, enfant, va-t-elle disparaĂźtre ? Pour vous aider Ă  y voir plus clair, franceinfo vous propose cette carte Ă©laborĂ©e par l'institut de recherche amĂ©ricain Climate Central. Nous l'avons rĂ©glĂ© sur une montĂ©e des eaux de un mĂštre, un chiffre rond et symbolique, dans le haut de la fourchette du GIEC vers lequel nous nous dirigeons. Vous pouvez chercher le nom de la ville qui vous intĂ©resse via la petite loupe placĂ©e juste au-dessus de la carte. >> En France, la crise climatique est lĂ  immersion dans ces villes menacĂ©es par la MontĂ©eDesEaux Cette visualisation a ses limites hors des Etats-Unis, elle ne tient pas compte des ouvrages de dĂ©fense actuels digues, enrochements, n'intĂ©grant, dans le meilleur des cas, que leur hauteur relevĂ©e par les observations satellites. Naturellement, elle ne prĂ©juge pas non plus des Ă©ventuelles dispositions qui seront prises dans les prochaines annĂ©es. Mais elle repose sur des donnĂ©es solides et sur une Ă©volution Ă  long terme qui ne fait pas de doute. Pour trouver la commune qui vous intĂ©resse, cliquez sur "search places", juste Ă  cĂŽtĂ© de la loupe et tapez son nom. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers MontĂ©e des eaux

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En pĂ©riode de lune gibbeuse ou pleine, les mers lunaires sont les formations les plus faciles Ă  reconnaĂźtre Ă  l’Ɠil nu sur notre satellite naturel. Vastes plaines de roches basaltiques, les mers » couvrent prĂšs du tiers de la surface visible de la Lune. D’un gris sombre et soyeux, ces Ă©tendues apparaissent bien moins cratĂ©risĂ©es que le reste de notre satellite et, depuis toujours, les observateurs ont jouĂ© avec leurs formes pour imaginer des figures plus ou moins Ă©videntes Ă  reconnaĂźtre. Depuis un demi-siĂšcle, des engins de fabrication humaine et une douzaine d’astronautes ont laissĂ© leurs empreintes sur le sol poussiĂ©reux de certaines de ces mers, mais ces traces superficielles ne sont bien Ă©videmment pas perceptibles Ă  l’Ɠil nu. CrĂ©dits NASA’s Scientific Visualization Studio Durant toute la semaine, la gibbositĂ© de la Lune va croĂźtre jusqu’à ce que notre satellite nous prĂ©sente une belle face bien ronde. C’est le moment de consacrer quelques instants Ă  la dĂ©couverte des rĂ©gions lunaires les plus sombres, les fameuses mers » qui s’étendent sur prĂšs du tiers de la face que notre satellite tourne vers nous. L’autre face de SĂ©lĂ©nĂ©, celle qui regarde toujours Ă  l’opposĂ© de la Terre et que seuls des astronautes en orbite et quelques sondes spatiales ont pu admirer directement, n’abrite qu’une seule mer – la mer de Moscou – qui n’occupe que 2 % Ă  peine de sa surface ; les hypothĂšses ne manquent pas, mais on ne comprend toujours pas vraiment l’origine de cette disparitĂ©. Les mers et l’ocĂ©an lunaires n’ont Ă©videmment plus rien de liquide depuis bien longtemps et les flots qui ont rempli les immenses bassins creusĂ©s par des impacts mĂ©tĂ©oritiques majeurs peu aprĂšs la formation de notre satellite Ă©taient des flots de lave. Ces Ă©panchements de basaltes se sont refroidis rapidement et des milliards d’annĂ©es de bombardements de petites mĂ©tĂ©orites ont contribuĂ© Ă  rĂ©duire leur surface en poudre sur plusieurs centimĂštres de profondeur, gommant les moindres aspĂ©ritĂ©s et arrondissant les reliefs. Les photographies prises au sol par les astronautes des missions Apollo rĂ©vĂšlent la douceur des paysages et la prĂ©sence envahissante de cette poussiĂšre plus fine que du talc. En juillet 1969, les astronautes amĂ©ricains Neil Armstrong et Buzz Aldrin mission Apollo 11 ont foulĂ© le sol lunaire au sud de la mer de la TranquillitĂ©. Leur composition et leur Ă©tat de surface donnent aux mers lunaires un aspect bien plus sombre que les rĂ©gions fortement cratĂ©risĂ©es qui les jouxtent. Elles sont toutes visibles Ă  l’Ɠil nu, mĂȘme la petite mer des Crises qui fait une tache ronde prĂšs du bord est de notre satellite. Selon la qualitĂ© de votre vue, vous pourrez Ă©galement distinguer les traces plus claires laissĂ©es dans l’ocĂ©an des TempĂȘtes, la mer des Pluies ou la mer des NuĂ©es par les gerbes de dĂ©bris qui rayonnent autour de quelques beaux cratĂšres. MĂȘme lorsque la Lune gibbeuse ou pleine est trĂšs Ă©blouissante son Ă©clat n’est jamais dangereux et vous pouvez l’admirer longuement en toute confiance. Si vous utilisez des jumelles ou une lunette astronomique, vous constaterez peut-ĂȘtre l’apparition d’une image rĂ©manente en fermant les yeux, mais elle s’estompe en quelques secondes ; l’éclat rĂ©flĂ©chit par la surface lunaire n’a rien de comparable avec l’éclat du Soleil qui peut, lui, ĂȘtre dangereux si on l’observe sans prendre de prĂ©cautions. Certains des plus grands cratĂšres lunaires, situĂ©s au beau milieu des Ă©tendues plus sombres d’une mer ou d’un ocĂ©an ou faisant une encoche imposante sur un rivage, sont perceptibles Ă  l’Ɠil nu et aux jumelles. Il est facile de repĂ©rer la mer des Crises Ă  l’Ɠil nu dĂšs les premiers jours de la lunaison, un peu au-dessus du milieu du croissant. En la regardant soir aprĂšs soir, vous pourrez remarquer que cette tache semble s’assombrir tandis que son Ă©clairage Ă©volue gris clair lorsque le jour se lĂšve sur elle, la mer des Crises vire au gris foncĂ© au premier quartier, lorsque le Soleil l’éclaire presque Ă  la verticale, pour devenir l’une des rĂ©gions les plus sombres du globe lunaire Ă  la pleine lune, c’est-Ă -dire en fin de journĂ©e » pour elle. D’autres mers apparaissent alors que passent les jours et que l’aspect lunaire Ă©volue d’un croissant Ă  un quartier, puis Ă  une forme de plus en plus gibbeuse la mer de la FĂ©conditĂ© et sa proche voisine de la TranquillitĂ© au sud de laquelle se sont posĂ©s les premiers astronautes amĂ©ricains en juillet 1969. La mer du Nectar, plus petite et moins sombre, se dĂ©tache alors vers le sud et la mer de la SĂ©rĂ©nitĂ© s’impose au nord avant le premier quartier. Les mers de la TranquillitĂ© et de la SĂ©rĂ©nitĂ© sont les plus grandes mers visibles en dĂ©but de lunaison. Certaines des mers lunaires crĂ©ent des figures plus ou moins Ă©videntes. Voici, par exemple, le lapin et la Dame de la Lune, mais il existe beaucoup de variantes. Alors que les mers visibles au premier quartier sont bien sĂ©parĂ©es les unes des autres, les zones sombres de la moitiĂ© ouest de notre satellite forment une masse plus uniforme que se dĂ©voile progressivement jusqu’à la pleine lune. Cet ensemble a cependant Ă©tĂ© fragmentĂ© en de nombreuses mers et compte mĂȘme un vaste ocĂ©an. Du nord au sud, on peut repĂ©rer l’écharpe septentrionale d’un gris plus clair de la longue mer du Froid, le drapĂ© de velours aux multiples teintes grisonnantes de la mer des Pluies et de l’ocĂ©an des TempĂȘtes puis, plus au sud, les compartiments irrĂ©guliers des mers des Vapeurs, des Îles, de la Connaissance, des NuĂ©es et des Humeurs. La seconde moitiĂ© de la lunaison semble ainsi vouĂ©e exclusivement aux catastrophes mĂ©tĂ©orologiques alors que le premier respire la paix et la douceur ; au XVIIe siĂšcle, Ă©poque oĂč toutes ces formations ont Ă©tĂ© nommĂ©es en Europe, certains pensaient que le temps dĂ©pendait Ă©troitement des phases lunaires et le premier quartier Ă©tait associĂ© au beau temps alors que le dernier avait plutĂŽt mauvaise rĂ©putation. Si vous ne voulez pas affronter les froids sibĂ©riens annoncĂ©s pour cette semaine, vous pouvez observer la Lune en restant au chaud derriĂšre une fenĂȘtre. Ce ne sont pas des conditions d’observation idĂ©ales, mais elles sont bien suffisantes pour une dĂ©couverte Ă  l’Ɠil nu sans risque d’hypothermie ! Les autres rendez-vous astronomiques de la semaine
 Samedi 24 fĂ©vrier Si vous n’avez pas encore repĂ©rĂ© les Ă©toiles de la constellation d’Orion dans le ciel du soir, la Lune gibbeuse croissante vous donne un petit coup de pouce en fin de semaine en s’installant Ă  cĂŽtĂ© de cette grande figure cĂ©leste. À la fin du crĂ©puscule, notre satellite domine trĂšs largement l’horizon sud et seules les Ă©toiles les plus brillantes rĂ©sistent Ă  son Ă©clat envahissant, ce qui facilite l’identification d’Orion. Utilisez la carte du ciel du soir disponible un peu plus loin dans ce billet. La constellation dOrion dans l’éclat de la pleine lune. © Guillaume Cannat Dimanche 25 fĂ©vrier Au crĂ©puscule, une quarantaine de minutes aprĂšs le coucher du Soleil, l’éclat de VĂ©nus est de plus en plus facile Ă  repĂ©rer au ras d’un horizon ouest dĂ©gagĂ©. La planĂšte n’est qu’à un peu plus de 1° de hauteur, soit l’épaisseur de votre petit doigt bras tendu, il faut donc que l’atmosphĂšre soit limpide. Si vous possĂ©dez des jumelles, elles peuvent se rĂ©vĂ©ler utiles ! La planĂšte VĂ©nus revient dans le ciel du soir. Elle brille ici au-dessus de l’un des tĂ©lescopes auxiliaires du VLT Ă  l’observatoire europĂ©en austral du mont Paranal Chili. CrĂ©dits P. HorĂĄlek/ESO Lundi 26 fĂ©vrier Bravez le froid sibĂ©rien durant quelques minutes en milieu de soirĂ©e, pour admirer l’étoile trĂšs brillante qui scintille vivement Ă  une trentaine de degrĂ©s de hauteur au-dessus de l’horizon sud. Il s’agit de Sirius du Grand Chien, l’une des plus proches voisines du Soleil, Ă  un peu plus de 8,6 annĂ©es-lumiĂšre. Mardi 27 fĂ©vrier À l’orĂ©e de l’aube, une heure et demie avant le lever du Soleil, Jupiter brille magnifiquement, loin au-dessus de l’horizon sud. À une main grande ouverte sur sa gauche vers le sud-est, le point orangĂ© de Mars augmente en intensitĂ© et glisse jour aprĂšs jour vers Saturne. Elle la croisera Ă  la fin du mois de mars lors d’une trĂšs belle conjonction qu’il ne faudra pas rater
 Mercredi 28 fĂ©vrier Tout au long de la nuit de mercredi Ă  jeudi, suivez le rapprochement de la Lune pratiquement pleine et de RĂ©gulus, l’étoile principale de la constellation du Lion. En Europe, les deux astres dĂ©butent la nuit Ă  plus de 6° d’écart et sont l’un contre l’autre Ă  l’aube. À l’extrĂȘme ouest de l’Europe, en Islande, au Groenland et au nord de l’AmĂ©rique du Nord, la Lune occulte mĂȘme cette Ă©toile de premiĂšre grandeur. Jeudi 1er et vendredi 2 mars Aucune pleine lune en fĂ©vrier et deux en mars comme en janvier, voilĂ  une situation qui ne s’était pas produite depuis 1999. La rĂ©volution synodique – pĂ©riode qui s’écoule entre deux phases identiques – Ă©tant un peu plus longue que le mois de fĂ©vrier – 29,53 jours contre 28 ou 29 jours –, il est normal que nous nous retrouvions rĂ©guliĂšrement dans cette situation prochaine occurrence en 2037. Si, comme moi, vous apprĂ©ciez la pĂ©riode de la pleine lune et les rendez-vous avec l’horizon, souvent trĂšs spectaculaires, que nous donne la boule lunaire en dĂ©but et en fin de nuit, je vous suggĂšre de retrouver notre satellite pour la nuit du 1er au 2. Le 1er au soir, le miroir de SĂ©lĂ©nĂ© est dĂ©jĂ  levĂ© lorsque le Soleil disparaĂźt et il attire irrĂ©sistiblement les regards vers l’est. La pleine lune se produit dans le Lion en cours de nuit, juste aprĂšs le franchissement du mĂ©ridien Ă  prĂšs de 55° de hauteur au-dessus de l’horizon sud. Le 2 Ă  l’aube, la Lune bien ronde accompagne l’ombre de la Terre et l’arche anticrĂ©pusculaire jusqu’à l’horizon ouest. Enfin, le 2 au soir, notre satellite s’ovalise dĂ©jĂ  et il se hisse dans le ciel une quarantaine de minutes aprĂšs le dĂ©part du Soleil. Le coucher de la pleine lune sur le Golfe d’Aigues-Mortes. © Guillaume Cannat Les phases de la Lune en mars La Lune est pleine le 2 dans le Lion, au dernier quartier le 9 dans Ophiuchus, nouvelle le 17 dans le Verseau, au premier quartier le 24 dans Orion et pleine une seconde fois le 31 dans la Vierge. Lire aussi Toutes les phases et toutes les Ă©clipses de la Lune en 2018 Le ciel de fĂ©vrier En fĂ©vrier, Orion surplombe l’horizon sud peu aprĂšs la fin du crĂ©puscule. Cette grande figure cĂ©leste est entourĂ©e d’une vĂ©ritable cour d’étoiles majeures et de constellations superbes. Il y a, bien sĂ»r, l’éclat incandescent de Sirius du Grand Chien qui embrase les rĂ©gions australes du bol nocturne. Elle scintille vivement dĂšs que l’atmosphĂšre est un peu agitĂ©e et semble alors changer de couleur en un clin d’Ɠil, palpitant inlassablement du blanc au vert ou au violet. À l’opposĂ© de Sirius par rapport Ă  Orion, la lanterne orangĂ©e d’AldĂ©baran du Taureau nous indique la direction du petit amas stellaire des PlĂ©iades. Quant Ă  Capella, elle tutoie le zĂ©nith avec le pentagone du Cocher. Castor et Pollux des GĂ©meaux sont du cĂŽtĂ© de BĂ©telgeuse, tout comme Procyon du Petit Chien, qui semble bien isolĂ©e sur le bord d’une Voie lactĂ©e maigrichonne. Du cĂŽtĂ© ouest du ciel nocturne, il est encore temps de profiter du grand carrĂ© de PĂ©gase et de la constellation d’AndromĂšde. Celle-ci abrite la galaxie du mĂȘme nom, Ă  quelques degrĂ©s de Mirach, qui est visible Ă  l’Ɠil nu dans un bon ciel comme une petite touffe cotonneuse de linaigrette. Tentez Ă©galement de repĂ©rer l’étoile variable Mira de la Baleine elle Ă©tait au maximum de son Ă©clat courant janvier. À l’est, enfin, l’arrivĂ©e de RĂ©gulus du Lion fait la jonction avec le ciel printanier qui envahit progressivement la nuit ; utilisez les Ă©toiles Megrez et Phecda de la Grande Ourse pour la repĂ©rer. Cartes du ciel visible en fĂ©vrier 2018 vers la fin du crĂ©puscule et Ă  l’orĂ©e de l’aube Ă  la latitude de la France mĂ©tropolitaine. Cliquez sur les cartes pour les afficher en grand et les imprimer pour votre usage personnel. La position des planĂštes est bonne pour le milieu du mois. Ces cartes peuvent ĂȘtre utilisĂ©es en Europe et dans le monde Ă  l’intĂ©rieur d’une bande s’étendant de 38° Ă  52° de latitude nord. Si vous ĂȘtes Ă  plus de 45° nord, l’étoile Polaire sera plus haute dans votre ciel et, le soir, la constellation d’Orion sera d’autant plus proche de l’horizon sud. Si vous ĂȘtes Ă  moins de 45° nord, l’étoile Polaire sera plus proche de l’horizon nord et Orion sera plus Ă©loignĂ©e de l’horizon sud. Attention, ces cartes ne sont pas Ă  l’envers ! Elles reprĂ©sentent simplement les astres qui sont situĂ©s au-dessus de nos tĂȘtes. Si vous vous allongiez avec la tĂȘte vers le nord et les pieds vers le sud, l’est serait bien Ă  votre gauche et l’ouest Ă  votre droite. Utilisez ces cartes en les imprimant et en les faisant tourner de telle sorte que le nom de la direction dans laquelle vous observez soit Ă©crit Ă  l’endroit. Les constellations et les Ă©toiles que vous retrouverez dans la portion du ciel qui vous fait face sont toutes celles dont le nom est lisible sans trop pencher la tĂȘte. Les noms des constellations et de leurs principales Ă©toiles sont indiquĂ©s, ainsi que le tracĂ© des constellations les plus importantes ; ce tracĂ© est parfois incomplet lorsque la figure est en partie cachĂ©e sous l’horizon. La partie la plus dense de la Voie lactĂ©e est dessinĂ©e, mais vous ne distinguerez cette bande irrĂ©guliĂšre et fantomatique que dans un ciel suffisamment protĂ©gĂ© de la pollution lumineuse. En ville ou en milieu pĂ©riurbain, seuls les astres les plus brillants parviendront Ă  s’imposer. © Guillaume Cannat Lire Mon livre – Le ciel Ă  l’Ɠil nu en 2018 – est disponible en librairie. Il dĂ©taille les plus beaux rendez-vous astronomiques de l’annĂ©e 2018 et il contient de nombreuses images inĂ©dites. Vous trouverez Ă©galement chez votre libraire habituel le trĂšs grand Calendrier Astronomique 2018 Ă  afficher, que je vous propose depuis quatre ans pour avoir toujours sous les yeux les prochains rendez-vous cĂ©lestes. Je vous conseille la lecture du livre d’Alain Omont Ă  l’orĂ©e du cosmos, un siĂšcle de rĂ©volution dans l’astronomie edp sciences. Ancien directeur de l’Observatoire de Grenoble et de l’Institut d’Astrophysique de Paris, Alain Omont nous offre une remarquable synthĂšse des dĂ©couvertes de l’astrophysique au cours du dernier siĂšcle. Dense, mais clair et facile d’accĂšs, le texte d’Alain Omont nous raconte comment l’avĂšnement de la physique quantique et de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale, couplĂ© aux amĂ©liorations rĂ©pĂ©tĂ©es des instruments de dĂ©tection dans toutes les longueurs d’onde, de la radio aux rayons gamma, ont Ă©tĂ© les moteurs de la recherche astronomique tout au long du XXe siĂšcle. Ces avancĂ©es techniques et thĂ©oriques ont profondĂ©ment modifiĂ© notre comprĂ©hension de l’Univers et ont donnĂ© naissance Ă  des questionnements qui, pour certains, n’ont pas encore reçu de rĂ©ponses satisfaisantes, mais c’est ainsi que la recherche scientifique progresse. Une superbe synthĂšse Ă  garder sous la main dans les annĂ©es Ă  venir. Guillaume Cannat pour ĂȘtre informĂ© de la parution de chaque nouvel article, suivez-moi sur Twitter, sur Facebook ou sur Google+
Quiz'Carte du monde' créé le 08-08-2004 par anonyme avec Le gĂ©nĂ©rateur de Films de cinĂ©ma | Fleuves-mers-canaux-ocĂ©ans-cĂŽtes-Ăźles-riviĂšres-barrages 2. Quiz GĂ©ographie 53, Australie - Carte Ă  complĂ©ter, anonyme, 681, 11/20, Club .. 259, Fleuves du monde, anonyme, 2919, 15.2/20, Club. 260, Fleuves et riviĂšres de Russie 3. Exercice Carte du monde pour apprendre des Aller au contenu Depuis dĂ©jĂ  1850 l’ĂȘtre humain n’a pas arrĂȘtĂ© de poser des cĂąbles sous la mer, Ă  commencer par le tĂ©lĂ©graphe, puis le tĂ©lĂ©phone et ensuite pour l’internet. Les technologies n’ont pas cessĂ©es d’évoluer avec des technologies comme le DWDM multiplexage de longueur d’onde qui fait qu’on a maintenant des cĂąbles qui peuvent transporter plusieurs Terabit/s et je sais que le rĂȘve des ingĂ©nieurs est de ne plus avoir Ă  installer des rĂ©pĂ©teurs entre New-York et Paris, ce qui Ă©viterait d’avoir Ă  transporter l’électricitĂ© avec le cĂąble. Il semble que beaucoup de personnes pensent que les tĂ©lĂ©communications intercontinentales passent par des satellites. En vĂ©ritĂ© le gros du trafic est acheminĂ© par cĂąbles sous-marins pour trois raisons Les ressources radio pour la transmission par satellite sont limitĂ©es et ne suffisent pas Ă  acheminer l’ensemble du trafic. Le dĂ©lai de transmission est bien plus rapide par cĂąble sous-marins. pas plus d’un dixiĂšme de seconde pour aller du BrĂ©sil Ă  Paris en passant par les US. Le coĂ»t d’acheminement par fibre optique est bien moins Ă©levĂ©. Depuis dĂ©jĂ  1850 l’ĂȘtre humain n’a pas arrĂȘtĂ© de poser des cĂąbles sous la mer, Ă  commencer par le tĂ©lĂ©graphe, puis le tĂ©lĂ©phone et ensuite pour l’internet. Les technologies n’ont pas cessĂ©es d’évoluer avec des technologies comme le DWDM multiplexage dense de longueur d’onde qui fait qu’on a maintenant des cĂąbles qui peuvent transporter plusieurs Terabits 1000 Gigabits par seconde. Je sais que le rĂȘve des ingĂ©nieurs est de ne plus avoir Ă  installer des rĂ©pĂ©teurs entre New-York et Paris, ce qui Ă©viterait d’avoir Ă  transporter l’électricitĂ© avec le cĂąble pour alimenter les rĂ©pĂ©teurs au fond de la mer. Pour illustrer ce que je viens d’écrire, vous pouvez vous rendre compte de l’ampleur du rĂ©seau avec qui nous offre une carte interactive des cĂąbles sous-marins dans le monde. En cliquant sur les cables vous pourrez trouver leurs caractĂ©ristiques comme le dĂ©bit, le nom du cable, le lien wikipedia associĂ© et les villes desservies. Maintenant il semble que les dĂ©bits soit d’environ 6 Terabits par seconde mais on peut faire mieux, le problĂšme est de pouvoir remplir ces cĂąbles avec des donnĂ©es! Heureusement Youtube n’arrĂȘte pas de grossir. Vous pouvez Ă©galement consulter une autre carte du mĂȘme genre sur ou Je pense que l’homme n’a pas fini de mettre des fibres optiques sous la mer! premiĂšre version de ce billet Aug 17, 2010 1155 Navigation de l’article J'utilise des cookies pour amĂ©liorer la navigation, si vous ĂȘtes ok avec ça? cliquez Acceptez Lire plus . eWsv.
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