Mer Noire Carte de la mer Noire. GĂ©ographie humaine Pays cĂŽtiers Bulgarie Roumanie Ukraine Russie GĂ©orgie Abkhazie Turquie GĂ©ographie physique Type Mer intĂ©rieure Localisation Bosphore et mer d'Azov CoordonnĂ©es 43° nord, 34° est Subdivisions Golfe de Bourgas, golfe de Karkinit Superficie 436 000 km2 Longueur 1 150 km Largeur Maximale 600 km Profondeur Maximale 2 206 m Volume 555 000 km3 GĂ©olocalisation sur la carte Asie GĂ©olocalisation sur la carte Europe GĂ©olocalisation sur la carte mer MĂ©diterranĂ©e La mer Noire est situĂ©e entre lâEurope, le Caucase et lâAnatolie. Principalement alimentĂ©e par le Danube, le Dniepr et le Don, elle est issue de la fermeture dâune mer ocĂ©anique ancienne, l'ocĂ©an ou mer ParatĂ©thys. Elle est bordĂ©e au nord par la steppe pontique, en CrimĂ©e, Ă lâest et au sud par des chaĂźnes issues de lâorogĂ©nĂšse himalayo-alpine respectivement monts de CrimĂ©e, Caucase et chaĂźne pontique. Les pays riverains sont dans le sens des aiguilles d'une montre lâUkraine au nord-ouest, la Russie au nord-est, la GĂ©orgie Ă lâest, la Turquie au sud, la Bulgarie et la Roumanie Ă lâouest. Large d'environ 1 150 km dâouest en est et de 600 km du nord au sud, elle sâĂ©tend sur une superficie de 413 000 km2. Pont-Euxin du grec ÏÎœÎż áŒÎŸÎ”ÎčÎœÎż, pĂłntos Axeinos, mer Sombre Ă©tait le nom ancien de cette mer. L'adjectif correspondant est pontique ». Le terme ocĂ©anographique d' euxinisme » y fait rĂ©fĂ©rence, qui dĂ©signe une anoxie des eaux profondes, plus salĂ©es qu'en surface, car provenant de la MĂ©diterranĂ©e par un courant de fond inverse de celui des eaux plus douces de la surface alimentĂ©es par les fleuves qui se jettent dans la mer Noire. Cette mer communique au sud-ouest par le dĂ©troit du Bosphore avec la mer de Marmara, cette derniĂšre Ă©tant reliĂ©e Ă la mer MĂ©diterranĂ©e par le dĂ©troit des Dardanelles. Sur ses cĂŽtes ouest et nord, elle communique avec de nombreux limans lagunes navigables dont la salinitĂ© et la turbiditĂ© varient avec la saison, et qui servaient de frayĂšres pour le poisson. Au nord-nord-est, la mer d'Azov, reliĂ©e par le dĂ©troit de Kertch, est considĂ©rĂ©e comme le plus grand des limans. Son climat spĂ©cifique doux et humide, aux Ă©pais brouillards aux saisons intermĂ©diaires, subit des influences mĂ©diterranĂ©ennes au sud-ouest et en Ă©tĂ© chaud, sec et ensoleillĂ©, continentales au nord et en hiver froid glacial, la mer peut geler, les chutes de neige sont frĂ©quentes, et subtropicales au sud-est. Pendant les tempĂȘtes, surtout hivernales, les vagues sont courtes, mais hautes, et peuvent venir de plusieurs directions Ă la fois, rendant la navigation difficile. Depuis 1996, le 31 octobre est la journĂ©e internationale pour la protection de la mer Noire »[1]. DĂ©limitation Communication avec la MĂ©diterranĂ©e mer de Marmara entre Dardanelles et Bosphore. L'Organisation hydrographique internationale dĂ©termine les limites de la mer Noire de la façon suivante[2] au sud-ouest une ligne joignant le Rumeli burnu Rumelifeneri 41° 14âČ 02âł N, 29° 06âČ 58âł E, en Turquie d'Europe, et l'Anadolu burnu Anadolufeneri 41° 13âČ 06âł N, 29° 09âČ 05âł E, en Turquie d'Asie ; dans le dĂ©troit de Kertch une ligne joignant le cap Takil 45° 06âČ 00âł N, 36° 27âČ 14âł E, l'extrĂ©mitĂ© sud-est de la pĂ©ninsule de Kertch, en CrimĂ©e, en direction de l'est jusqu'au cap Panaghia 45° 08âČ 26âł N, 36° 37âČ 59âł E, l'extrĂ©mitĂ© sud-ouest de la pĂ©ninsule de Taman. CaractĂ©ristiques La mer Noire a une superficie comprise entre 417 000 et 423 000 km2 et un volume compris entre 537 000 et 555 000 km3. Ces donnĂ©es ne prennent pas en compte la mer d'Azov[3] dont la surface est de 37 600 km2. Histoire naturelle de la mer Noire Du lac pontique » Ă la mer Noire. GĂ©ologie Le bassin pontique a une profondeur maximale de 2 252 m. Sa formation fait l'objet de deux hypothĂšses selon l'une il s'agirait d'un vestige tectonique de l'ocĂ©an TĂ©thys qui sĂ©parait jusqu'au PalĂ©ocĂšne l'Eurasie de la Gondwanie, isolĂ© lors de l'orogĂ©nĂšse himalayo-alpine ; cette hypothĂšse qui a la faveur de la majoritĂ© des gĂ©ologues s'appuie sur la prĂ©sence au fond d'une croĂ»te ocĂ©anique datant du CrĂ©tacĂ© ; selon l'autre, minoritaire, ladite croĂ»te tĂ©thysienne aurait d'abord Ă©tĂ© soulevĂ©e et le bassin pontique rĂ©sulterait d'un processus d'effondrement plus rĂ©cent MiocĂšne ; cette hypothĂšse s'appuie sur la prĂ©sence d'un systĂšme de failles et de fossĂ©s de subduction sur le pourtour du bassin. Quoi qu'il en soit, les sĂ©diments dĂ©posĂ©s au fond du bassin sont essentiellement PlĂ©istocĂšnes et HolocĂšnes, de faciĂšs dĂ©tritique voir Roche dĂ©tritique et dulçaquicole en profondeur voir Organisme dulçaquicole, tĂ©moignage d'importants apports fluviaux lors des pĂ©riodes de dĂ©gel interglaciaires, et marin au-dessus sĂ©diments de moins de 8 000 ans. Les sĂ©diments dĂ©tritiques et dulçaquicoles correspondent Ă une pĂ©riode dite sarmatique » commencĂ©e il y a 5 millions d'annĂ©es, durant laquelle une mer intĂ©rieure d'eau douce recouvrait les actuelles Hongrie, Roumanie, mer Noire, Ukraine littorale, Russie mĂ©ridionale, mer Caspienne et Asie centrale. Le niveau de cette Ă©tendue d'eau a beaucoup variĂ©, et Ă l'HolocĂšne rĂ©cent durant la derniĂšre glaciation, dite WĂŒrmienne, il Ă©tait 180 m plus bas que le niveau actuel des mers, de sorte que seuls les bassins profonds pontique et caspien Ă©taient encore en eau[4],[5],[6]. DĂ©bats sur les variations de niveau de la mer Noire Dans les annĂ©es 1960, en analysant au carbone 14 des coquillages d'eau douce trouvĂ©s dans les carottages des sĂ©diments de la mer Noire sous les sĂ©diments marins actuels, les chercheurs bulgares, roumains et soviĂ©tiques avaient dĂ©couvert que l'actuelle mer Noire a Ă©tĂ© il y a prĂšs de 8 000 ans un lac d'eau douce appelĂ© lac Pontique » qui se trouvait Ă 150 mĂštres au-dessous du niveau gĂ©nĂ©ral des mers. Ă l'Ă©poque, le Bosphore n'Ă©tait pas un dĂ©troit mais un isthme qui sĂ©parait ce grand lac de la mer de Marmara, elle-mĂȘme isolĂ©e de la mer ĂgĂ©e par l'isthme des Dardanelles. AprĂšs la chute du rideau de fer et avec le dĂ©veloppement d'internet, les gĂ©ologues amĂ©ricains Walter Pitman et William Ryan dĂ©couvrent en 1997 les publications bulgares, roumaines et soviĂ©tiques modĂ©lisant les effets de la dĂ©glaciation post-wĂŒrmienne qui, Ă©levant le niveau de la mer MĂ©diterranĂ©e, finit par entraĂźner le dĂ©versement d'eaux salĂ©es en mer de Marmara puis dans la mer Noire, mais sans donner d'opinion sur la vitesse du phĂ©nomĂšne, ni sur son caractĂšre rĂ©pĂ©titif ou unique. Pitman et Ryan rapprochĂšrent ces faits du mythe de l'arche de NoĂ©, de la lĂ©gende de Gilgamesh dans le royaume de Sumer, du dĂ©luge de Deucalion et du mythe de l'Atlantide dans la GrĂšce antique. Selon eux, le remplissage a dĂ» ĂȘtre unique, brutal et catastrophique, une cascade gigantesque se serait formĂ©e par Ă©rosion hydraulique au dĂ©bouchĂ© du Bosphore, et le niveau de la mer Noire serait montĂ© de 180 m en seulement quelques semaines, ses rives reculant d'un kilomĂštre par jour ou plus. Or, les rives de ce lac Ă©taient dĂ©jĂ peuplĂ©es d'agriculteurs, car, en Anatolie et en Europe orientale, l'agriculture a commencĂ© trĂšs tĂŽt. Ryan et Pitman pensent que ces agriculteurs, chassĂ©s par la montĂ©e des eaux, se seraient dispersĂ©s en Anatolie et en MĂ©sopotamie, vĂ©hiculant le mythe du DĂ©luge. Ils en firent des livres et des documentaires[7]. L'hypothĂšse de Pitman et Ryan n'a toutefois pas convaincu la majoritĂ© des chercheurs des Ă©tudes gĂ©ologiques publiĂ©es en 2007 rĂ©cusent l'idĂ©e d'un dĂ©versement catastrophique unique, pour modĂ©liser une sĂ©rie d'oscillations des niveaux des bassins pontique, marmarien et Ă©gĂ©en, avec des pĂ©riodes de dĂ©versements multiples, graduels et pas toujours dans le mĂȘme sens[8],[9]. Actuellement, trois reconstructions trĂšs diffĂ©rentes de l'histoire de la mer Noire coexistent donc l'hypothĂšse catastrophiste de Pitman et Ryan, une hypothĂšse gradualiste Ă dĂ©versement unique mais lent, et l'hypothĂšse des dĂ©versements multiples, qui recueille l'assentiment de la majoritĂ© des auteurs[10]. Physique, chimie et Ă©cologie de la mer Noire Le cap des olives » Maslen nos, ÎϰÏοίÏÎč ÎλΏÎčΜ en Bulgarie. Quoi qu'il en soit, en devenant salĂ©e, la mer Noire, dĂ©sormais reliĂ©e Ă la mer MĂ©diterranĂ©e, reste une mer particuliĂšre la mort du biotope lacustre a provoquĂ© une sĂ©paration des eaux profondes et des eaux superficielles voir ci-dessous et la salinitĂ© est restĂ©e trĂšs en dessous de la moyenne mondiale 12 Ă 16 grammes de sel par litre au lieu de 35. De ce fait, un courant d'eau salĂ©e coule toujours en profondeur Ă travers le Bosphore la cascade » d'eau marine ne s'est jamais arrĂȘtĂ©e tandis qu'en surface, les eaux moins salĂ©es de la mer Noire coulent vers la mer de Marmara. La faible salinitĂ© et le climat continental expliquent que les eaux les moins salĂ©es du nord-ouest gĂšlent frĂ©quemment en hiver contraignant notamment l'utilisation de brise-glace pour dĂ©gager le port d'Odessa en janvier et fĂ©vrier[11]. Les eaux de cette mer, au-delĂ de 200 mĂštres de profondeur, sont anoxiques, câest-Ă -dire sans dioxygĂšne dissous. L'eau profonde concentre assez de sulfure d'hydrogĂšne H2S toxique pour que les bois, cuirs et tissus des Ă©paves soient prĂ©servĂ©s de l'action bactĂ©rienne, au profit des chercheurs d'Ă©paves. Ce phĂ©nomĂšne, Ă©galement prĂ©sent en mer Caspienne, en mer Baltique et dans le lac Tanganyika, est appelĂ© euxinisme[12]. De 2005 Ă 2009, le projet europĂ©en Hermes[13] explore les Ă©cosystĂšmes marins sur 15 000 kilomĂštres de marge continentale profonde pour notamment mesurer les formes du mĂ©thane en mer Noire et Baltique. On devrait ainsi mieux comprendre les Ă©cosystĂšmes microbiens anoxiques, et leurs bilans Ă©nergĂ©tiques et en termes de puits/sources de carbone et GES. On a ainsi pu explorer le mĂ©iobenthos de taille moyenne, c'est-Ă -dire de 1 mm Ă 63 ”m ou 0,063 mm et les espĂšces d'une zone active de production naturelle de gaz mĂ©thane et de H2S toxique, ses variations[14] de -182 Ă â252 m, dans le canyon sous-marin du Dniepr au nord-ouest de la mer Noire. Le mĂ©iobenthos Ă©tait essentiellement constituĂ© de nĂ©matodes et foraminifĂšres Ciliophora notamment, cohabitant avec des polychĂštes[15], mais aussi de bivalves, gastĂ©ropodes, amphipodes, et Acarina. On a aussi trouvĂ© dans des sĂ©diments des stades juvĂ©niles de CopĂ©podes et CladocĂšres probablement d'origine planctonique. L'abondance du mĂ©iobenthos variait de 2 397 Ă 52 593 individus par mĂštre carrĂ© plus nombreux dans la couche superficielle de sĂ©diment pour les nĂ©matodes et foraminifĂšres d'une zone permanente H2S Ă des profondeurs de 220 Ă 250 m. Cette forte concentration de mĂ©iobenthos a Ă©tĂ© trouvĂ©e dans un secteur d'intenses Ă©manations de mĂ©thane, associĂ©es Ă un tapis microbien biofilm mĂ©thanotrophe ou mĂ©thane-oxydant. L'Ă©tude suggĂšre que le mĂ©thane et ses produits d'oxydation microbienne expliqueraient la survie de nombreuses espĂšces benthiques adaptĂ©es Ă ce milieu extrĂȘme, et la bioproductivitĂ© Ă©levĂ©e dans des zones fortement sulfurĂ©es. Une corrĂ©lation inverse a Ă©tĂ© trouvĂ©e entre la densitĂ© en mĂ©iofaune et les taux de mĂ©thane des couches superficielles de sĂ©diments. Les chercheurs supposent que le taux de nĂ©matodes et de foraminifĂšres des zones enrichies en mĂ©thane est un compromis entre les exigences Ă©cologiques et les besoins alimentaires de ces organismes et leurs adaptations Ă l'environnement rendu toxique par le sulfure d'hydrogĂšne[16]. Faune et flore La grande majoritĂ© des espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales prĂ©sentes dans la mer Noire sont d'origine mĂ©diterranĂ©enne. Seules 150 espĂšces sont considĂ©rĂ©es comme autochtones », c'est-Ă -dire prĂ©sentes avant la derniĂšre transgression du Bosphore qui a de nouveau permis les Ă©changes d'eau vers la MĂ©diterranĂ©e. Parmi les espĂšces d'origine mĂ©diterranĂ©enne, seules celles supportant une faible salinitĂ© ont pu s'adapter[11]. Du fait de l'anoxie de l'eau au-delĂ de 200 m de profondeur qui ne permet une vie aĂ©robie que dans ses couches supĂ©rieures, la mer Noire est un milieu biologiquement pauvre[11]. Elle compte 167 espĂšces de poissons. Parmi celles-ci, 37 espĂšces d'eau douce et 27 espĂšces d'eau saumĂątre[11]. La mer Noire abrite un pic de la biodiversitĂ© planĂ©taire avec par exemple 42 espĂšces d'amphipodes benthiques relevĂ©es dans la rĂ©gion[17], oĂč l'on dĂ©couvre encore de nouvelles espĂšces[18] mais elle est trĂšs menacĂ©e par la pollution et par des espĂšces invasives »[19]. Ăponge bleue Autre espĂšce d'anĂ©mone Phoques moines Ă ventre blanc Monachus monachus albiventer naturalisĂ©s, sous-espĂšce de la mer Noire disparue en 1940. Climat Le pourtour de la mer Noire est caractĂ©risĂ© par un climat quasi endĂ©mique appelĂ© climat pontique » on parlera donc d'Ă©corĂ©gion Ă son propos. C'est une variante transitionnelle du climat tempĂ©rĂ©, avec des caractĂ©ristiques mĂ©diterranĂ©ennes, mais aussi continentales au nord climat drossopontique Ă l'Ă©tĂ© mĂ©diterranĂ©en et Ă l'hiver continental et subtropicales humides au sud climat eupontique[20]. Le climat drossopontique est assez frais et sec en Bulgarie, Roumanie, Ukraine et nord-ouest de la CrimĂ©e ; le climat eupontique est plus doux et humide dans le sud-est de la CrimĂ©e pĂ©ninsule de Kertch, autour de Sotchi en Russie, en Abkhazie, en Colchide GĂ©orgie et surtout dans la rĂ©gion pontique de la Turquie[21]. Ce climat pontique est propice Ă une forte productivitĂ© vĂ©gĂ©tale et c'est pourquoi dĂšs les VIIIe et VIIe siĂšcles av. les pourtours de la mer Noire ont Ă©tĂ© densĂ©ment colonisĂ©s par les Grecs antiques, la rĂ©gion devenant le grenier Ă blĂ© » des citĂ©s grecques dans sa partie drossopontique propice aux cultures cĂ©rĂ©aliĂšres, et la rĂ©serve de bois » de la marine grecque dans sa partie eupontique en grande partie recouverte de forĂȘts, aujourd'hui encore assez prĂ©servĂ©es[22]. Cette abondance forestiĂšre a tant impressionnĂ© les anciens Grecs qu'ils nommĂšrent les forĂȘts pontiques Amarante, soit, littĂ©ralement, qui ne peut se corrompre »[23]. Pollution On cherche Ă mieux modĂ©liser la cinĂ©tique environnementale de ces polluants, dont les polychlorobiphĂ©nyles, via des modĂšles numĂ©riques tridimensionnels[24]. Population Aujourd'hui une population d'environ onze millions de personnes, par ordre d'importance notamment Turcs, Ukrainiens, Russes, Bulgares, Roumains, GĂ©orgiens ou Abkhazes vivent Ă moins d'un kilomĂštre de la mer Noire, notamment dans les villes suivantes Usage militaire et Ă©conomique La mer Noire a Ă©tĂ© historiquement frontaliĂšre de grands espaces gĂ©ostratĂ©giques au nord, les nomades de la steppe pontique CimmĂ©riens, Scythes, Sarmates, Roxolans, Huns, Avars, Onogoures, Khazars, Bulgares, Magyars, Alains, PetchĂ©nĂšgues, Coumans, Mongols, TatarsâŠ, au sud les royaumes et empires organisĂ©s hittite, perse, hellĂ©nistique, romain, byzantin, ottomanâŠ. Ă lâouest et Ă lâest, des zones tampons » au contact de ces deux mondes bouches du Danube, Scythie mineure, CaucaseâŠ, ont depuis toujours Ă©tĂ© Ă la fois disputĂ©es, et en mĂȘme temps des refuges pour les perdants, donc multiethniques. Ce fut aussi le cas de la CrimĂ©e. Au XVe siĂšcle, tout navire non-ottoman devait obtenir l'autorisation du sultan de Constantinople pour entrer ou sortir de la mer Noire. Au XVIe siĂšcle, l'accĂšs fut totalement interdit aux navires Ă©trangers[25]. Il fallut le traitĂ© de Koutchouk-KaĂŻnardji en 1774 pour ouvrir les dĂ©troits Ă la navigation internationale[26]. De nos jours, c'est la convention de Montreux de 1936 qui fixe l'accĂšs des navires Ă la mer Noire par les dĂ©troits. Plus rĂ©cemment la mer Noire a Ă©tĂ© une zone de contact entre l'URSS et ses satellites au nord, et la Turquie membre de l'OTAN au sud le rideau de fer la traversait donc. Aujourd'hui elle se trouve sur les marges les plus orientales de l'Union europĂ©enne, face Ă la CEI et Ă la Turquie. Les bases militaires de CrimĂ©e, stratĂ©giques pour la Russie, sont depuis 2014 sous son administration directe. La pĂ©ninsule et ses eaux territoriales appartiennent de jure Ă l'Ukraine, mais de facto Ă la Russie qui, Ă travers son contrĂŽle et son occupation de l'est et du sud de l'Ukraine, jusqu'aux abords des bouches du Danube, contrĂŽle de fait l'espace maritime ukrainien[27]. Du point de vue Ă©conomique, les grains, le bois, le poisson sĂ©chĂ©, les esclaves du pourtour de la mer Noire, ainsi que les Ă©pices et soieries d'Asie, ont attirĂ© ici d'abord les colons grecs, ensuite les Perses, les Romains, les VarĂšgues, les Russes, les VĂ©nitiens et leurs rivaux gĂ©nois, les Mongols et Tamerlan. De nos jours, ce sont les gisements d'hydrocarbures off-shore des eaux ukrainiennes qui attisent tensions et conflits au cours desquels l'Ukraine a perdu une grande partie de sa flotte[28]. Lors de la guerre entre la Russie et l'Ukraine en 2022, en fĂ©vrier de cette mĂȘme annĂ©e, l'ambassadeur d'Ukraine en Turquie, Vasil Bodnar, demande au gouvernement turc de fermer les dĂ©troits du Bosphore et des Dardanelles Ă la marine de guerre russe »[28]. Dans l'histoire et la culture Nom actuel Le tableau suivant donne le nom de la mer Noire dans les langues riveraines[29] ; s'il n'y a pas de traduction, c'est que le terme signifie seulement mer noire ». Langue Vocables Abkhaze ĐĐŒŃŃĐœ ĐĐžÒÓа Amchyn EĂŻkĂ©a Allemand Schwarzes Meer ArmĂ©nien ŐÖ ŐźŐžŐŸ Sev tzov Aroumain AmĂĄrea njĂĄgrĂŁ anciennement AmĂĄrea lai, mer calme » Bulgare ЧДŃĐœĐŸ ĐŒĐŸŃĐ” Tcherno more, anciennement ĐŒĐŸŃĐ” ĐĄĐ”ŃОл, mer cĂ©cile », du grec mĂ©diĂ©val ÎșαÎčÎșία kaikĂas, vent du nord » GĂ©orgien ášááá ááŠáá Shavi zgva Grec pontique ÎαÏÏη ÎΏλαα Mavri thalassa, anciennement Î ÎœÎż ΔÏΟΔÎčÎœÎż Pont euxin, Ă©tendue d'eau accueillante » Italien Mare Nero anciennement Mare maggiore la grande mer » sur les portulans gĂ©nois Latin Pontus Euxinus, Mare Scythicum RomanĂšs Kali Deryav Roumain Marea NeagrÄ anciennement Marea cea mare Mer majeure » comme sur les portulans gĂ©nois Mare maggiore Russe ЧŃŃĐœĐŸĐ” ĐŒĐŸŃĐ” TchiornoĂŻe more Ukrainien Đ§ĐŸŃĐœĐ” ĐŒĐŸŃĐ” Tchorne more Tatar ĐаŃа ĐŽĐžÒŁĐłĐ”Đ· Kara dinguez Turc Karadeniz Ătymologies Le pĂ©riple des Argonautes, tableau de Constantin Volanakis. La NeuviĂšme Vague, d'Ivan AĂŻvazovski. LâĂ©tymologie du nom grec antique Î ÎœÎż » - PĂČntos, signifiant large mer », est la mĂȘme que pour les Ăźles Pontines de la Mer TyrrhĂ©nienne, Italie. Dans lâAntiquitĂ©, les Grecs la dĂ©signĂšrent dâabord par Skythikos Pontos la mer Scythique ». Les Scythes, peuple de langue iranienne, la dĂ©signaient comme axĆĄaÄna indigo ». Les Grecs comprirent dâabord ce terme comme axeinos de a- privatif et xeinos Ă©tranger » signifiant dans leur langue inamicale aux Ă©trangers ». Plus tard, quand ses courants et ses vents leur devinrent familiers, elle fut dĂ©signĂ©e comme Pontos Pontos signifiant la mer », le flot » Euxeinos eu- bien » et xeinos Ă©tranger » câest-Ă -dire mer amicale » ou accueillante », traduit en français par Pont-Euxin[30]. Les Romains l'appelĂšrent Pontus Euxinus ou Mare Scythicum et les grecs byzantins ÎșαÎčÎșία kaikĂas, mot dĂ©signant le vent du nord », terme repris par les Bulgares en mer CĂ©cile » ĐŒĐŸŃĐ” ĐĄĐ”ŃОл ». Au XIIIe siĂšcle, les portulans des GĂ©nois qui avaient alors des comptoirs tout autour de ses rives, ainsi que dans les chroniques de Wavrin et de Villehardouin l'appellent mer Majoure c'est-Ă -dire grande mer » Mare maggiore en italien, Marea cea Mare en roumain. Pour expliquer le nom de Noire, terme apparu dans les textes et les cartes Ă partir du XVe siĂšcle, il existe trois thĂ©ories la plus populaire est que ce serait sa couleur lors des tempĂȘtes, mais c'est le cas de toute mer. On avance parfois que son appauvrissement en oxygĂšne et sa richesse en sulfures, dont certains sont noirs ou trĂšs sombres, lui donnerait cette couleur, mais en rĂ©alitĂ©, ces caractĂ©ristiques physico-chimiques ne concernent que les eaux profondes, et en surface la mer noire » est bleue comme les autres mers. Des deux thĂ©ories scientifiques, la plus ancienne est que ce nom de noire » serait une traduction de l'adjectif axaĂŻna sombre » donnĂ© par les Scythes, mais le problĂšme, câest quâentre la disparition des Scythes et le XVe siĂšcle, il y a un millĂ©naire pendant lequel seul Pont-Euxin est utilisĂ©, dans le sens grec du terme. Selon lâautre hypothĂšse, ce nom lui aurait Ă©tĂ© donnĂ© par les Turcs Selçuks puis Osmanlıs installĂ©s en Anatolie Ă partir du XIe siĂšcle. Chez ces derniers, les points cardinaux sont dĂ©signĂ©s par des couleurs[31] avec diffĂ©rentes variantes. Ainsi, dans le cas prĂ©sent Kara, le noir » dĂ©signe le nord ; Ak, le blanc » dĂ©signe le sud ; Kızıl, le rouge » dĂ©signe lâouest ; YeĆil, le vert » ou Sarı, le jaune » dĂ©signent lâest. Le Pont-Euxin Ă©tant situĂ© au nord de la Turquie aurait donc Ă©tĂ© dĂ©signĂ© en turc Karadeniz, mer Noire », sombre, alors que la mer MĂ©diterranĂ©e, au sud, a Ă©tĂ© appelĂ©e mer Blanche, claire Akdeniz qui ne doit pas ĂȘtre confondue avec la mer Blanche des Russes. Les savants turcs eux-mĂȘmes sont divisĂ©s sur le sujet, car chez les anciens turcophones de la steppe, le nord Ă©tait dĂ©signĂ© par Ak blanc comme la neige et le sud par kızıl rouge comme la chaleur. La logique dĂ©signant le nord obscur par le noir, le sud la clartĂ© par le blanc et l'ouest soleil couchant par le rouge ne serait apparue que tardivement, en Asie Mineure. CĂ©ramique de Coucouteni. Principales colonies grecques de la mer Noire, grenier Ă blĂ© » et rĂ©serve de bois » de la GrĂšce antique Tomis, Histrie, Olbia pontique, PanticapĂ©e, NymphĂ©e, CimmĂ©riaque, ThĂ©odosie, ChersonĂšse, Phanagorie, Hermonasse, Gorgippie et TanaĂŻs. Royaume du Pont initial en violet, puis rose Ă son extension maximale. Expansion de GĂȘnes en MĂ©diterranĂ©e orientale et mer Noire. Civilisations PrĂ©histoire Le pourtour de la mer Noire est entrĂ© dĂšs le VIIe millĂ©naire av. dans le NĂ©olithique et dans l'agriculture sĂ©dentaire. CĂŽtĂ© sud, en Anatolie, des bourgades nĂ©olithiques ont prospĂ©rĂ© Ă Ăatal HöyĂŒk, ĂayönĂŒ, Nevalı Ăori ou Göbekli Tepe ; cĂŽtĂ© nord et ouest se sont succĂ©dĂ© des civilisations nĂ©olithiques, comme celles de Lepenski Vir, de StarÄevo, des catacombes, de Sredny Stog, de VinÄa, de Karanovo, de CernavodÄ, de CoucoutĂ©ni-TripoliĂ©, de Hamangia, de Varna ou d'Usatovo, parsemĂ©es de villages, de nĂ©cropoles, de sanctuaires rustiques. Il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© que certaines de ces cultures ont pu avoir Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es par des populations prĂ©-indo-europĂ©ennes puis, progressivement, proto-indo-europĂ©ennes, parlant la branche anatolienne des langues indo-europĂ©ennes hittite et louvite[32],[33]. AntiquitĂ© Lorsque l'Ă©criture apparaĂźt, avec l'Ăąge du bronze et l'Ăąge du fer, des noms de populations sont mentionnĂ©s. Tout autour de la mer Noire, HĂ©rodote place les CimmĂ©riens, dont le nom ÎÎčΌΌÎÏÎčÎżÎč signifie en grec ceux du bout du monde » ÎÎčΌᜎ. Il Ă©voque Ă©galement les Taures de CrimĂ©e. En Anatolie et dans le Caucase apparaissent les GoutĂ©ens, les Colques qui ont donnĂ© leur nom Ă la Colchide, les Chalybes, peuple de forgerons, les ScythĂšnes implantĂ©s autour de TrĂ©bizonde, Ă proximitĂ© de la passe de Zigana, les Driles belliqueux plus Ă l'ouest, constructeurs de forteresses en bois, les MosynĂšques ou Moses qui vivaient dans des tours en bois dont la plus haute servait de rĂ©sidence Ă leurs rois qui y demeuraient cloĂźtrĂ©s, les TibarĂšnes, peuple de la cĂŽte bĂątisseur de forteresses et de grands navires[34] ou encore les Macrons tributaires du grand roi perse[35]. Ces populations pouvaient ĂȘtre indo-europĂ©ennes ou caucasiennes. Dans les Balkans, aux bouches du Danube et dans la steppe pontique sont mentionnĂ©s les Thraces, des GĂštes et les Scythes, mais avant eux avaient vĂ©cu Ă l'ouest de la mer Noire d'autres Indo-europĂ©ens, dont certains prirent la mer pour aller jusqu'en Ăgypte, tandis que d'autres passĂšrent en Anatolie les Phrygiens et d'autres encore en GrĂšce ce sont les ancĂȘtres des MycĂ©niens, AchĂ©ens, Ioniens et Doriens. Ă partir du VIIe siĂšcle av. la colonisation grecque fait de la mer Noire, alors appelĂ©e Pont euxin, un lac grec ». De ces Ă©popĂ©es naĂźtront diverses lĂ©gendes, dont la plus connue est celle des Argonautes, atteignant la Colchide actuelle GĂ©orgie pour y chercher la Toison d'Or. Marins et marchands hellĂšnes fondent ici des dizaines de citĂ©s, certaines fort grandes et puissantes comme Sinope, devenue par la suite capitale d'un royaume faisant tout le tour de la mer Noire ou TrĂ©bizonde, capitale d'un Empire grec chrĂ©tien. Ces citĂ©s exportent vers le sud de l'ambre venu de la Baltique, du bois, des cuirs, de la soie arrivĂ©e par la route de la soie », du miel et surtout du blĂ© ; et elles importent en mer Noire et pour les peuples riverains le vin, les poteries, l'or, le corail, les perles, les Ă©pices de MĂ©diterranĂ©e. Des royaumes grecs ou hellĂ©nisĂ©s, comme celui du Bosphore, prospĂšrent durant des siĂšcles. Ils se christianisent progressivement sous la domination romaine, mais gardent la langue et la culture grecque, hellĂ©nisant l'Empire romain d'Orient, appelĂ© Ă partir du XIXe siĂšcle par certains historiens, byzantin ». Moyen Ăge La mer Noire est, au Moyen Ăge, le théùtre de huit guerres russo-byzantines entre 830 et 1043, qui voient s'affronter les mahonnes des VarĂšgues et des Russes/RuthĂšnes contre les dromons de la marine byzantine. C'est encore en mer Noire, plus prĂ©cisĂ©ment en CrimĂ©e, que subsiste jusqu'en 1475 22 ans aprĂšs la chute de Constantinople et la disparition de l'Empire byzantin le dernier royaume grec avant la GrĂšce moderne. Ă ce moment, pendant environ un siĂšcle et demi, la mer Noire sera un lac italien » appelĂ© Mare maggiore, car la RĂ©publique de GĂȘnes s'y taille un empire maritime, rival des VĂ©nitiens, et y conquiert ou obtient une bonne vingtaine de ports et de comptoirs fortifiĂ©s Amastris et Sinope en Anatolie, Cherson, Cembalos, Halopsis, Yalta, Soudak, Caffa et Kertch en CrimĂ©e, San Giorgio, Barilla, Caladda, Licovrissi, Licostomo, Montecastro, Policromia, Eraclea aujourd'hui en ruine et ConstanÈa dans les parages des PrincipautĂ©s danubiennes[36], Matrida, Taman et Tana dans le khanat de la Horde d'or autour de la mer d'Azov[37]. Les routes maritimes italiennes rejoignant ici l'extrĂ©mitĂ© ouest de la route de la soie, Italie et Chine se disputent l'honneur culinaire d'avoir inventĂ© les pĂątes, qui, quel que soit le sens, ont probablement transitĂ© par la mer Noire, tout comme les cocons de vers Ă soie volĂ©s aux Chinois et qui firent la prospĂ©ritĂ© des premiĂšres magnaneries europĂ©ennes⊠AidĂ© par les Tatars, l'Empire ottoman conquiert ensuite l'ensemble des rives de la Mare maggiore et en fait cette fois un lac turc » appelĂ© Kara deniz mer Noire », mais quant aux populations vivant sur la cĂŽte mĂȘme, jusqu'en 1923 ce sont principalement des Grecs pontiques qui se maintiennent, soit deux millĂ©naires et demi de prĂ©sence continue. Leur vocabulaire maritime et halieutique touchant Ă la pĂȘche a imprĂ©gnĂ© toutes les autres langues riveraines, et leurs traditions construction navale, architecture, costumes, musique, cuisine se sont transmises aux peuples successeurs, mĂȘme si ceux-ci n'en sont pas toujours conscients et mĂȘme si le voyageur Ă©tranger trop pressĂ©, aveuglĂ© par les apparences de la modernitĂ©, ne perçoit pas forcĂ©ment cette continuitĂ©[38]. PĂ©riode moderne Aux XVIIIe et XIXe siĂšcles, l'Empire turc recule face aux Russes, revenus aprĂšs mille ans d'absence, et face aux autres Ă©tats chrĂ©tiens des Balkans ; toutefois, les tsars Ă©chouent dans leur projet de faire de la mer Noire un lac russe ». Progressivement, les Grecs pontiques deviennent minoritaires au milieu de l'afflux de nouvelles populations sur les rives de la mer Noire. Au XXe siĂšcle, les Pontiques sont chassĂ©s de leurs habitats bi-millĂ©naires lors du gouvernement des Jeunes-Turcs qui persĂ©cutent les minoritĂ©s de l'Empire ottoman notamment les ArmĂ©niens. Au mieux, ils s'assimilent dans les Ă©tats ou ils vivent, tandis que la mer Noire est divisĂ©e entre les Ă©tats riverains, politiquement rivaux durant des dĂ©cennies, le rideau de fer y passe, sĂ©parant le bloc communiste de la Turquie capitaliste. LittĂ©rature Les Pontiques en latin Epistulae ex Ponto sont un recueil de lettres en distique Ă©lĂ©giaque oĂč le poĂšte latin Ovide se plaint de son exil Ă Tomis ces 46 lettres, composĂ©es probablement entre 12 et 16[39], sont regroupĂ©es en quatre livres dont les trois premiers sont parus en 13, et le quatriĂšme probablement aprĂšs la mort du poĂšte en 17 ou 18[40]. La mer Noire est le sujet principal d'un roman de Jules Verne qui n'y est jamais allĂ© oĂč le personnage de KĂ©raban-le-TĂȘtu, un riche stambouliote, choisit de faire le tour entier de la mer Noire plutĂŽt que de payer un pĂ©age pour traverser le Bosphore. Depuis 1990, plusieurs reportages radio ou tĂ©lĂ© ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par des occidentaux en suivant l'itinĂ©raire de KĂ©raban-le-TĂȘtu, tous fidĂšles aux approximations et aux caricatures de Jules Verne c'est-Ă -dire de l'Occident, friand d'anecdotes, d'administrations pointilleuses, de situations ubuesques, de bandits, de trafiquants, de conflits⊠mais ignorant les Ćuvres d'auteurs riverains ou connaisseurs comme Ămer Asan, Isaac Babel, Elias Canetti, PanaĂŻt Istrati, Constantin Paoustovski ou YeĆim UstaoÄlu, et par consĂ©quent peu sensibles aux milieux naturels, Ă l'ambiance et au patrimoine culturel commun de cette mer, qui, par-delĂ les langues et les cultures actuelles, tĂ©moignent d'un melting-pot pontique » antĂ©rieur, d'abord scythe, caucasien et cimmĂ©rien, ensuite grec, puis gĂ©nois et enfin turc, bien avant de devenir un théùtre d'affrontements gĂ©opolitiques modernes. Peinture La mer Noire est le sujet de prĂ©dilection d'Ivan AĂŻvazovski ses plus cĂ©lĂšbres toiles peignent des scĂšnes marines qui se dĂ©roulent presque toutes en mer Noire ; en particulier, le tableau La NeuviĂšme Vague montre une scĂšne de naufrage s'y dĂ©roulant. CinĂ©ma Plusieurs pĂ©plums reprenant le mythe des Argonautes et de la Toison d'or se dĂ©roulent en mer Noire, sans forcĂ©ment y avoir Ă©tĂ© tournĂ©s. Le film Le CuirassĂ© Potemkine se dĂ©roule dans le port d'Odessa, sur la mer Noire. Le feuilleton tĂ©lĂ©visĂ© Deux Ans de vacances ne se dĂ©roule pas en mer Noire, mais y a Ă©tĂ© tournĂ©. Le film de James Bond Le monde ne suffit pas se dĂ©roule principalement autour de la mer Noire et de la mer Caspienne et se termine dans le dĂ©troit du Bosphore. Le film de YeĆim UstaoÄlu En attendant les nuages a Ă©tĂ© tournĂ© en 2005 dans la rĂ©gion de Trabzon. 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Face Ă la Russie, la mer Noire reste le âmaillon faibleâ de lâOtan », sur Courrier international, 25 fĂ©vrier 2022 consultĂ© le 28 fĂ©vrier 2022 â Richard Bulan MĂ©moire de master 2 en Ă©tude mĂ©diĂ©vale rĂ©alisĂ© sous la direction de BenoĂźt Joudiou et Doumergue, Relations Ă©conomiques et dominations territoriales en Mer Noire, du IXe siĂšcle Ă l'invasion mongole, Toulouse, DĂ©partement d'histoire, d'histoire de l'art et d'archĂ©ologie de l'universitĂ© Toulouse-Jean-JaurĂšs, septembre 2012, pdf lire en ligne â Dictionnaire des noms de lieux - Louis Deroy et Marianne Mulon Le Robert, 1994 ISBN 285036195X. â RĂŒdiger Schmitt, Considerations on the Name of the Black Sea, in Hellas und der griechische Osten SaarbrĂŒcken 1996, p. 219â224. â RenĂ© Desbrosse, Les trois derniers millĂ©naires du Tardiglaciaire entre Atlantique et MĂ©diterranĂ©e », Gallia prĂ©histoire, vol. 37,â 1995, p. 321-328doi= lire en ligne. â Janusz K. 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Articles connexes Amazones Jean Cassien, Ăvagre le Pontique, moines, et Denys le Petit, Ă l'origine du calendrier chrĂ©tien DiogĂšne de Sinope, philosophe grec antique Comptoirs italiens en mer Noire et en MĂ©diterranĂ©e Lotca Mutineries de la mer Noire Bithynie, cap Kaliakra, thĂšme de Paphlagonie, Ăle des Serpents Pontique Liens externes Notices d'autoritĂ© Fichier dâautoritĂ© international virtuel BibliothĂšque nationale de France donnĂ©es Gemeinsame Normdatei BibliothĂšque nationale dâIsraĂ«l BibliothĂšque apostolique vaticane BibliothĂšque universitaire de Zagreb BibliothĂšque nationale tchĂšque BibliothĂšque nationale du BrĂ©sil Ressource relative Ă la santĂ© en Medical Subject Headings Ressource relative Ă la gĂ©ographie en Marine Gazetteer Ressource relative Ă la bande dessinĂ©e en Comic Vine
Cartegéométrique du monde avec les noms des pays et des actifs. Illustration à propos géographie, géométrique, capitale, amérique, politique, losanges, continents, ville - 193455502
Premiers pas en cartographie avec RLa semaine derniĂšre, jâai fait mes premiers pas dans le domaine de la cartographie sous R. En rĂ©alitĂ©, câĂ©tait aussi un peu mes premiers pas en cartographie tout court, parce que mes connaissances Ă©taient trĂšs basiques niveau collĂšge grand max, et quâelles dataient deâŠ..loin !Jâai donc dĂ» reprendre pas mal de choses. Et puis cotĂ© R, je me suis rendu compte quâil existe plein de packages qui touchent aux objets spatiaux sf, raster, sp, etc⊠avec parfois des formats dâobjet diffĂ©rents un peu comme data frame et tibble et plein de packages qui sâintĂ©ressent Ă la cartographie ggmap, tmap, leaflet, cartography..etc. Sans compter quâil existe aussi des formats de fichiers SIG fichier de codage de lâinformation gĂ©ographique diffĂ©rents shapefile, TIFF, ectâŠ. Jâai vraiment eu du mal Ă mây retrouver. Et mĂȘme sâil y a encore plein de zones dâombre, jâai eu envie de partager mes avancĂ©es, en espĂ©rant aider au moins un peu, dâautres ceux qui maĂźtrisent le sujet, merci par avance dâĂȘtre indulgent ! NâhĂ©sitez pas Ă contribuer Ă lâamĂ©lioration de cet article en laissant un commentaire !Mon butSi je me suis lancĂ©e dans la cartographie sous R, câest parce que jâavais besoin de crĂ©er une carte avec les pays de lâEurope de lâOuest, sur laquelle je pourrais afficher les valeurs de variables relatives Ă ce pays . Par exemple des statistiques de foot rĂ©cupĂ©rĂ©es ici country score 1 Austria 769 2 Belgium 1465 3 Cyprus 495 4 Denmark 419 5 Finland 18 6 France 3300 7 Germany 4748 8 Greece 1020 9 Iceland 0 10 Ireland 32 11 Italy 4775 12 Malta 0 13 Netherlands 1692 14 Norway 219 15 Portugal 3245 16 Spain 8457 17 Sweden 246 18 Switzerland 1023 19 United Kingdom 6952 Quelques notions de base de cartographie qui m'ont Ă©tĂ© utilesLa Terre est une sphĂšre, autrement dit un objet en 3 cette sphĂšre, un lieu est dĂ©fini par des coordonnĂ©es gĂ©ographiques qui sont la latitude et la longitude ; ce sont des mesures angulaires. Si vous avez besoin dâune piqĂ»re de rappel, je vousconseille cette angles peuvent ĂȘtre exprimĂ©s sous diffĂ©rents formats en degrĂ©s sexa-dĂ©cimaux 43°49âČ43âł ou en degrĂ©s dĂ©cimaux 43° carte est un objet en deux une sphĂšre sur une carte sâappelle une projection, et il en existe de trois grands types conique, cylindrique et azimutal. Pour plus de dĂ©tails, je vous conseille cette une carte, les lieux sont aussi dĂ©finis par des coordonnĂ©es, mais dans un environnement cartĂ©sien cette fois, câest-Ă -dire en X et cet environnement cartĂ©sien, la latitude correspond Ă lâaxe des Y et la longitude Ă lâaxe de existe diffĂ©rentes unitĂ©s pour exprimer la latitude et la longitude dâun lieux sur une carte en degrĂ©s dĂ©cimaux par exemple, de latitude et de longitude dans ce cas lĂ , on est dans un rĂ©fĂ©rentiel appelĂ© WGS84 utilisĂ© par les GPS.en mĂštre, dans ce cas lĂ , on est en projection Lambert93, par exemple X 923825 Y point de dĂ©part concernant R pour la cartographieLâutilisation du package ggmap nâest pas envisageable car il faut avoir un compte google map qui nĂ©cessite dâentrer une carte bancaire je nâai pas envie !Le package leaflet permet dâavoir un fond de carte provenant dâOpen Street Map jâai dĂ©jĂ essayĂ© vite fait, il y a deux ou trois reprĂ©sentation dâun pays sur un fond de carte fait appel Ă la notion de existe plusieurs formats dâobjets spatiaux et ils ont lâair assez compliquĂ©s !Il existe plein de package pour faire de la cartographie !SĂ©bastien Rochette a Ă©crit un article dâinitiation Ă la cartographie, qui me sera sans doute cheminementLe fond de la carte avec leafletPour obtenir ce fond de carte, je me suis appuyĂ© sur la vignette de âleafletâ qui est vraiment trĂšs bien utilisĂ© la fonction `fitBounds` pour limiter le fond de carte. Jâai trouvĂ© cette fonction dans lâonglet AdditionalFeatures. Les arguments Ă fournir sont long1, lat1, lng2, lat2, tels que dĂ©finis dans la page dâaide Câest-Ă -dire les longitudes et les latitudes min et max de la fenĂȘtre quâon souhaite les dĂ©terminer je suis allĂ©e sur Open Street Mapje me suis positionnĂ© sur deux pays extrĂȘmes lâIslande et la GrĂšce, et jâai recueilli leur coordonnĂ©es Island 65, -20, GrĂšce 40,20.libraryleaflet leaflet %>% fitBounds-20,65,20,40 %>% addTiles CâĂ©tait pas trop mal, mais je voulais les noms des pays en anglais ! Jâai donc essayĂ© plusieurs fonds de carte avec la fonction `addProviderTiles`trouvĂ© dans lâonglet BaseMap du tuto leaflet.Lâoption ` me convenait assez, mĂȘme si jâaurais prĂ©fĂ©rĂ© voir les mers et ocĂ©ans en bleu, plutĂŽt quâen gris !leaflet %>% fitBounds-20,65,22,39 %>% addProviderTilesproviders$ Pour vous amuser, vous pouvez essayer `addProviderTilesproviders$ y en a dâautres de disponibles, vous trouverez une liste ici, certains nĂ©cessitent une inscription au prĂ©alable pas testĂ© !. Ajouter un contour sur les paysCâest lĂ , que lâaffaire sâest corsĂ©e ! Pour ajouter des contours sur une carte leaflet, il faut des donnĂ©es de contour ! Et ces donnĂ©es il faut aller les chercher dans un fichier de format shapefile, quâil faut lui-mĂȘme aller chercher quelle que part sur internet ! Ăa nâa lâair de rien, mais comprendre ça câest dĂ©jĂ une victoire ! Merci Sandrine Roux !A la recherche d'un fichier shapefile Comme je ne savais pas trop quelle Ă©chelle choisir, jâai pris celle du milieu !Le ficher zip comportait de nombreux autres dossiers compressĂ©s Jâai choisi dâutiliser le dossier â car en lisant le fichier â jâai vu que RG correspond aux âregions multipolygonsâ je savais que jâavais besoin de polygons 4326 correspond au rĂ©fĂ©rentiel WGS84, avec des coordonnĂ©es en degrĂ©s dĂ©cimal, et que ça me semblait âcourantâ.Contenu du fichier shapefileAu final jâai dĂ©compressĂ© le fichier â et jâai placĂ© les 5 fichiers quâil contient dans un dossier âdata_cartoâ lui mĂȘme Ă la racine de mon projet R, comme ça Pour plus de dĂ©tail sur ces diffĂ©rents fichiers, vous pouvez consulter cette dans REn lisant cette page, jâai vu que le fichier .DBF pouvait ĂȘtre ouvert avec Excel. En le faisant dâabord ouvrir Excel, puis aller chercher le fichier, jâai vu que les donnĂ©es concernaient tous les pays du monde et pas que lâEurope. Jâallais donc ĂȘtre obligĂ© de sĂ©lectionner les pays de lâEurope de lâOuest qui mâ me suis alors souvenu dâun article de blog de SĂ©bastien Rochette Initiation Ă la cartographie avec sf et compagnie dans lequel il sĂ©lectionnait des dĂ©partements Ă partir des donnĂ©es de tous les dĂ©partements de la France Cet article mâa Ă©tĂ© dâune grande aide, car jâai appris quâen important mes donnĂ©es shapefile avec la fonction `st_read` du package `sf` elles allaient devenir une table de donnĂ©es classiques et que je pourrais utiliser les fonctions du `tidyverse` pour filtrer les lignes des pays qui mâintĂ©ressaient !librarytidyverse librarysf importation des donnĂ©es shapefile Monde 3 - 4 Antigua and Barbuda 5 Anguilla 6 ShqipĂ«ria NAME_ENGL ISO3_CODE FID 1 Andorra AND AD 2 United Arab Emirates ARE AE 3 Afghanistan AFG AF 4 Antigua and Barbuda ATG AG 5 Anguilla AIA AI 6 Albania ALB AL geometry 1 MULTIPOLYGON 2 MULTIPOLYGON 25... 3 MULTIPOLYGON 37... 4 MULTIPOLYGON 1... 5 MULTIPOLYGON 18... 6 MULTIPOLYGON 42.... SĂ©lection des pays d'intĂ©rĂȘtPour cela, jâai rĂ©cupĂ©rĂ© la liste des pays qui mâintĂ©ressaient dans le fichier data_foot, et jâai filtrĂ© les lignes correspondante dans le fichier âMondeâ,variable NAME_ENGL en utilisant la fonction filter de dplyr pays d'intĂ©rĂȘt my_countries% dplyrfilterNAME_ENGL %in% my_countries Ajout sur la carte leafletPour cela, jâai utilisĂ© la fonction addPolygons leaflet %>% fitBounds-20,65,20,40 %>% addProviderTilesproviders$ %>% addPolygonsdata=Europe_Ouest,weight = 2, color="orange",fillOpacity= CâĂ©tait dĂ©jĂ pas mal, mais je me suis dit que je pourrais renforcer le blanc sur les pays qui ne mâintĂ©ressent pas. Pour cela, jâai filtrĂ© comme prĂ©cĂ©demment leurs lignes Ă partir du fichier Monde et jâai ajoutĂ© lâoption `fillOpacity= dans une seconde fonction `addPolygons` que jâaiplacĂ© en premier pour que les polygons orange des pays dâintĂ©rĂȘt recouvrent le blanc Autre % dplyrfilter! NAME_ENGL %in% my_countries leaflet %>% fitBounds-20,65,20,40 %>% addProviderTilesproviders$ %>% addPolygonsdata=Autre,weight = 2, color="white",fillOpacity= %>% addPolygonsdata=Europe_Ouest,weight = 2, color="orange",fillOpacity= Ajout de valeurs sur la carteCollecte des coordonnĂ©es gps du centre des paysPour ajouter mes scores de foot sur la carte, il a fallu que je rĂ©cupĂšre les coordonnĂ©es des pays. Pour cela, jâai utilisĂ© les packages `rworldmap` et `rgeos` qui permettent dâobtenir les coordonnĂ©es des centroides de tous les pays du monde libraryrworldmap libraryrgeos get world map wmap % mutatecountry=rownames. %>% renamelat=y, long=x headcentroid_df long lat country 1 Aruba 2 Afghanistan 3 Angola 4 Anguilla 5 Albania 6 Aland Ajout des coordonnĂ©es aux donnĂ©esJâai ensuite sĂ©lectionnĂ© uniquement les pays de lâEurope de lâOuest qui mâintĂ©ressaient centroid_europe % filtercountry %in% my_countries Et jâai ajoutĂ© leur coordonnĂ©es dans la table des donnĂ©es de foot, en utilisant la fonction left_join. Pour plus dâinfos sur les jointures, vous pouvez consulter cet article , et celui fitBounds-20,65,20,40 %>% addProviderTilesproviders$ %>% addPolygonsdata=Autre,weight = 2, color="white",fillOpacity= %>% addPolygonsdata=Europe_Ouest,weight = 2, color="orange",fillOpacity= %>% addLabelOnlyMarkersdata=data_foot, label=~ labelOptions = labelOptionsnoHide = T, direction = 'center', textOnly = T,textsize="13px" LĂ , jâai trouvĂ© que ça manquait un peu de visibilitĂ©, et je me suis dit que ça serait mieux avec des cercles de couleurs qui seraient dâautant plus gros que la valeur du score est importante. Pour ajouter cela, lâarticle âLes bases de la cartographie dynamique avec R Leafletâ dâAline Deschamps mâa Ă©tĂ© trĂšs utile. Jâai alors utilisĂ© la fonction`addCircle`, et jâai un peu tĂątonnĂ© pour rĂ©gler la dimension des rayons des %>% fitBounds-20,65,20,40 %>% addProviderTilesproviders$ %>% addPolygonsdata=Autre,weight = 2, color="white",fillOpacity= %>% addPolygonsdata=Europe_Ouest,weight = 2, color="orange",fillOpacity= %>% addLabelOnlyMarkersdata=data_foot, label=~ labelOptions = labelOptionsnoHide = T, direction = 'center', textOnly = T,textsize="12px" %>% addCircleMarkersdata=data_foot, radius=~sqrtscore/4,weight = 1, color = "a500a5", fillOpacity = Le rendu final, me convient assez. NĂ©anmoins, jâaurais bien voulu avoir les mers et ocĂ©ans en bleu plutĂŽt quâen gris, jâai essayĂ© plein de chose et je nâai pas rĂ©ussi. Donc si vous savez comment faire, dites le moi en commentaire !Si cet article vous a plu, ou vous a Ă©tĂ© utile, et si vous le souhaitez, vous pouvez soutenir ce blog en faisant un don sur sa page Tipeee đ
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OcéanDu Monde Carte la géographie des mers et des océans PlanisphÚre : océans, continents, lignes imaginaires Blog de la Carte Du Monde Avec Ocean | Carte 2018 Toutes les cartes des pays du monde Le monde Séance n°1 : continents et océans FORMATION ECOLES mappemonde vierge nom continent, la mappemonde
En pĂ©riode de lune gibbeuse ou pleine, les mers lunaires sont les formations les plus faciles Ă reconnaĂźtre Ă lâĆil nu sur notre satellite naturel. Vastes plaines de roches basaltiques, les mers » couvrent prĂšs du tiers de la surface visible de la Lune. Dâun gris sombre et soyeux, ces Ă©tendues apparaissent bien moins cratĂ©risĂ©es que le reste de notre satellite et, depuis toujours, les observateurs ont jouĂ© avec leurs formes pour imaginer des figures plus ou moins Ă©videntes Ă reconnaĂźtre. Depuis un demi-siĂšcle, des engins de fabrication humaine et une douzaine dâastronautes ont laissĂ© leurs empreintes sur le sol poussiĂ©reux de certaines de ces mers, mais ces traces superficielles ne sont bien Ă©videmment pas perceptibles Ă lâĆil nu. CrĂ©dits NASAâs Scientific Visualization Studio Durant toute la semaine, la gibbositĂ© de la Lune va croĂźtre jusquâĂ ce que notre satellite nous prĂ©sente une belle face bien ronde. Câest le moment de consacrer quelques instants Ă la dĂ©couverte des rĂ©gions lunaires les plus sombres, les fameuses mers » qui sâĂ©tendent sur prĂšs du tiers de la face que notre satellite tourne vers nous. Lâautre face de SĂ©lĂ©nĂ©, celle qui regarde toujours Ă lâopposĂ© de la Terre et que seuls des astronautes en orbite et quelques sondes spatiales ont pu admirer directement, nâabrite quâune seule mer â la mer de Moscou â qui nâoccupe que 2 % Ă peine de sa surface ; les hypothĂšses ne manquent pas, mais on ne comprend toujours pas vraiment lâorigine de cette disparitĂ©. Les mers et lâocĂ©an lunaires nâont Ă©videmment plus rien de liquide depuis bien longtemps et les flots qui ont rempli les immenses bassins creusĂ©s par des impacts mĂ©tĂ©oritiques majeurs peu aprĂšs la formation de notre satellite Ă©taient des flots de lave. Ces Ă©panchements de basaltes se sont refroidis rapidement et des milliards dâannĂ©es de bombardements de petites mĂ©tĂ©orites ont contribuĂ© Ă rĂ©duire leur surface en poudre sur plusieurs centimĂštres de profondeur, gommant les moindres aspĂ©ritĂ©s et arrondissant les reliefs. Les photographies prises au sol par les astronautes des missions Apollo rĂ©vĂšlent la douceur des paysages et la prĂ©sence envahissante de cette poussiĂšre plus fine que du talc. En juillet 1969, les astronautes amĂ©ricains Neil Armstrong et Buzz Aldrin mission Apollo 11 ont foulĂ© le sol lunaire au sud de la mer de la TranquillitĂ©. Leur composition et leur Ă©tat de surface donnent aux mers lunaires un aspect bien plus sombre que les rĂ©gions fortement cratĂ©risĂ©es qui les jouxtent. Elles sont toutes visibles Ă lâĆil nu, mĂȘme la petite mer des Crises qui fait une tache ronde prĂšs du bord est de notre satellite. Selon la qualitĂ© de votre vue, vous pourrez Ă©galement distinguer les traces plus claires laissĂ©es dans lâocĂ©an des TempĂȘtes, la mer des Pluies ou la mer des NuĂ©es par les gerbes de dĂ©bris qui rayonnent autour de quelques beaux cratĂšres. MĂȘme lorsque la Lune gibbeuse ou pleine est trĂšs Ă©blouissante son Ă©clat nâest jamais dangereux et vous pouvez lâadmirer longuement en toute confiance. Si vous utilisez des jumelles ou une lunette astronomique, vous constaterez peut-ĂȘtre lâapparition dâune image rĂ©manente en fermant les yeux, mais elle sâestompe en quelques secondes ; lâĂ©clat rĂ©flĂ©chit par la surface lunaire nâa rien de comparable avec lâĂ©clat du Soleil qui peut, lui, ĂȘtre dangereux si on lâobserve sans prendre de prĂ©cautions. Certains des plus grands cratĂšres lunaires, situĂ©s au beau milieu des Ă©tendues plus sombres dâune mer ou dâun ocĂ©an ou faisant une encoche imposante sur un rivage, sont perceptibles Ă lâĆil nu et aux jumelles. Il est facile de repĂ©rer la mer des Crises Ă lâĆil nu dĂšs les premiers jours de la lunaison, un peu au-dessus du milieu du croissant. En la regardant soir aprĂšs soir, vous pourrez remarquer que cette tache semble sâassombrir tandis que son Ă©clairage Ă©volue gris clair lorsque le jour se lĂšve sur elle, la mer des Crises vire au gris foncĂ© au premier quartier, lorsque le Soleil lâĂ©claire presque Ă la verticale, pour devenir lâune des rĂ©gions les plus sombres du globe lunaire Ă la pleine lune, câest-Ă -dire en fin de journĂ©e » pour elle. Dâautres mers apparaissent alors que passent les jours et que lâaspect lunaire Ă©volue dâun croissant Ă un quartier, puis Ă une forme de plus en plus gibbeuse la mer de la FĂ©conditĂ© et sa proche voisine de la TranquillitĂ© au sud de laquelle se sont posĂ©s les premiers astronautes amĂ©ricains en juillet 1969. La mer du Nectar, plus petite et moins sombre, se dĂ©tache alors vers le sud et la mer de la SĂ©rĂ©nitĂ© sâimpose au nord avant le premier quartier. Les mers de la TranquillitĂ© et de la SĂ©rĂ©nitĂ© sont les plus grandes mers visibles en dĂ©but de lunaison. Certaines des mers lunaires crĂ©ent des figures plus ou moins Ă©videntes. Voici, par exemple, le lapin et la Dame de la Lune, mais il existe beaucoup de variantes. Alors que les mers visibles au premier quartier sont bien sĂ©parĂ©es les unes des autres, les zones sombres de la moitiĂ© ouest de notre satellite forment une masse plus uniforme que se dĂ©voile progressivement jusquâĂ la pleine lune. Cet ensemble a cependant Ă©tĂ© fragmentĂ© en de nombreuses mers et compte mĂȘme un vaste ocĂ©an. Du nord au sud, on peut repĂ©rer lâĂ©charpe septentrionale dâun gris plus clair de la longue mer du Froid, le drapĂ© de velours aux multiples teintes grisonnantes de la mer des Pluies et de lâocĂ©an des TempĂȘtes puis, plus au sud, les compartiments irrĂ©guliers des mers des Vapeurs, des Ăles, de la Connaissance, des NuĂ©es et des Humeurs. La seconde moitiĂ© de la lunaison semble ainsi vouĂ©e exclusivement aux catastrophes mĂ©tĂ©orologiques alors que le premier respire la paix et la douceur ; au XVIIe siĂšcle, Ă©poque oĂč toutes ces formations ont Ă©tĂ© nommĂ©es en Europe, certains pensaient que le temps dĂ©pendait Ă©troitement des phases lunaires et le premier quartier Ă©tait associĂ© au beau temps alors que le dernier avait plutĂŽt mauvaise rĂ©putation. Si vous ne voulez pas affronter les froids sibĂ©riens annoncĂ©s pour cette semaine, vous pouvez observer la Lune en restant au chaud derriĂšre une fenĂȘtre. Ce ne sont pas des conditions dâobservation idĂ©ales, mais elles sont bien suffisantes pour une dĂ©couverte Ă lâĆil nu sans risque dâhypothermie ! Les autres rendez-vous astronomiques de la semaine⊠Samedi 24 fĂ©vrier Si vous nâavez pas encore repĂ©rĂ© les Ă©toiles de la constellation dâOrion dans le ciel du soir, la Lune gibbeuse croissante vous donne un petit coup de pouce en fin de semaine en sâinstallant Ă cĂŽtĂ© de cette grande figure cĂ©leste. Ă la fin du crĂ©puscule, notre satellite domine trĂšs largement lâhorizon sud et seules les Ă©toiles les plus brillantes rĂ©sistent Ă son Ă©clat envahissant, ce qui facilite lâidentification dâOrion. Utilisez la carte du ciel du soir disponible un peu plus loin dans ce billet. La constellation dOrion dans lâĂ©clat de la pleine lune. © Guillaume Cannat Dimanche 25 fĂ©vrier Au crĂ©puscule, une quarantaine de minutes aprĂšs le coucher du Soleil, lâĂ©clat de VĂ©nus est de plus en plus facile Ă repĂ©rer au ras dâun horizon ouest dĂ©gagĂ©. La planĂšte nâest quâĂ un peu plus de 1° de hauteur, soit lâĂ©paisseur de votre petit doigt bras tendu, il faut donc que lâatmosphĂšre soit limpide. Si vous possĂ©dez des jumelles, elles peuvent se rĂ©vĂ©ler utiles ! La planĂšte VĂ©nus revient dans le ciel du soir. Elle brille ici au-dessus de lâun des tĂ©lescopes auxiliaires du VLT Ă lâobservatoire europĂ©en austral du mont Paranal Chili. CrĂ©dits P. HorĂĄlek/ESO Lundi 26 fĂ©vrier Bravez le froid sibĂ©rien durant quelques minutes en milieu de soirĂ©e, pour admirer lâĂ©toile trĂšs brillante qui scintille vivement Ă une trentaine de degrĂ©s de hauteur au-dessus de lâhorizon sud. Il sâagit de Sirius du Grand Chien, lâune des plus proches voisines du Soleil, Ă un peu plus de 8,6 annĂ©es-lumiĂšre. Mardi 27 fĂ©vrier Ă lâorĂ©e de lâaube, une heure et demie avant le lever du Soleil, Jupiter brille magnifiquement, loin au-dessus de lâhorizon sud. Ă une main grande ouverte sur sa gauche vers le sud-est, le point orangĂ© de Mars augmente en intensitĂ© et glisse jour aprĂšs jour vers Saturne. Elle la croisera Ă la fin du mois de mars lors dâune trĂšs belle conjonction quâil ne faudra pas rater⊠Mercredi 28 fĂ©vrier Tout au long de la nuit de mercredi Ă jeudi, suivez le rapprochement de la Lune pratiquement pleine et de RĂ©gulus, lâĂ©toile principale de la constellation du Lion. En Europe, les deux astres dĂ©butent la nuit Ă plus de 6° dâĂ©cart et sont lâun contre lâautre Ă lâaube. Ă lâextrĂȘme ouest de lâEurope, en Islande, au Groenland et au nord de lâAmĂ©rique du Nord, la Lune occulte mĂȘme cette Ă©toile de premiĂšre grandeur. Jeudi 1er et vendredi 2 mars Aucune pleine lune en fĂ©vrier et deux en mars comme en janvier, voilĂ une situation qui ne sâĂ©tait pas produite depuis 1999. La rĂ©volution synodique â pĂ©riode qui sâĂ©coule entre deux phases identiques â Ă©tant un peu plus longue que le mois de fĂ©vrier â 29,53 jours contre 28 ou 29 jours â, il est normal que nous nous retrouvions rĂ©guliĂšrement dans cette situation prochaine occurrence en 2037. Si, comme moi, vous apprĂ©ciez la pĂ©riode de la pleine lune et les rendez-vous avec lâhorizon, souvent trĂšs spectaculaires, que nous donne la boule lunaire en dĂ©but et en fin de nuit, je vous suggĂšre de retrouver notre satellite pour la nuit du 1er au 2. Le 1er au soir, le miroir de SĂ©lĂ©nĂ© est dĂ©jĂ levĂ© lorsque le Soleil disparaĂźt et il attire irrĂ©sistiblement les regards vers lâest. La pleine lune se produit dans le Lion en cours de nuit, juste aprĂšs le franchissement du mĂ©ridien Ă prĂšs de 55° de hauteur au-dessus de lâhorizon sud. Le 2 Ă lâaube, la Lune bien ronde accompagne lâombre de la Terre et lâarche anticrĂ©pusculaire jusquâĂ lâhorizon ouest. Enfin, le 2 au soir, notre satellite sâovalise dĂ©jĂ et il se hisse dans le ciel une quarantaine de minutes aprĂšs le dĂ©part du Soleil. Le coucher de la pleine lune sur le Golfe dâAigues-Mortes. © Guillaume Cannat Les phases de la Lune en mars La Lune est pleine le 2 dans le Lion, au dernier quartier le 9 dans Ophiuchus, nouvelle le 17 dans le Verseau, au premier quartier le 24 dans Orion et pleine une seconde fois le 31 dans la Vierge. Lire aussi Toutes les phases et toutes les Ă©clipses de la Lune en 2018 Le ciel de fĂ©vrier En fĂ©vrier, Orion surplombe lâhorizon sud peu aprĂšs la fin du crĂ©puscule. Cette grande figure cĂ©leste est entourĂ©e dâune vĂ©ritable cour dâĂ©toiles majeures et de constellations superbes. Il y a, bien sĂ»r, lâĂ©clat incandescent de Sirius du Grand Chien qui embrase les rĂ©gions australes du bol nocturne. Elle scintille vivement dĂšs que lâatmosphĂšre est un peu agitĂ©e et semble alors changer de couleur en un clin dâĆil, palpitant inlassablement du blanc au vert ou au violet. Ă lâopposĂ© de Sirius par rapport Ă Orion, la lanterne orangĂ©e dâAldĂ©baran du Taureau nous indique la direction du petit amas stellaire des PlĂ©iades. Quant Ă Capella, elle tutoie le zĂ©nith avec le pentagone du Cocher. Castor et Pollux des GĂ©meaux sont du cĂŽtĂ© de BĂ©telgeuse, tout comme Procyon du Petit Chien, qui semble bien isolĂ©e sur le bord dâune Voie lactĂ©e maigrichonne. Du cĂŽtĂ© ouest du ciel nocturne, il est encore temps de profiter du grand carrĂ© de PĂ©gase et de la constellation dâAndromĂšde. Celle-ci abrite la galaxie du mĂȘme nom, Ă quelques degrĂ©s de Mirach, qui est visible Ă lâĆil nu dans un bon ciel comme une petite touffe cotonneuse de linaigrette. Tentez Ă©galement de repĂ©rer lâĂ©toile variable Mira de la Baleine elle Ă©tait au maximum de son Ă©clat courant janvier. Ă lâest, enfin, lâarrivĂ©e de RĂ©gulus du Lion fait la jonction avec le ciel printanier qui envahit progressivement la nuit ; utilisez les Ă©toiles Megrez et Phecda de la Grande Ourse pour la repĂ©rer. Cartes du ciel visible en fĂ©vrier 2018 vers la fin du crĂ©puscule et Ă lâorĂ©e de lâaube Ă la latitude de la France mĂ©tropolitaine. Cliquez sur les cartes pour les afficher en grand et les imprimer pour votre usage personnel. La position des planĂštes est bonne pour le milieu du mois. Ces cartes peuvent ĂȘtre utilisĂ©es en Europe et dans le monde Ă lâintĂ©rieur dâune bande sâĂ©tendant de 38° Ă 52° de latitude nord. Si vous ĂȘtes Ă plus de 45° nord, lâĂ©toile Polaire sera plus haute dans votre ciel et, le soir, la constellation dâOrion sera dâautant plus proche de lâhorizon sud. Si vous ĂȘtes Ă moins de 45° nord, lâĂ©toile Polaire sera plus proche de lâhorizon nord et Orion sera plus Ă©loignĂ©e de lâhorizon sud. Attention, ces cartes ne sont pas Ă lâenvers ! Elles reprĂ©sentent simplement les astres qui sont situĂ©s au-dessus de nos tĂȘtes. Si vous vous allongiez avec la tĂȘte vers le nord et les pieds vers le sud, lâest serait bien Ă votre gauche et lâouest Ă votre droite. Utilisez ces cartes en les imprimant et en les faisant tourner de telle sorte que le nom de la direction dans laquelle vous observez soit Ă©crit Ă lâendroit. Les constellations et les Ă©toiles que vous retrouverez dans la portion du ciel qui vous fait face sont toutes celles dont le nom est lisible sans trop pencher la tĂȘte. Les noms des constellations et de leurs principales Ă©toiles sont indiquĂ©s, ainsi que le tracĂ© des constellations les plus importantes ; ce tracĂ© est parfois incomplet lorsque la figure est en partie cachĂ©e sous lâhorizon. La partie la plus dense de la Voie lactĂ©e est dessinĂ©e, mais vous ne distinguerez cette bande irrĂ©guliĂšre et fantomatique que dans un ciel suffisamment protĂ©gĂ© de la pollution lumineuse. En ville ou en milieu pĂ©riurbain, seuls les astres les plus brillants parviendront Ă sâimposer. © Guillaume Cannat Lire Mon livre â Le ciel Ă lâĆil nu en 2018 â est disponible en librairie. Il dĂ©taille les plus beaux rendez-vous astronomiques de lâannĂ©e 2018 et il contient de nombreuses images inĂ©dites. Vous trouverez Ă©galement chez votre libraire habituel le trĂšs grand Calendrier Astronomique 2018 Ă afficher, que je vous propose depuis quatre ans pour avoir toujours sous les yeux les prochains rendez-vous cĂ©lestes. Je vous conseille la lecture du livre dâAlain Omont Ă lâorĂ©e du cosmos, un siĂšcle de rĂ©volution dans lâastronomie edp sciences. Ancien directeur de lâObservatoire de Grenoble et de lâInstitut dâAstrophysique de Paris, Alain Omont nous offre une remarquable synthĂšse des dĂ©couvertes de lâastrophysique au cours du dernier siĂšcle. Dense, mais clair et facile dâaccĂšs, le texte dâAlain Omont nous raconte comment lâavĂšnement de la physique quantique et de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale, couplĂ© aux amĂ©liorations rĂ©pĂ©tĂ©es des instruments de dĂ©tection dans toutes les longueurs dâonde, de la radio aux rayons gamma, ont Ă©tĂ© les moteurs de la recherche astronomique tout au long du XXe siĂšcle. Ces avancĂ©es techniques et thĂ©oriques ont profondĂ©ment modifiĂ© notre comprĂ©hension de lâUnivers et ont donnĂ© naissance Ă des questionnements qui, pour certains, nâont pas encore reçu de rĂ©ponses satisfaisantes, mais câest ainsi que la recherche scientifique progresse. Une superbe synthĂšse Ă garder sous la main dans les annĂ©es Ă venir. Guillaume Cannat pour ĂȘtre informĂ© de la parution de chaque nouvel article, suivez-moi sur Twitter, sur Facebook ou sur Google+
Quiz'Carte du monde' créé le 08-08-2004 par anonyme avec Le générateur de Films de cinéma | Fleuves-mers-canaux-océans-cÎtes-ßles-riviÚres-barrages 2. Quiz Géographie 53, Australie - Carte à compléter, anonyme, 681, 11/20, Club .. 259, Fleuves du monde, anonyme, 2919, 15.2/20, Club. 260, Fleuves et riviÚres de Russie 3. Exercice Carte du monde pour apprendre des
Aller au contenu Depuis dĂ©jĂ 1850 lâĂȘtre humain nâa pas arrĂȘtĂ© de poser des cĂąbles sous la mer, Ă commencer par le tĂ©lĂ©graphe, puis le tĂ©lĂ©phone et ensuite pour lâinternet. Les technologies nâont pas cessĂ©es dâĂ©voluer avec des technologies comme le DWDM multiplexage de longueur dâonde qui fait quâon a maintenant des cĂąbles qui peuvent transporter plusieurs Terabit/s et je sais que le rĂȘve des ingĂ©nieurs est de ne plus avoir Ă installer des rĂ©pĂ©teurs entre New-York et Paris, ce qui Ă©viterait dâavoir Ă transporter lâĂ©lectricitĂ© avec le cĂąble. Il semble que beaucoup de personnes pensent que les tĂ©lĂ©communications intercontinentales passent par des satellites. En vĂ©ritĂ© le gros du trafic est acheminĂ© par cĂąbles sous-marins pour trois raisons Les ressources radio pour la transmission par satellite sont limitĂ©es et ne suffisent pas Ă acheminer lâensemble du trafic. Le dĂ©lai de transmission est bien plus rapide par cĂąble sous-marins. pas plus dâun dixiĂšme de seconde pour aller du BrĂ©sil Ă Paris en passant par les US. Le coĂ»t dâacheminement par fibre optique est bien moins Ă©levĂ©. Depuis dĂ©jĂ 1850 lâĂȘtre humain nâa pas arrĂȘtĂ© de poser des cĂąbles sous la mer, Ă commencer par le tĂ©lĂ©graphe, puis le tĂ©lĂ©phone et ensuite pour lâinternet. Les technologies nâont pas cessĂ©es dâĂ©voluer avec des technologies comme le DWDM multiplexage dense de longueur dâonde qui fait quâon a maintenant des cĂąbles qui peuvent transporter plusieurs Terabits 1000 Gigabits par seconde. Je sais que le rĂȘve des ingĂ©nieurs est de ne plus avoir Ă installer des rĂ©pĂ©teurs entre New-York et Paris, ce qui Ă©viterait dâavoir Ă transporter lâĂ©lectricitĂ© avec le cĂąble pour alimenter les rĂ©pĂ©teurs au fond de la mer. Pour illustrer ce que je viens dâĂ©crire, vous pouvez vous rendre compte de lâampleur du rĂ©seau avec qui nous offre une carte interactive des cĂąbles sous-marins dans le monde. En cliquant sur les cables vous pourrez trouver leurs caractĂ©ristiques comme le dĂ©bit, le nom du cable, le lien wikipedia associĂ© et les villes desservies. Maintenant il semble que les dĂ©bits soit dâenviron 6 Terabits par seconde mais on peut faire mieux, le problĂšme est de pouvoir remplir ces cĂąbles avec des donnĂ©es! Heureusement Youtube nâarrĂȘte pas de grossir. Vous pouvez Ă©galement consulter une autre carte du mĂȘme genre sur ou Je pense que lâhomme nâa pas fini de mettre des fibres optiques sous la mer! premiĂšre version de ce billet Aug 17, 2010 1155 Navigation de lâarticle J'utilise des cookies pour amĂ©liorer la navigation, si vous ĂȘtes ok avec ça? cliquez Acceptez Lire plus .
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