LeprĂ©sident de la SociĂ©tĂ© polymathique du orbihan : Jean-y ves CA v A u D. Plan de ville et hĂ©bergement, sâadresser Ă : Office de tourisme de vannes golfe du morbihan Quai tabarly âą 56000 vannes tĂ©l. 02 97 47 24 34 Bulletin Ă adresser Ă : Ăric JORET, CongrĂšs SHAB, 1, rue Jacques-LĂ©onard, 35000 Rennes, accompagnĂ© de votre rĂšglement Ă
DANIGO, Joseph & R. P. GIOT & YanniK ROLLANDO & LEGUAY & Alain FOUGERAY & Pierre THOMAS-LACROIX & Françoise MOSSER & Alain BERTHO & Augustin CARIOU &c. Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan 8 volumes de 1973 à 1981 [ Tomes 100 à 106 + 108 ] Incl. Bibliographie annuelle de l'histoire du Morbihan de 1969 à 1978 + L'Architecture Mégalithique + La Géologie Vannetaise + Vannes au XVe siÚcle + etc. Vannes Imprimerie Galles, 1973-1981. Huit volumes in-8°. Broché exemplaires non coupés à l'exception du marqué d'une auréole uniquement visible sur le bord de la couverture avant, manque 24 pages du comprenant 3 courts articles sur le mégalithisme. TrÚs Bon état de l' 16,5 x 25 cm. Poids 2,845 kg. Liste des Mémoires par auteur Yannik ROLLANDO. La géologie vannetaise52 pages + Les races du Pays vannetais la région de Carnac24 pages + 4 planches hors texte Joseph DANIGO. Les anciens ex-voto de Sainte-Anne-d'Auray 27 pages + L'abbé Jean-Marie Le Blanc, député du Morbihan à l'Assemblée nationale constituante, 1848-1849 39 pages + Le Tiers-Ordre des Récollets du Port-Louis 16 pages + La toponymie de Saint-Avé 33 pages + Notes d'archéologie 5 pages + Le cahier des plaintes et demandes de la ville de Rhuys aux Etats généraux 12 pages + Le gouvernement de la chapelle Saint-Yves de Bubry 1591-1794 48 pages Augustin CARIOU. Arzon, il y a deux cents ans, d'aprÚs les registres de catholicité 23 pages + Les Arzonnais et sainte Anne. La bataille de Schooneveldt 48 pages Alain FOUGERAY. Les Gardes d'honneur sédentaires du Premier Empire dans le Morbihan 33 pages + Les étapes du sergent-major Philippe Beaudoin en Morbihan extraits de son carnet d'étapes an VII - 1812 7 pages + Le décret impérial du 25 mars 1810 et son application dans le Morbihan 13 pages Pierre de Pembois, épisode de la Chouannerie de 1830 13 pages + Le Conseil Général du Morbihan sous la Révolution 17 pages + Lettres inédites du duc de Mercoeur 12 pages G. BLAISE. Note historique sur les ponts de La Roche-Bernard 9 pages J. GALLET. Recherches sur la seigneurie procÚs pour des prééminences d'église à Baden, 1464-1756 22 pages + Une société rurale bretonne Carnac en 1475 22 pages Françoise de la vie politique morbihannaise au temps de la Monarchie de Juillet le duel du Préfet Lorois et du Député Sivry 16 pages + Les archives Mackau un député du Morbihan et une source pour l'histoire religieuse de la fin du XIXe et du début du XXe siÚcle 6 pages J. LEJARDS. Outillages préhistoriques et matériaux insolites 8 pages Henry MARSILLE. Saint Gildas et l'abbaye de Rhuys 22 pages E. GUEGUEN. Une trÚs ancienne famille morbihannaise, les La Landelle 6 pages M. BRUTE de REMUR. Suscinio et ses gouverneurs de 1550 à 1665. L'enlÚvement de Françoise Gicquel 9 pages Jacques GUILCHET. Quelques retombées de la guerre de Trente ans pour les Hennebontais 8 pages + Quelques bibliothÚques hennebontaises au XVIIIe siÚcle 4 pages Alain BERTHO. Le mythe de la Chouannerie en Morbihan sous la Seconde République 41 pages J. RIVALLAIN. Haches à douille armoricaines du musée d'Ernée 12 pages Y. LECERF. Découverte d'une tombe en coffre de l'Age du bronze à Kercorde en Baud 2 pages + Découverte d'un souterrain de l'Age du fer aux Madérans en Pluherlin 4 pages LEGUAY. Vannes au XVe siÚcle 76 pages G. Levens, maßtre de chapelle de l'église cathédrale de Vannes 15 pages + Un musicien vannetais oublié Nicolas-Vincent Levens 8 pages G. MAHE. En marge du CongrÚs de l'Association bretonne à Vannes en 1843 7 pages B. MASSIET du BIEST. Mme de Ségur en Bretagne 8 pages GIOT ed.. Actes du Colloque de préhistoire du 150e anniversaire de la Société Polymathique L'Architecture Mégalithique 217 pages illustrations + 4 planches hors texte J. LECORNEC. Un aspect du second Age de Fer en Armorique les souterrains refuges 18 pages Jacques CHARPY. Le manoir de Kerminisy en Saint-Tugdual 20 pages + 4 planches hors texte G. premiÚres femmes membres de la Société Polymathique Elisa Mercoeur et Jeannette Power-Villepreux 18 pages + Kervoyal en Damgan fut-il habité dÚs l'époque néolithique ? 8 pages + 4 planches hors texte centenaire En Bretagne avec l'Empereur du Brésil et le comte de Gobineau 12 pages + En marge d'un double centenaire. Lecteurs de Voltaire et de Rousseau au XVIIIe siÚcle dans le futur Morbihan 16 pages A. VIGUIER-AMIEL. Mon amie, Marie Le Franc 10 pages ERICK BONNET. Un siÚcle de révélation et d'interrogation. Le point sur le coffret de la cathédrale de Vannes 20 pages + 5 planches hors texte dont une illustration couleur contrecollée + Le gisant de Pierre Chohan, seigneur de Coëtcandec au XVIe siÚcle 10 pages P. ANDRE. Les remparts de Vannes. Compléments 8 pages Françoise MOSSER puis Jean GOURHAND. Bibliographie annuelle de l'histoire du Morbihan, 1969-1978 220 pages Mots-clés BRETAGNE, MORBIHAN, HISTOIRE, BRITTANY, ARCHEOLOGIE, ARCHAEOLOGY, VANNES, ARZON, BIBLIOGRAPHIE
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PubliĂ© le 07 juin 2016 Ă 00h00 Annick Jousse, conservatrice de la bibliothĂšque, et Annick Le Cornec, vice-prĂ©sidente de la sociĂ©tĂ© polymathique. Demain mercredi, la sociĂ©tĂ© polymathique du Morbihan fĂȘtera ses 190 ans. Un bel Ăąge pour cette association qui a bien changĂ© en traversant trois siĂšcles et deux millĂ©naires. Regard sur l'histoire et l'avenir avec Annick Le Cornec, vice-prĂ©sidente. Comment est nĂ©e la sociĂ©tĂ© polymathique du Morbihan ? Un groupe d'Ă©rudits, notables locaux, avait l'habitude d'herboriser » ensemble. Ă l'initiative de l'un d'entre-eux, Jean-Marie Galles, imprimeur qui avait un cabinet de curiositĂ©s, ils crĂ©ent une sociĂ©tĂ© savante le 29 mai 1826. AprĂšs la botanique, ils s'intĂ©resseront Ă l'histoire, l'archĂ©ologie, l'architecture... Pour devenir polymathe, jusque dans les annĂ©es 1990, il fallait deux parrains. La premiĂšre femme admise sera la poĂ©tesse Ălisa Mercoeur, le 5 septembre 1827. Mais elles seront longtemps bien peu nombreuses. Aujourd'hui qui sont les adhĂ©rents de cette institution ? Maintenant, chacun peut devenir polymathe. Nous comptons plus de 450 adhĂ©rents Vannetais, Morbihannais, Bretons, mais aussi des esprits curieux d'un peu partout en France et mĂȘme en Belgique et en Grande-Bretagne. Nous avons des gens de milieux trĂšs diffĂ©rents. Si nous avons quelques actifs trĂšs actifs, notre souhait est de voir venir plus de jeunes. En 1826, les polymathes Ă©taient des pionniers. Quel est aujourd'hui le rĂŽle d'une sociĂ©tĂ© savante ? Apporter plus de culture Ă ceux qui le dĂ©sirent. Notre bibliothĂšque, ouverte Ă tous, compte quelque volumes. Elle a Ă©tĂ© fondĂ©e dĂšs 1831. En plus des articles et confĂ©rences des polymathes, elle recĂšle un riche fonds d'ouvrages documentaires sur l'archĂ©ologie, l'histoire, la littĂ©rature, la philosophie, la politique, les sciences naturelles, mais aussi des plans aquarellĂ©s... Il s'agit essentiellement de fonds anciens, mais nous continuons Ă acheter une dizaine d'ouvrages par an. L'inventaire de toute notre bibliothĂšque est disponible via le site de la BibliothĂšque Nationale. Cette culture passe aussi par nos confĂ©rences, nos sorties d'Ă©tudes, nos publications et nos Ă©changes avec la soixantaine d'associations similaires dissĂ©minĂ©es en France et en Europe, avec lesquelles nous avons des liens. C'est aussi un prix, un coup de pouce de 750 EUR, que nous remettons tous les deux ans, Ă des Ă©tudiants ou des amateurs, pour leurs recherches. En 2000, la polymathique a signĂ© une convention avec la ville pour la mise Ă disposition de ses collections et de ChĂąteau-Gaillard pendant 50 ans. Quel avenir pour ce partenariat ? Peut-il aller jusqu'au don ? C'est une prĂ©occupation latente de notre association. Un grand sujet de discussion au sein de notre conseil d'administration. Il s'agit de l'hĂ©ritage de nos grands anciens, Gustave Thomas de Closmadeuc, le chanoine MahĂ©, Amand TaslĂ© et tous ceux qui ont oeuvrĂ© pour faire vivre cette association d'utilitĂ© publique. Nos relations avec la ville sont bonnes. Notre souhait serait que ChĂąteau-Gaillard soit davantage ouvert, au moins aux mĂȘmes moments que les cairns de Gavrinis et du Petit Mont car il est un prolongement, un approfondissement Ă ces visites. Notre prĂ©occupation reste de valoriser ce grand passĂ©, ces grands anciens et tout ce que chaque gĂ©nĂ©ration y apporte. Comment va se dĂ©rouler le 190e anniversaire ? Une confĂ©rence, comme d'habitude. Puis Ă 16 h 30, l'inauguration officielle de notre siĂšge social, rue NoĂ©. AmorcĂ© en 1999, le projet a Ă©tĂ© relancĂ© il y a deux ans et a abouti Ă l'automne 2015. Ce sera donc trĂšs simple. Nous nous rĂ©servons pour le 200e ! en complĂ©ment ConfĂ©rence-anniversaire. Voyage antique C'est Ă Caroline Siette que revient d'animer la confĂ©rence des 190 ans. Elle a soutenu rĂ©cemment son mĂ©moire de Master 1 sur les NĂ©cropoles urbaines en Lyonnaise occidentale Rennes, Carhaix et Vannes », saluĂ© par un 18. J'ai toujours Ă©tĂ© passionnĂ©e par l'archĂ©ologie. Enfant, je me demandais oĂč Ă©taient les cimetiĂšres romains » raconte-t-elle. AprĂšs une licence en histoire de l'art et archĂ©ologie, elle travaille six ans dans le domaine touristique. L'archĂ©ologie me manquait trop ». Alors la jeune femme a repris ses Ă©tudes, en se concentrant que cette question de toujours. Elle va poursuivre ses recherches dans un Master 2. Vannes comme ailleurs L'une de ses sources a Ă©tĂ© les bulletins de la sociĂ©tĂ© polymathique. Les polymathes ont dĂ©couvert la nĂ©cropole de Vannes en 1876. Il y a une Ă©motion particuliĂšre Ă les lire. MalgrĂ© nos outils modernes, nous nous posons les mĂȘmes questions. Je me demande parfois comment les archĂ©ologues du futur recevront nos Ă©crits », poursuit la jeune femme. Si elle s'intĂ©resse Ă ce sujet, c'est parce qu'Ă travers des rites funĂ©raires on apprend beaucoup sur une sociĂ©tĂ©. J'ai trouvĂ© des rĂ©ponses Ă mes questions d'enfant. Chez les Romains, la mort Ă©tait considĂ©rĂ©e comme une souillure et devait donc rester en dehors de l'enceinte sacrĂ©e de la ville. Mais Ă proximitĂ©, pour des questions pratiques. Ă Vannes, la nĂ©cropole est ainsi le long d'un axe de communication majeur, vers Nantes ». Vannes n'a pas adaptĂ© le rite romain d'une maniĂšre diffĂ©rente des autres villes de la rĂ©gion. Comme ailleurs, l'incinĂ©ration y est prĂ©dominante jusqu'au IIIe siĂšcle. Comme ailleurs, les cendres sont conservĂ©es dans des cĂ©ramiques identiques Ă celles utilisĂ©es en cuisine. AprĂšs les fouilles menĂ©es fin 2015 sur la nĂ©cropole par la sociĂ©tĂ© Eveha voir Le TĂ©lĂ©gramme du 11 mai, la chercheuse attend avec impatience des rapports d'Ă©tudes pour Ă©clairer ses propres pistes. Il y a encore beaucoup Ă dĂ©couvrir », savoure-t-elle. Pratique ConfĂ©rence mercredi Ă 14 h 30 au Palais des arts. Gratuit pour les adhĂ©rents. Ce qu'il faut savoir... Devenir polymathe La sociĂ©tĂ© polymathique propose deux types d'adhĂ©sion. L'adhĂ©sion simple 17 EUR par an qui donne accĂšs aux confĂ©rences, mais aussi Ă l'entrĂ©e gratuite aux musĂ©es de Vannes et de Carnac. L'adhĂ©sion complĂšte 55 EUR/65 EUR pour les couples qui offre en plus les publications le bulletin mensuel et le recueil annuel intĂ©gral des confĂ©rences. Ătre curieux La bibliothĂšque, installĂ©e au-dessus des Archives municipales, 12 avenue Saint-Symphonrien est ouverte les lundi et mercredi de 14 h Ă 16 h 45 fermĂ©e en juillet et aoĂ»t. TĂ©l. Les confĂ©rences ont gĂ©nĂ©ralement lieu au Palais des arts Ă 14 h 30, chaque deuxiĂšme mercredi du mois. Se renseigner SiĂšge social, 4, rue NoĂ©. Permanence le vendredi, de 14 h Ă 16 h 45. TĂ©l. Courriel polymathique Site
Sociétépolymathique du Morbihan. Bulletin de la Société polymathique du Morbihan. 1878. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques
DĂ©pĂŽts rituels de haches en pierre poliedĂ©couverts dans la rĂ©gion de Carnac PAR M. Z. LE ROUZIC Les dĂ©pĂŽts ou cachettes de haches en bronze, haches Ă douilles surtout, sont innombrables dans le centre et dans le nord du dĂ©partement du Morbihan, et dans les dĂ©partements limitrophes. Mais aucun de ces dĂ©pĂŽts ou cachettes nâa Ă©tĂ© signalĂ© jusquâĂ ce jour, dans la rĂ©gion immĂ©diate de Carnac-Locmariaquer. Quelques haches Ă douille en bronze, ont Ă©tĂ© seulement mises Ă jour, isolĂ©ment, au Moustoir, commune de Carnac, et Ă Loperet commune dâErdeven. La commune de Belz, seule a donnĂ© un dĂ©pĂŽt de 60 haches en 1888, mais les autres communes Quiberon, Saint-Pierre, Plouharnel, la TrinitĂ©, PlĆmel, Crach, Saint-Philibert, Locmariaquer, Arzon, ni les Ăźles du golfe du Morbihan, nâont donnĂ©, je le rĂ©pĂšte, de grand dĂ©pĂŽt jusquâĂ ce jour. Par contre, la dĂ©couverte de dĂ©pĂŽts de haches en pierre polie sont trĂšs nombreux. Je citerai, dâaprĂšs Cayot Deslande, la dĂ©couverte de 24 haches en roche verte, faite sans autres indications dans la commune dâArzon en 1808[1]. Parlant de cette dĂ©couverte, M. lâAbbĂ© MahĂ© dit que ces haches Ă©taient disposĂ©es en cercle autour dâun centre commun[2]. La dĂ©couverte de 11 haches polies dont plusieurs en pyroxĂ©nite jadĂ©ite, chloromĂ©lanite et fibrolite faite par M.{{liĂ©Dessert, prĂšs et au nord-ouest du village de Kerham, commune de PlĆmeur en 1861, aujourdâhui au musĂ©e J. Miln, du no 1096 au no 1109 de lâinventaire. La dĂ©couverte de 17 superbes haches en pyroxĂ©nite jadĂ©ite, chloromĂ©lanite et fibrolite faite par une cultivatrice du village de Bernom, commune dâArzon en 1893. Ces derniĂšres Ă©taient placĂ©es en cercle debout, le tranchant en lâair, appuyĂ©es les unes sur les autres, le talon plantĂ© dans une couche de terre fine, dans un trou circulaire creusĂ© dans la terre meuble et recouvertes dâune grosse dalle en granit. Elles sont aujourdâhui au MusĂ©e national de Saint-Germain-en-Laye[3]. La dĂ©couverte de 3 haches, et dâun fragment de hache marteau en diorite, faite par M. Le Guennec, de Kerfraval, commune de Carnac en 1868, en dĂ©frichant un champ prĂšs et au nord du moulin Ă vent, aujourdâhui dĂ©truit, de Kerfraval. Ces haches sont au musĂ©e J. Miln. La dĂ©couverte de 3 haches en silex poli, faite en 1924, par les petits fils de M. Le Guennec, de Kerfraval, au mĂȘme endroit, dans un champ voisin, ou il nây a aucune trace de monument. Ces haches sont au musĂ©e J. Miln, no 1428, 1429 et 1430 de lâinventaire. La dĂ©couverte de 5 haches, dont 4 en diorite et 1 en silex poli, faite au mois dâavril 1926, par ces mĂȘmes enfants Le Guennec, sous une pierre plate, en dĂ©frichant une parcelle de terre prĂšs de la plage de Beaumer, commune de Carnac. Elles se trouvent au musĂ©e J. Miln, sous les nos 1444, 1445, 1446, 1447, 1448 de lâinventaire. La dĂ©couverte de 9 haches, dont 3 en fibrolite grenue et 6 en diorite polie, faite en 1922 par Mme veuve Le Port, de la maison neuve de Kerblaye, commune de PlĆmel, dans un coin de son champ au sud-ouest de sa demeure, non loin dâune table dâun dolmen ruinĂ©. Ces haches ont Ă©tĂ© malheureusement dispersĂ©es, 4 seulement sont au musĂ©e J. Miln. La dĂ©couverte de 4 belles haches dont une en silex, une en fibrolite, une en chloromĂ©lanite faite en 1925, par M. Le Tallec, aujourdâhui maire de la commune de Larmor-Baden, dans un terrain sous lande au bord du golfe du Morbihan. 2 de ces haches sont au musĂ©e J. Miln no 1437 et 1438 de lâinventaire, les deux autres sont dispersĂ©es. La dĂ©couverte de 3 haches en diorite polie, faite en 1925 par un journalier agricole dans un champ, prĂšs de CoĂ«-Kerzut, commune de Crach. Ces haches sont au musĂ©e J. Miln sous les nos 1441, 1442 et 1443 de lâinventaire. La dĂ©couverte de 3 haches, 2 en diorite et 1 en silex polie, faite en 1925 Ă ManĂ© Kernivilit, commune de Saint-Philibert, en face de la TrinitĂ©-sur-Mer. Elles sont au musĂ©e J. Miln, sous les nos 1432, 1433 et 1434 de lâinventaire. La dĂ©couverte dâune hache en pyroxĂ©nite, faite en 1925 par un jeune cultivateur dans un terrain vague, prĂšs et Ă lâest du village des Sept-Saints, commune dâErdeven. Cette superbe hache est plate, a ses cĂŽtĂ©s Ă©quarris et son tranchant est Ă©vasĂ©. Elle affecte la forme des haches plates en cuivre, elle mesure 0m29 de longueur, 0m083 de large au tranchant et 0m025 de large au talon. Elle Ă©tait placĂ©e debout, dans la couche dâargile du sous-sol, malheureusement le jeune homme nâa pu me dire avec certitude, si le tranchant ou le talon se trouvait en haut. Elle est au musĂ©e J. Miln sous le no 1436 de lâinventaire. Une autre dĂ©couverte de haches en pierre polie est Ă©galement Ă signaler ici, celle que nous avons faite en 1922 au pied du menhir sur tertre tumulaire du Manio, 5 haches, 4 en diorite et 1 en fibrolite grenue polie. 4 dâentre elles Ă©taient placĂ©es Ă 0m20 de la surface, accolĂ©es au pied dâun menhir, sur lequel sont gravĂ©s 5 signes ondulĂ©s reprĂ©sentant des serpents dressĂ©s sur leur queue[4]. Les dĂ©couvertes isolĂ©es de haches en pierre polie sont innombrables dans notre rĂ©gion parsemĂ©e de monuments mĂ©galithiques. Trois autres dĂ©couvertes importantes, de dĂ©pĂŽts de haches polies ont Ă©tĂ© faites dans la mĂȘme rĂ©gion. Mais celles-ci, ensevelies dans des dolmens fermĂ©s, formĂ©s de dalles couchĂ©es et de maçonnerie sĂšche, recouverts de grosses dalles, le tout cachĂ© dans le centre dâĂ©normes tumuli. 1o Dans le dolmen de Tumiac, commune, dâArzon, en 1853, 32 superbes haches dont 16 en pyroxĂ©nite, et 16 en fibrolite polies Ă©taient enfouies avec 3 colliers en grains de callaĂŻs, exposĂ©s au musĂ©e de la SociĂ©tĂ© Polymathique Ă Vannes, sous les nos 826 Ă 857 du catalogue[5]. 2o Dans le dolmen de Saint-Michel, commune de Carnac en 1862, 37 haches dont 11 superbes en pyroxĂ©nite et 26 en fibrolite polie, Ă©taient placĂ©es debout, le tranchant en lâair, dans une couche de cendre et dâossements incinĂ©rĂ©s, ainsi quâun collier formĂ© de grains de callaĂŻs, exposĂ©s au musĂ©e de la SociĂ©tĂ© Polymathique Ă Vannes, sous les nos 779 Ă 815 du catalogue[6]. 3o Dans le dolmen de ManĂ©-en-HroĂ«ck, commune de Locmariaquer, en 1863, 105 haches dont 11 en pyroxĂ©nite, ces derniĂšres toutes cassĂ©es ; 101 de ces haches Ă©taient cachĂ©es sous le dallage de la chambre. Une superbe hache en chloromĂ©lanite, Ă©tait placĂ©e dans le centre de la crypte, le talon posĂ© sur un disque en serpentine, 2 pendeloques en callaĂŻs Ă©taient placĂ©es prĂšs du tranchant. ExposĂ©es au musĂ©e de la SociĂ©tĂ© Polymathique Ă Vannes, sous les nos 650 Ă 768 du catalogue[7]. Ces trois derniers dĂ©pĂŽts, dĂ©couverts avec des ossements, Ă©taient placĂ©s dans des tombes et sont indĂ©niablement des dĂ©pĂŽts funĂ©raires. Nous pouvons donc affirmer que ce sont des dĂ©pĂŽts intentionnels, par consĂ©quent rituels. Quelle Ă©tait exactement leur signification ? Nous ne le saurons, sans doute jamais. Il est Ă remarquer que la plupart de ces belles haches ne pouvaient servir, ni comme arme, ni comme outil, et ne devaient ĂȘtre que des haches votives. Beaucoup de ces haches trouvĂ©es isolĂ©ment proviennent sans doute de monuments dĂ©truits, mais les autres ont Ă©tĂ© manifestement dĂ©posĂ©es dans le sol avec intention et sont Ă mon avis, des dĂ©pĂŽts rituels, sorte dâoffrandes faites Ă la DĂ©esse mĂšre, nourriciĂšre, la Terre et pouvaient reprĂ©senter les rayons solaires, fĂ©condant la terre. Les rayons des roues solaires que jâai dĂ©couverts sur les supports du dolmen Ă galerie du Petit-Mont, dans la commune dâArzon en 1905, ressemblent beaucoup Ă des haches placĂ©es, les talons au centre, les tranchants formant le cercle, exactement comme les 8 haches polies dont une Ă bouton, dĂ©couvertes en cercle Ă la Chapelle-Basse-Mer, dans la Loire-InfĂ©rieure en 1863[8]. Est-ce que les dĂ©pĂŽts de haches Ă douilles, en cuivre, en bronze, en Ă©tain et mĂȘme en plomb, nâauraient-elles pas eu la mĂȘme signification rituelle ? Câest Ă mon avis plus que probable, et il est possible que dans le haut du Morbihan et dans les rĂ©gions limitrophes, riches en mĂ©tal ou envahis par des gens Ă mĂ©taux, les habitants faisaient des offrandes de haches en mĂ©tal Ă la mĂȘme DĂ©esse nourriciĂšre La Terre, au mĂȘme moment oĂč les habitants de la rĂ©gion sacrĂ©e de Carnac-Locmariaquer lui offraient des haches en pierre polie. Ne trouvons-nous pas encore aujourdâhui, sous dâautres formes, ces mĂȘmes traditions dans les offrandes faites en nature Ă nos bons vieux saints ? Que ne fait-on pas encore chez nous et ailleurs pour attirer la bĂ©nĂ©diction du ciel sur la terre et mĂȘme sur la mer, pour obtenir de bonnes rĂ©coltes ou de bonnes pĂȘches ? Le doute nâest pas possible, câest la continuation des sortilĂšges de nos trĂšs vieux pĂšres chasseurs, des grottes de la Dordogne et des PyrĂ©nĂ©es, envoĂ»tant le gibier, qui leur servait de nourriture. Ce sont les sortilĂšges de nos vieux pĂšres agriculteurs, constructeurs des menhirs et dolmens, pour fĂ©conder la Terre et se la rendre propice. PhĂ©nomĂšnes conçus de la peur de manquer de nourriture, la peur de mourir de faim. Cela a commencĂ© avec le premier homme et durera, jâen suis sĂ»r, jusquâĂ la fin du dernier. â Cayot Deslande. â Le Morbihan, page 224. â AbbĂ© MahĂ© â Essais des antiquitĂ©s de Bretagne, page 41.}} â Bulletin de la SociĂ©tĂ© Polymathique du Morbihan, 1893, page 3. â Carnac. Fouilles faites dans la rĂ©gion Campoque, 1922, p. 64. â Bulletin de la SociĂ©tĂ© du Morbihan, 1862, p. 1. â Bulletin de la Sociale du Morbihan, 1862. p. 7. â Bulletin de la SociĂ©tĂ© Polymatltique, 1863, p. 18. â Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique de Nantes et de la Loire-InfĂ©rieure, 1922.
ï»żQuelquesexplorations archĂ©ologiques de M. Miln, Bulletin de la SociĂ©tĂ© Polymathique du Morbihan : 20-49. Luengo MartĂnez J. M., 1974-1975.- Piezas dle Museo HistĂłrico-ArqueolĂłgico de a Coruña. Objetos pĂ©treos de la Primera Edad de los Metales, Revista, 10-11 : 131-142. LUNARDI A., 2001-2002.- Le lame dâascia in pietra verde del territorio veronese dal neolitico
3 Les destructions se poursuivent aprĂšs le dĂ©cĂšs du chanoine MahĂ©. 31 Les fouilles menĂ©es par les archĂ©ologues amateurs. On ne peut que sâinterroger sur les consĂ©quences des recherches archĂ©ologiques en 1864 menĂ©es par Fouquet et ses ouvriers prĂšs de Pleucadeuc, au lieu-dit Le BrĂ©tin. Il nâhĂ©site pas Ă abattre des menhirs Nous avons creusĂ© la terre au pied de ce troisiĂšme menhir, assez profondĂ©ment pour dĂ©terminer sa chute ⊠mesurĂ©e aprĂšs sa chute, cette pierre se trouve ĂȘtre de 2,40 mĂštres de longueur et de 2 mĂštres de largeur ⊠mais certes alors quâelle Ă©tait encore debout, elle avait subi des mutilations anciennes et rĂ©cente 84 ». 32 Des professionnels du pillage au service des riches collectionneurs lâexemple de Gustave Paille. Gustave Paille a procĂ©dĂ© Ă cinq campagnes de fouilles archĂ©ologiques Ă partir de la fin du XIXe siĂšcle pour crĂ©er un musĂ©e archĂ©ologique privĂ©, celui du marquis de Montaigu au chĂąteau de la Bretesche Ă Missillac. Paille sâest notamment livrĂ© Ă des recherches dans lâest du dĂ©partement du Morbihan. Il suit les voies antiques quâil a repĂ©rĂ©es sur la table de Peutinger et fouille une zone dâenviron cinq kilomĂštres de part et dâautre de la voie. Paille a donc pu prospecter dans le secteur du Haut-Brambien. Comme il lâa expliquĂ© dans sa mĂ©thode, il sâappuie sur la littĂ©rature historique, surtout celle qui lui permet de repĂ©rer les diffĂ©rents emplacements archĂ©ologiques et a pu lire les Essais de MahĂ© qui lui fournissent nombre de renseignements Ă ce sujet. Son activitĂ© est importante. Il fouille successivement pendant la campagne de 1905 avec lâaide de quatre ouvriers Ă Allaire une allĂ©e couverte quâil qualifie dâinviolĂ©e, des dolmens des environs, puis deux dolmens Ă LarrĂ©, un dolmen Ă Saint-Guyomard, un dolmen Ă Saint-Christophe, un dolmen Ă Kerdaniel, un dolmen Ă CoĂ«tbihan, un cromlech Ă Kermabus, cinq dolmens Ă Noyans, des dolmens Ă La TrinitĂ©, des dolmens Ă Surzur, etc. 85 » pour ne citer que les monuments mĂ©galithiques. Encore faut-il souligner que toute cette liste nâest Ă©tablie que dans le cadre dâun rapport officiel Ă son commanditaire. On peut trĂšs bien imaginer quâil sâest livrĂ© Ă dâautres fouilles sans les mentionner explicitement, surtout si elles se sont rĂ©vĂ©lĂ©es trĂšs fructueuses. 33 Des destructions massives dues Ă la mise en valeur systĂ©matique des landes par de grands propriĂ©taires fonciers. Un concours pour la mise en valeur des Landes de Bretagne avait Ă©tĂ© lancĂ© par la SociĂ©tĂ© acadĂ©mique du dĂ©partement de la Loire-InfĂ©rieure. Lâouvrage de M. de Lorgeril 86 fut couronnĂ© en 1819. Il devait rĂ©pondre Ă deux questions Quelle est la nature des landes du dĂ©partement de la Loire-infĂ©rieure ? Quel serait le moyen le plus sĂ»r de rendre Ă lâagriculture les terres vagues et incultes quâon Ă©value Ă plus de 120 000 arpents ? Lâobjectif de ce concours et des mĂ©moires Ă©tait trĂšs clair. Presque toutes les landes de Bretagne, dans lâĂ©tat actuel, sont des biens communaux. Le mode de jouissance auquel ces biens sont soumis, les dĂ©robant Ă la salutaire influence de la propriĂ©tĂ© et de lâindustrie, semble rĂ©duire leur sol au minimum de la production tout espoir dâamĂ©lioration est interdit avec un pareil rĂ©gime 87 ». Il sâagissait donc de faciliter le partage des terres des biens communaux, de les attribuer Ă des propriĂ©taires individuels pour les livrer Ă la culture. Dix ans plus tard de nouveaux thĂšmes sont soumis Ă Ă©tude la lĂ©gislation bretonne sur les terres non dĂ©tenues par un propriĂ©taire avant 1789, les moyens de mettre fin Ă la stĂ©rilitĂ© des landes, la lĂ©gislation mise en place depuis 1789, les moyens de mettre fin Ă la possession commune et les modifications Ă apporter Ă la lĂ©gislation existante. Les landes des campagnes Ă©taient-elles des communaux au sens juridique du terme ? VoilĂ le point fondamental quâil fallait Ă©tablir. Câest un avocat de Nantes, Colombel, qui va obtenir la mĂ©daille dâor 88. Il sâagit de dĂ©montrer que les terres vaines et vagues nâappartiennent pas juridiquement aux communes, travaux auxquels participe aussi Nadaud avocat-gĂ©nĂ©ral Ă la cour royale de Rennes, qui examine les lois de 1792 et de 1793 pour voir quelles seraient les modifications les plus utiles Ă apporter Ă la lĂ©gislation dans lâintĂ©rĂȘt des communes et de lâĂtat 89 ». Lâavocat RĂ©veillĂ© de Beauregard passe en revue tous les types de titres de propriĂ©tĂ© selon que les terres appartenaient au roi, ou Ă des fiefs, ou encore par bĂ©nĂ©fices ecclĂ©siastiques, pour conclure que Lâopinion qui attribue en Bretagne toutes les terres vaines et vagues aux communes est donc fausse et contraire aux intĂ©rĂȘts bien entendus de lâagriculture 90 », et surtout des grands propriĂ©taires. On trouve la mĂȘme dĂ©marche pour parvenir Ă une mise en valeur des landes dans un exposĂ© de DĂ©livrĂ© figurant dans un Bulletin de la SociĂ©tĂ© Polymathique du Morbihan. Il sâagit pour ce dĂ©fenseur du monde agricole de contourner la contestation grandissante de la mainmise des grands propriĂ©taires exploitants sur des sites dâintĂ©rĂȘt archĂ©ologique et les communaux. Il dĂ©peint deux visions opposĂ©es, celle de lâarchĂ©ologie rĂ©trograde et de lâagriculture novatrice, du petit paysan arriĂ©rĂ© face Ă la modernitĂ© de la grande exploitation Sur un sol comme celui du Morbihan, oĂč des monuments celtiques sâĂ©lĂšvent en si grand nombre, il est facile de comprendre que les hommes de savoir sĂ©rieux qui sây trouvent aient prĂȘtĂ© une oreille attentive Ă ces tĂ©moins de temps inconnus Ă lâhistoire. LâarchĂ©ologie parce quâil faut lâappeler par son nom a donc absorbĂ© Ă son profit une grande partie du fonds intellectuel du pays ⊠LâarchĂ©ologue se fait pour ainsi dire une existence toute rĂ©trospective ; il vit le plus souvent dans le passĂ©. Parcourir des ruines, interroger des dĂ©bris. Tel est son domaine, mais dans tous les cas assez indiffĂ©rent au bonheur de lâhumanitĂ© ⊠En quelques mots lâarchĂ©ologie, câest le doute, câest lâobscuritĂ©, câest une lutte incessante et souvent vaine contre les ravages impitoyables du temps et de la mort ; câest le passĂ©, enfin, incapable Ă notre avis de servir dâĂ©dification et de calque aux gĂ©nĂ©rations futures. Lâagriculture, câest le prĂ©sent, câest lâavenir, câest la lumiĂšre, câest la vie dans toute son actualitĂ©, dans toute sa plĂ©nitude, dans toutes ses conditions normales, câest-Ă -dire le pain au prix de la sueur, lâalimentation aprĂšs la transpiration 91 ». Vers le milieu du XIXe siĂšcle les activitĂ©s agricoles des landes de Lanvaux sont marquĂ©es par lâĂ©cobuage, mĂ©thode utilisĂ©e par les petits paysans pour se servir de la couverture vĂ©gĂ©tale, notamment les ajoncs, comme engrais, ou par lâĂ©trĂ©page, les diverses plantes, dont les fougĂšres, servant de litiĂšre aux animaux. DĂšs les premiers jours de beau temps, les animaux sont laissĂ©s en libre pĂąture sur ces espaces isolĂ©s, couverts de pierres, considĂ©rĂ©s comme peu fertiles, et Ă trĂšs faible densitĂ© humaine. Le Haut-Brambien nâĂ©chappe pas Ă ce systĂšme de mise en valeur. Aujourdâhui nous avons pu constater que cet espace autrefois inculte et dĂ©sertique est partagĂ© entre des exploitations agricoles qui en utilisent une grande partie comme terres cultivĂ©es ou comme prĂ©s, sans prĂ©sence de pierres. Ne restent du plan-masse de MahĂ© que les bois. Que sâest-il passĂ© ? Pourquoi ce paysage du Haut-Brambien a-t-il subi une telle modification ? Pour Estelle Ducom 92, il faut parler de modifications au pluriel car les systĂšmes dâexploitation et la couverture vĂ©gĂ©tale de cet espace ont connu plusieurs transformations entre la mort de MahĂ© en 1831 et lâĂ©poque actuelle. Les concours des annĂ©es 1819 et 1829 ont montrĂ© la volontĂ© des grands investisseurs, issus des grands centres urbains comme Nantes, dâacquĂ©rir de grandes propriĂ©tĂ©s agricoles. Les landes appartenant aux communes et gĂ©rĂ©es comme espaces de pacage ne pouvaient que susciter des convoitises. DĂšs 1822 le prĂ©fet du Morbihan Ă©crit au maire de Pluherlin dont dĂ©pend la lande du Haut-Brambien que les communes stagnent dans la misĂšre Ă cĂŽtĂ© de ressources qui pourraient ĂȘtre valorisĂ©es. Naturellement les paysans sâopposent Ă tout changement qui mettrait en pĂ©ril les moyens gratuits dont ils disposent Ă savoir lâapprovisionnement de leurs bĂȘtes et la source dâengrais pour leurs cultures. Il nâest pas question de procĂ©der Ă une modification du statut existant. Mais comme le montre Estelle Ducom sous les menaces incessantes du prĂ©fet, les travaux prĂ©liminaires du partage sont entamĂ©s en 1861 93 ». Les nouveaux grands propriĂ©taires crĂ©ent des fermes qui sont occupĂ©es par des populations venues des dĂ©partements limitrophes. Ainsi a analysĂ© Jean Mahaud le boisement des landes dĂ©buta rĂ©ellement Ă partir de 1850 en raison des perspectives Ă©conomiques attrayantes liĂ©es Ă une rotation rapide des plantations de pins maritimes 94». Les nouveaux espaces conquis sont ainsi pour partie plantĂ©s en pins, et pour partie pour les terres jugĂ©es les plus prometteuses, dĂ©frichĂ©es. Est-ce Ă ce moment que les pierres sont systĂ©matiquement Ă©liminĂ©es, pierres qui sont incompatibles avec une agriculture en voie dâindustrialisation ? Le processus sâest-il poursuivi au cours du XXe siĂšcle ? Lâexemple de la parcelle boisĂ©e de Kerlaure 95 est un bon indicateur. 84 Alfred FOUQUET, Compte-rendu de quelques fouilles opĂ©rĂ©es en septembre 1864, Bulletin de la SociĂ©tĂ© Polymathique du Morbihan, 1864, 85 Hugues-François BLAIN, Jacques SANTROT, Gustave Paille, un archĂ©ologue Ă façon » en Basse-Bretagne 1898-1905, in Annales de Bretagne et des pays de lâOuest, Tome 107, numĂ©ro 3, 2000, p. 104. 86 M. de LORGERIL, MĂ©moire sur la nature et le dĂ©frichement des landes de Bretagne, Rennes, Vatar, 1819. 87 M. de LORGERIL, 1819, p. 3. 88 H. COLOMBEL, MĂ©moire sur les terres vaines et vagues de la ci-devant province de Bretagne, LycĂ©e armoricain, SeptiĂšme annĂ©e, 13e volume, Nantes, 1829, 89 NADAUD, MĂ©moire sur les terres vaines et vagues de la ci-devant province de Bretagne, LycĂ©e armoricain, SeptiĂšme annĂ©e, 13e volume, Nantes, 1829, pp 72 et 285. 90 REVEILLE de BEAUREGARD, Observations sur les moyens de parvenir aux dĂ©frichements des landes de Bretagne, LycĂ©e armoricain, SeptiĂšme annĂ©e, 13e volume, Nantes, 1829, pp. 105 et 192. 91 DELIVRE, De lâagriculture dans le Morbihan, Bulletin de la SociĂ©tĂ© polymathique du Morbihan, 1868, p. 180. 92 Estelle DUCOM, Ătude dâun front pionnier agricole en phase de recul la dynamique spatiale des Landes de Lanvaux depuis le XIXe siĂšcle, mĂ©moire de DEA de gĂ©ographie, sous la direction de Jean-Pierre Marchand, Rennes 2, 2002. 93 Estelle DUCOM, La dynamique spatiale dâun vide » breton les Landes de Lanvaux depuis la fin du XIXe siĂšcle, Mappemonde, 71, 2003, p. 21. 94 Jean MAHAUD, Les paysages forestiers du Morbihan du recul Ă la reconquĂȘte, Le Courrier de lâenvironnement, N°34, juillet 1988. 95 Voir chapitre II, 33.
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