Connection Inscription Accueil Forums A propos Annonce DAOC - Les Crocs Divins sont sur Uthgard & Phoenix du cotĂ© Midgardien biensur. 2019 - Bonne annĂ©e Ă tous et toutes de la part de toute la guilde - On est aussi sur Discord Ce sujet est vide. 5 sujets de 1 Ă 5 sur un total de 5 Messages 23 dĂ©cembre 2009 Ă 20 h 57 min 2367 Bon on parle pas de ravioli mais tu reviens quand ludo ???? need raider ! 23 dĂ©cembre 2009 Ă 23 h 27 min 15700 [youtube1favving]WAkHfKUuTyE[/youtube1favving] [youtube1favving]qpPLoE-JJLQ[/youtube1favving] dĂ©solĂ© ⊠jâai pas pu mâempĂȘcher 24 dĂ©cembre 2009 Ă 0 h 38 min 15701 apres les fetes lâami jâai pas mal de chose a faire irl la ^^ 28 dĂ©cembre 2009 Ă 21 h 45 min 15717 Ou est tu?????????? le revoilĂ et hop un mars et ca repars p 31 dĂ©cembre 2009 Ă 17 h 52 min 15725 bientot de retour ps bonne annĂ©e a tous Auteur Messages 5 sujets de 1 Ă 5 sur un total de 5 Vous devez ĂȘtre connectĂ© pour rĂ©pondre Ă ce sujet.
ReviensLĂ©on ! J'ai les mĂȘmes Ă la maison ! Vimeo Events Produce and promote stunning virtual events and webinars. Elle avait Ă©chouĂ© dans les bas quartiers de Chicago. Au dĂ©but, tout avait semblĂ© si intĂ©ressant, mais ensuite, il nâen Ă©tait rĂ©sultĂ© que de la misĂšre. Elle sâamusait avec des amis et des amies, mais au fond dâelle-mĂȘme, il y avait la nostalgie dâune fille perdue. Pendant toutes ces annĂ©es, la mĂšre attendait le retour de son enfant. Elle serait bien allĂ©e Ă sa rencontre ; elle aurait aimĂ© la chercher ; mais oĂč ? Lâamour donne conseil. Elle dĂ©cida Ă Ă©crire une lettre. Mais oĂč lâadresser ? La police criminelle elle-mĂȘme a perdu depuis des annĂ©es toute trace de sa fille. La mĂšre fit faire de nombreuses photos dâelle-mĂȘme, le visage vieilli par les soucis, les colla sur du papier et Ă©crivit dessous Reviens Ă la maison, ta maman tâattend ! ». Puis elle se rendit dans les diffĂ©rentes tavernes des bas quartiers de Chicago et demanda la permission dâafficher son message. Cela servirait-il Ă quelque chose ? Sa fille lirait-elle son message ? LâĂ©couterait-elle ? Il fait sombre dehors. Dans un bar, un orchestre joue de grossiĂšres chansons des rues. Une jeune femme, Ă lâĂąme vide, Ă la vie dissipĂ©e se meut dans ce lieu de pĂ©chĂ©s. Soudain elle sâarrĂȘte, comme si elle avait reçu un grand coup. LĂ , au mur, il y a la photo dâune vieille femme, avec cette inscription Reviens Ă la maison ! ». Elle pousse un cri dĂ©chirant Maman ! Et quelques heures plus tard, elle est en sĂ©curitĂ© Ă la maison. Quatre mots. Câest peu de chose ! Mais ces quatre mots sont aussi le contenu de la lettre - la Bible - que Dieu vous envoie. Venez Ă la maison ! Celui qui vous aime, vous y attend ! Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous !Entre deux prises dâun long-mĂ©trage italien Ă Rome, lâactrice Ă©voque avec nous son nouveau film, lâHomme de la cave ». Une pause entre sĂ©rieux et lĂ©gĂšretĂ©. Comment sâest passĂ©e votre rencontre avec Philippe Le Guay ? BĂ©rĂ©nice Bejo - Elle remonte Ă quelques annĂ©es, lorsquâil mâavait proposĂ© un autre film que je nâai pas tournĂ©. Je me souviens avoir tout de suite aimĂ© ce monsieur Philippe est une sorte dâaristocrate qui use dâun langage soutenu et se dĂ©marque par un phrasĂ© trĂšs particulier. Câest, en outre, un homme extrĂȘmement gentil, respectueux, qui a conservĂ© des valeurs devenues fois, quâest-ce qui vous a convaincue de le suivre ?BĂ©rĂ©nice Bejo - Je trouvais que cette histoire de conflit entre un propriĂ©taire juif [JĂ©rĂ©mie Renier] et lâacquĂ©reur de sa cave, un homme aux idĂ©es nĂ©gationnistes [François Cluzet], permettait dâaborder un sujet tristement dâactualitĂ©. Et si cela ne semblait pas trĂšs moderne dans la dramaturgie ou mĂȘme dans lâimage, je me disais que cette forme, rappelant les vieux thrillers français quâincarnaient Jean Gabin ou Lino Ventura, pourrait apporter une force au film. Mais, Ă la lecture, mon personnage ne me semblait pas trĂšs prĂ©sent et mon souhait, comme la plupart des actrices, Ă©tait de ne pas ĂȘtre seulement le faire-valoir du hĂ©ros. Pour y remĂ©dier, jâai donc beaucoup ĆuvrĂ© afin que la femme de ce propriĂ©taire puisse exister vraiment et monter en partenaires sont JĂ©rĂ©mie Renier et François Cluzet ?BĂ©rĂ©nice Bejo - François et moi avions depuis longtemps envie de nous retrouver sur un projet commun, mais cela ne sâĂ©tait jamais concrĂ©tisĂ©. Sur ce plateau, il sâest rĂ©vĂ©lĂ© particuliĂšrement heureux, optimiste et trĂšs joueur. Quant Ă JĂ©rĂ©mie, je le connaissais, et ce que jâaime chez lui, câest le contraste entre son grain de folie et lâapparente douceur de son visage. Nous avons aimĂ© travailler ensemble, câĂ©tait riche et personnage est si bouleversĂ© par lâantisĂ©mitisme de son voisin quâelle suspecte tout le monde. La comprenez-vous ?BĂ©rĂ©nice Bejo - Au-delĂ du sentiment de persĂ©cution, ce film montre que lâon peut avoir une vision commune sur le fond, mais sâopposer totalement sur la forme. Cela vient souvent dâun conflit de gĂ©nĂ©- rations. RĂ©sultat, on a beau avoir Ă©tĂ© Ă©levĂ© par nos parents et ĂȘtre censĂ© penser comme eux, la diffĂ©rence dâĂąge et dâĂ©poque provoque parfois de rĂ©els dĂ©saccords dans les familles. Je le vois avec mes parents, dont les propos peuvent parfois me choquer, mais aussi avec mon fils de 13 ans, qui ne comprend pas toujours mes tant quâArgentine, avez-vous dĂ©jĂ ressenti les inconvĂ©nients dâĂȘtre une Ă©trangĂšre en France ?BĂ©rĂ©nice Bejo - Jamais ! Quand je suis arrivĂ©e Ă Paris, jâavais 3 ans, je ne parlais pas français, mais je me souviens avoir Ă©tĂ© trĂšs bien accueillie Ă lâĂ©cole. CâĂ©tait dans les annĂ©es 80 et lâarrivĂ©e au pouvoir de François Mitterrand crĂ©ait une certaine euphorie, notamment pour mes parents, qui avaient fui une dictature militaire. Je me revois sur les Ă©paules de mon pĂšre, bravant la foule dans les rues du quartier de la Bastille pour crier sa joie et son optimisme. AprĂšs des annĂ©es de droite au pouvoir, les gens pensaient que le monde allait changer radicalement. Charlie Hebdo et le Canard enchaĂźnĂ© sâen donnaient Ă cĆur joie et ma famille hal- lucinait devant tant de libertĂ© dâexpression. Nous avons Ă©galement eu la chance de demander la nationalitĂ© française juste avant que le gouvernement Pasqua de la premiĂšre cohabitation ne durcisse les lois dâ souvent en Argentine ?BĂ©rĂ©nice Bejo - Depuis trois ans, la pandĂ©mie mâa empĂȘchĂ©e dây aller, mais jâaimerais y envoyer mes enfants cet hiver. En attendant, nous sillonnons la France pour le plaisir de dĂ©couvrir de nouveaux coins mais aussi par souci Ă©cologique. On ne peut pas partir trop souvent pour lâĂ©tranger et il faut revoir un peu nos façons de a-t-il dâargentin en vous ?BĂ©rĂ©nice Bejo - Mon attachement Ă la famille. Je ne cherche pas Ă voir mes parents et mes grands-parents tous les week-ends comme en Argentine car, en France, la famille que lâon a créée est la prioritĂ©. Mais jâai toujours aimĂ© recevoir mes proches Ă la maison et prĂ©parer un repas pour vingt personnes ne mâeffraie avancer, j'ai besoin de dĂ©dramatiser les jeune actrice qui dĂ©butait il y a prĂšs de trente ans est-elle diffĂ©rente de celle dâaujourdâhui ?BĂ©rĂ©nice Bejo - Jâai mĂ»ri, mais je ne pense pas avoir trahi la jeune fille que jâĂ©tais en exerçant ce mĂ©tier. Jâai les mĂȘmes valeurs quâĂ 20 ans et mon rapport au monde nâa pas changĂ©. MalgrĂ© tout, certaines personnes mâont permis dâĂ©voluer. Rencontrer Michel Hazanavicius, par exemple, Ă©tait une chance inouĂŻe câest lâhomme qui partage ma vie, mes pensĂ©es, mes dĂ©sirs mais aussi des moments de travail. Je nâarrive pas Ă croire que nous sommes en couple depuis seize ans et Ă me dire que le quotidien et le temps qui passe nâont pas eu raison de nous. Tout le monde ne partage pas ce rĂȘve, mais moi, je sais que cet amour durable mâĂ©panouit. Et si jâai changĂ©, câest en partie grĂące Ă lui car, Ă ses cĂŽtĂ©s, jâai gagnĂ© en confiance et en dĂ©rision. Il est trĂšs fort pour voir la vie du bon cĂŽtĂ© ; or, moi, jâai besoin de dĂ©dramatiser les choses pour avancer. Je nâai jamais eu la fibre rĂ©volutionnaire de mes parents, je nâaime pas forcĂ©ment lâidĂ©e de tout dĂ©molir pour rebĂątir. Ma vie de femme comme ma carriĂšre se sont construites petit Ă avez tourneÌ aÌ nouveau sous sa direction dans Z comme Z. De quoi sâagit-il ?BĂ©rĂ©nice Bejo - Câest un film de zombies quâil a reÌaliseÌ vite et avec un petit budget le temps de financer son adaptation, en animation, du livre de Jean-Claude Grumberg, la Plus PreÌcieuse des Marchandises. Je me suis beaucoup amuseÌe aÌ jouer lâactrice de ce film de seÌrie Z avec Romain Duris, Finnegan Oldfield et GreÌgory Gadebois. Tous, nous avons adoreÌ eÌtre mis en sceÌne par Michel, car câest un magnifique directeur dâacteurs. Je ne peux pas deÌvoiler grand-chose de plus, mais cela marquera le retour dâHazanavicius aÌ la comeÌdie et il y redira son bonheur dâeÌtre sur un plateau pour filmer couÌte que couÌte. Bref, apreÌs The Artist, ce sera une nouvelle deÌclaration dâamour au sâest deÌrouleÌ votre eÌteÌ ?BĂ©rĂ©nice Bejo - Jâai tourneÌ, sur lâiÌle de La ReÌunion, un film de MeÌlissa Drigeard inspireÌ dâun eÌveÌnement survenu en 2018. Il suit une bande de copains deÌbarqueÌs aÌ Hawaii lorsquâun eÌtat dâalerte est deÌclencheÌ apreÌs une suspicion de tir de missiles. Les craintes sont vite dissipeÌes, mais la panique ayant provoqueÌ deÌclarations dâamour et reÌglements de compte, ils devront composer, pour le reste des vacances, avec ces reÌveÌlations. Il y avait, dans le sceÌnario, tous les ingreÌdients dâune comeÌdie populaire bien sentie et, avec Elodie Bouchez, Manu Payet, Nicolas Duvauchelle et William Lebghil, le tournage avait des airs de colonie de quâallez-vous entreprendre ces prochains mois ?BĂ©rĂ©nice Bejo - ApreÌs avoir enchaiÌneÌ de nombreux projets, jâai deÌcideÌ de mâaccorder une pause. Cela me permettra de mâoccuper de mes enfants et de laisser venir les choses tranquillement. JâacheÌve tout juste le tournage dâune adaptation du Colibri reÌaliseÌe par Francesca Archibugi, avec Laura Morante et Nanni Moretti. Jâavais deÌjaÌ joueÌ en italien pour Marco Bellocchio dans Fais de beaux reÌves mais, cette fois, il sâagissait dâinterpreÌter de vraies sceÌnes avec de longues reÌpliques. Jâai beaucoup aimeÌ relever ce deÌfi, car jouer en italien, ça revient aÌ enfiler un deÌguisement suppleÌmentaire qui empeÌche de trop intellectualiser et offre la liberteÌ dâoser encore plus de choses. Un peu comme jouer avec un nez rouge de la cave, de Philippe Le Guay. Sortie le 13 octobre.>A dĂ©couvrir Ă©galement LĂ©a Seydoux Avec Daniel Craig, nous partageons une forme d'animalitĂ© »kEiqCnD.